Chronique historique : 4 novembre

4112019

4 novembre 1576 : sac d’Anvers (Provinces-Unies, actuelle Belgique).

N’étant plus soldée depuis des mois par l’Espagne, une unité de Tercios espagnols en garnison à Anvers se mutine et pille la très prospère ville marchande. L’épisode sanglant (au moins 7000 morts) est aussi connu sous le nom de furie d’Anvers. Il a contribué à accélérer l’union des provinces contre la domination de l’occupant espagnol. Les provinces du Nord formeront les actuels Pays-Bas (1579). Celles du Sud, la Belgique beaucoup plus tard.

4 novembre 1806 : prise de Wismar par Schulmeister (Campagne de Prusse).

Entré au service de Napoléon en 1804 grâce au général Savary , le célèbre espion de l’empereur a alterné les fonctions dans l’armée impériale : hussard, policier, espion. Dans la nuit du 4 novembre 1806, il s’empare de la ville de Wismar avec quelques hommes. Coutumier de ces coups de mains où la ruse l’emporte sur la violence, Schulmeister a réussi de nombreuses missions dont l’intoxication du Maréchal autrichien Mack permettant les victoires de Michelsberg et Ulm.

4
novembre 1862 :  Gatling dépose le brevet de la mitrailleuse (États-Unis).

4 novembre 1892 : prise d’assaut de Cana (ancien Dahomey, actuel Bénin).

Le colonel Dodds, prend la ville défendue par 1500 guerriers Fons du roi Béhanzin.

4 novembre 1904 : le ministre de la Guerre giflé.

Le général André est giflé par le député Syveton en pleine séance de la Chambre des députés à la suite de la révélation de l’affaire des fiches (enquête confiée clandestinement à la loge du Grand-Orient de France sur les pratiques religieuses des officiers supérieurs, en vue de favoriser l’avancement des officiers anticléricaux ou au moins républicains). L’incident attise le conflit entre le gouvernement républicain d’Émile Combes et l’Église. André est poussé à la démission, précédant de peu la chute d’Émile Combes dont le remplacement par Maurice Rouvier à la présidence du Conseil conduira à la loi de séparation de l’Église et de l’État.

4 novembre 1918 : assaut de la forteresse de Quesnoy (Nord Pas-de-Calais).

L’offensive dite « de la victoire » se poursuit sur tout le front de l’Ouest. Dans les Flandres, les troupes britanniques piétinent devant les anciennes places fortes de Vauban. La ville fortifiée du Quesnoy est finalement prise d’assaut comme au Moyen-âge à l’aide de simples échelles, par des éléments néo-zélandais de l’ANZAC…. C’est le même jour mais 10 km au sud à Ors, près du Cateau-Cambrésis que tombe le lieutenant et poète anglais Wilfred Owen. Blessé, cité pour acte de bravoure au feu, il détestait autant le pacifisme que la guerre. Il a composé quasiment tous ses poèmes au front et est considéré comme le plus grand poète anglais du conflit.

4 novembre 1918 : assaut de la forteresse de Quesnoy (Nord Pas-de-Calais).

L’offensive dite « de la victoire » se poursuit sur tout le front de l’Ouest. Dans les Flandres, les troupes britanniques piétinent devant les anciennes places fortes de Vauban. La ville fortifiée du Quesnoy est finalement prise d’assaut comme au Moyen-âge à l’aide de simples échelles, par des éléments néo-zélandais de l’ANZAC…. C’est le même jour mais 10 km au sud à Ors, près du Cateau-Cambrésis que tombe le lieutenant et poète anglais Wilfred Owen. Blessé, cité pour acte de bravoure au feu, il détestait autant le pacifisme que la guerre. Il a composé quasiment tous ses poèmes au front et est considéré comme le plus grand poète anglais du conflit.

4 novembre 1956 : l’armée soviétique mâte la révolution hongroise (Budapest).

Cherchant à s’échapper de l’emprise soviétique, les Hongrois font pression sur leur nouveau chef du gouvernement, Nagy. Ils réclament plus de liberté et obtiennent même la sortie du pacte de Varsovie. C’en est trop pour Moscou qui envoi 2000 chars rétablir l’ordre chahuté depuis le 23 octobre. La répression fait de nombreux morts (2 à 3000) dans la capitale et en province. Nagy est fusillé en 1958. L’Occident proteste mais n’intervient pas : la guerre froide bat son plein.

4 novembre 1970 : Concorde passe Mach 2.

Pendant 53 minutes, le supersonique franco-britannique vole à 2469 km/h. Les premiers vols supersoniques ont débuté en 1969. Le record de vitesse est atteint à Mach 2,23 (2377 km/h) en mars 1974. Le Concorde était le seul avion commercial capable de faire traverser l’Atlantique à 100 passagers en 3 heures.

4 novembre 1979 : prise d’assaut de l’ambassade américaine de Téhéran (Iran).

Les Iraniens séquestrent jusqu’en 1981 les 52 américains de l’ambassade.

4 novembre 1982 : Volkoff, prix de l’Académie française (Paris).

Vladimir Volkoff reçoit le Grand prix du roman de l’Académie française pour « Le montage ». Le roman décrit les mécanismes de l’infiltration soviétique dans le monde de la presse occidentale.

Écrivain français (né à Paris en 1932) d’origine russe, il est l’auteur de très nombreux ouvrages sur le monde du renseignement, la désinformation et d’une manière générale sur la difficulté d’agir sans se corrompre.

Docteur en philosophie, professeur d’anglais et de russe, Volkoff était chrétien. Après ses études à la Sorbonne, il sert en Algérie en tant qu’officier renseignement (1957 – 1962). Il passe ensuite quelques années aux États-Unis où il commence à publier. Revenu en France dans les années 70, il devient un des écrivains français les plus pertinents sur la lutte secrète des blocs durant la Guerre Froide.

Quelques ouvrages ont fait date : « le retournement » (1979), « le montage » (1982 grand prix de l’Académie française), « la désinformation, arme de guerre » (1984), « le professeur d’histoire » (1985), « le bouclage » (1990), « le Berkeley à cinq heures » (1993),  « l’enlèvement » (2000), « L’hôte du Pape » (2004), …

Il publiait aussi dans la collection de la bibliothèque verte et sous le nom d’emprunt Lieutenant X, la fameuse série « Langelot » qui avec sa quarantaine d’aventures a bercé l’adolescence de quelques générations de futurs militaires.

4 novembre 1995 : assassinat du Premier ministre israélien (Tel Aviv – Israël).

Yitzhak Rabin reçoit 2 balles dans le dos tirées par un juif extrémiste alors qu’il vient de prononcer un discours en faveur de la paix.

 

 




Chronique historique : 1er novembre

2112019

1er novembre : Toussaint.
Et donc fête des saints-patrons des armées, directions et services du ministère des Armées.
EN SAVOIR PLUS : https://dioceseauxarmees.fr/

1er novembre 1750 : noblesse acquise.
Par un édit royal, Louis XV fonde et établit une noblesse militaire pour les officiers ayant atteint le grade de général ainsi que pour les capitaines dont le père avait lui-même été capitaine.
Outre le grade de général qui donne la noblesse héréditaire immédiatement, cette même noblesse héréditaire peut aussi être acquise par la possession de l’ordre de Saint Louis sur trois générations successives pour les officiers catholiques ayant servi 30 ans et ayant eu une commission de capitaine durant 20 ans. Ce nombre d’années décroît pour les officiers lieutenant-colonel et colonel. De plus, si le capitaine mourait au combat ou recevait une blessure le réformant, il était censé avoir accompli ses trente ans de service. La noblesse devient héréditaire pour la troisième génération.
Cet édit sera complété par celui de janvier 1752. Cependant, plusieurs édits datant de la fin du règne de Louis XVI vont restreindre les conditions d’admission au grade de capitaine et ainsi réduire le nombre de personnes pouvant accéder à la noblesse héréditaire selon l’édit du 1er novembre 1750.
Peu de familles ont pu accéder à la noblesse par 3 générations de Saint-Louis.

1er novembre 1918 : Belgrade libérée (Serbie actuelle).
Un détachement serbe inséré au sein des armées alliées d’Orient entre dans Belgrade dévastée et abandonnée par les Autrichiens et Allemands. La Serbie est le pays détenant le triste record de mortalité durant la Première guerre mondiale : plus du tiers de sa population est décédé (1,2 M de morts pour moins de 3 M d’habitants en 1914).

1er novembre 1954 : Toussaint rouge en Algérie.
Une vague d’attentats répartis sur les 3 départements français d’Algérie coute la vie à 10 personnes. C’est la date généralement choisie pour faire débuter la guerre d’Algérie. L’Algérie commémore ce jour comme étant celui de la Révolution et l’une des 3 fêtes nationales (Les autres étant : Indépendance le 5 juillet, Sursaut national le 19 juillet)
EN SAVOIR PLUS : https://www.herodote.net/1er_novembre_1954-evenement-19541101.php

1er novembre 1993 : entrée en vigueur du traité de Maastricht.
La CEE devient officiellement l’Union européenne.




Chronique historique : 31 octobre

2112019

31 octobre 1664 : retrait de Djileli (actuelle Algérie).
Pour enrayer la piraterie maritime sévissant en Méditerranée, le jeune roi Louis XIV ordonne à François de Vendôme, duc de Beaufort de prendre pied sur la côte nord-africaine et d’y construire une base avancée d’où pourront partir ses vaisseaux. La flotte est commandée par le chevalier Paul. Si la prise de Djileli se déroule parfaitement en juillet 1664 avec un contingent de 4000 hommes, la consolidation de cette force est compromise par les attaques incessantes des Maures et Kabyles ainsi que la maladie qui ravage le camp fortifié. Les Français rembarquent en abandonnant les pièces d’artillerie et de nombreux blessés intransportables. Au retour et en arrivant au large des iles d’Hyères, le vaisseau La Lune, très endommagé, sombre en emportant 700 hommes. Même si quelques grands noms ont participé à l’opération (Chevalier Paul, Duquesne, duc de Beaufort,…), ses résultats peu glorieux expliquent les rares commentaires subsistant.

31 octobre 1912 : Lyautey à l’Académie française.
Pas encore maréchal de France (1921), Hubert Lyautey est brillamment élu à l’Académie française (fauteuil 14) à l’âge de 58 ans. Il lui faudra attendre la fin de la Première Guerre mondiale – durant laquelle il occupera notamment les fonctions de ministre de la Guerre – pour y être reçu et rejoindre les Immortels (8 juillet 1920). C’est l’historien moderniste Mgr Louis Duchesne qui prononce son discours de réception. Trois ans plus tard, Lyautey est élu membre titulaire de l’Académie des sciences d’outre-mer. Le voilà à la fois pleinement reconnu pour ses qualités d’écrivain ainsi que pour son rôle de pacificateur qu’il exercera de l’Algérie au Maroc, en passant par l’Indochine et Madagascar.

31 octobre 1952 : première explosion d’une bombe à hydrogène (Ilot Elugelab – Iles Marshall).
Le prototype expérimental de la bombe à fusion est testé avec succès par les Américains dans les iles Marshall. L’ilot est vaporisé dans l’explosion d’une puissance de 10,4 mégatonnes. La bombe H est aussi appelée thermonucléaire.

31 octobre 2013 : mort de Gérard de Villiers (Paris).
Le créateur de SAS, série de romans d’espionnage mettant en scène Malko Linge le fameux prince mais néanmoins espion à la solde de la CIA, aurait 91 ans aujourd’hui. Avec à son actif 200 ouvrages et au moins 100 millions d’exemplaires vendus dans le monde depuis 1965, Gérard de Villiers est l’un des écrivains français les plus connus et les plus lus. Considéré par beaucoup comme un auteur de littérature de gare à cause d’un style expéditif et de ses répétitives scènes torrides, il a cependant fait l’objet d’un article élogieux du New York Times en janvier 2013 le qualifiant d’auteur de romans d’espionnage le mieux informé, tant ses ouvrages sont géopolitiquement solides et certains même, prophétiques. Le général Rondot le présente comme un « homme au courage physique à la limite de l’inconscience » et Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères comme « extrêmement intéressant, avec un œil et un flair incroyables ».




Chronique historique : 30 octobre

2112019

30 octobre 1451 : naissance de Christophe Colomb (Gène).
En l’absence d’un acte de naissance en bonne et due forme, les historiens estiment que le découvreur du Nouveau Monde est génois.
La tradition en Corse certifie qu’il est né à Calvi.

30 octobre 1813 : bataille de Hanau (Allemagne).
Après la défaite de Leipzig, l’Empereur ne peut envisager d’autre scénario que celui de fin 1812 : se regrouper en France, pour reprendre des forces pour poursuivre la lutte. Mais, les conditions ont évolué : la Grande Armée est en majeure partie une armée de conscrits et la Confédération du Rhin a volé en éclats (les Saxons passent à l’ennemi au beau milieu de la bataille des nations). L’extrême jeunesse du soldat français a pour conséquence  de transformer une retraite en déroute et les débris de l’armée française (environ 70 000 hommes en armes et 30 000 hommes désarmés et débandés) s’étalent sur deux jours de marche. Quant aux alliés d’hier, ils dressent à Hanau un verrou, composé de troupes Austro-Bavaroises commandées par le général de Wrède auxquelles s’ajoute une force Russo-autrichienne, destiné à interdire le retour de l’armée française sur le sol de France. Environ 45 000 coalisés prétendent disputer le terrain à 17 000 Français, principalement des troupes de la Garde impériale. Un instant indécis, le sort de la bataille est décidé par une charge de la cavalerie de la Garde. La route qui mène à la France est sauvée. La garde d’honneur est un sujet relativement peu étudié. L’ouvrage de référence reste celui du LCL Housset La garde d’honneur.

30 octobre 1836 : coup d’État manqué de Louis Napoléon Bonaparte (Strasbourg).
Avec quelques hommes, le neveu de Napoléon 1er venu de Suisse où il réside avec sa mère, tente de soulever la garnison de Strasbourg et notamment le 4e RA où a servi son oncle. Il pensait gagner Paris et rallier à lui progressivement la population. Le flop est total. Le roi Louis-Philippe, plutôt que de laisser agir la justice, le fait embarquer pour les États-Unis. Louis-Napoléon Bonaparte tentera un nouveau coup d’État en Août 1840 à Boulogne sur Mer et sera cette fois condamné à vie et incarcéré. Il s’évadera au bout de 6 ans de captivité.

30 octobre 1910 : décès d’Henri Dunant (Suisse).
Homme d’affaire d’origine suisse naturalisé français, Dunant est à l’origine de la création de la Croix rouge. Horrifié par la quasi absence de soutien sanitaire aux blessés de la bataille de Solférino (1859), il initie le mouvement qui donnera naissance à la Croix rouge. Il est le premier lauréat du prix Nobel de la Paix (1901).

30 octobre 1918 : armistice de Moudros (Ile de Lemnos – Grèce).
L’empire ottoman signe l’armistice mettant fin à sa participation au conflit aux côtés des Empires centraux. Les Bulgares avaient fait de même un mois plus tôt, bousculés par l’offensive de Franchet d’Esperey.

30 octobre 1938 : “la guerre des mondes” diffusée par C.B.S (côte Est des Etats-Unis).
Le jeune acteur réalisateur, Orson Welles (23 ans), adapte pour la radio CBS le roman de son homonyme H.G Wells, “La guerre des mondes” et le diffuse en simulant une interruption de programme et sans prévenir qu’il s’agit d’une fiction.
Cherchant la célébrité, Orson Welles a exagéré au fil du temps le nombre de cas réels de panique causés par la pièce radiophonique. L’épisode est aujourd’hui ancré dans la mémoire comme ayant provoqué la terreur de la population de la côte Est.




Mort du général d’armée (2s) Wilfrid Boone

29102019

Le général d’armée (2s) Wilfrid Boone Arbod Borssat de Lapérouse, ancien gouverneur militaire de Lyon vient de mourir dans sa 97ème année après un magnifique parcours d’officier.

Ses lettres sur le commandement ont marqué les jeunes officiers de toute une génération.

Le site « maréchal un jour » du général J-F Delochre lui rend hommage :

http://marechalunjour.unblog.fr/2019/10/29/deces-dun-grand-soldat/




Chronique historique : 28 octobre

29102019

28 octobre 1696 : naissance de Maurice de Saxe à Goslar (Saxe, Allemagne).

Futur maréchal de France.

28 octobre 1806 : victoire de Prentzlow (Prusse).

« La plus belle charge que j’ai jamais vue ! » aimait à dire le général, futur Prince Murat qui pourtant à Eylau (février1807) mènera la plus grande charge de cavalerie de l’histoire (12 000 cavaliers !). A Prentzlow,  les dragons de la Grande Armée, conduits par les généraux Grouchy et Beaumont sont éclairés par la cavalerie légère (la brigade infernale) du général Lassalle et balaient les forces du prince prussien Auguste de Hohenlohe. Tout ce qui avait échappé des Gardes du roi de Prusse à la bataille d’Iéna tombe entre les mains des Français : 16 000 fantassins presque tous gardes ou grenadiers, 6 régiments de cavalerie, 45 drapeaux et 64 pièces d’artillerie attelées (d’après le 22ème bulletin de la Grande Armée)

28 octobre 1839 : passage des « Portes de fer » (Algérie).

Le duc d’Orléans, fils du roi Louis-Philippe, traverse le défilé des « Portes de fer » afin d’établir une liaison entre Alger et Constantine. Abd el-Kader dénonce cette intrusion sur son territoire et en prend prétexte pour annoncer le 18 novembre 1839 la reprise de la guerre sainte (jihad ou djihad) au général Bugeaud, de retour en Algérie.

28 octobre 1904 : début de l’affaire des fiches (Assemblée nationale – Paris)

  Le député Jean Guyot de Villeneuve, renseigné par Jean-Baptiste Bidegrain, secrétaire adjoint du Grand Orient, interpelle le gouvernement sur le fichage des officiers par le Grand Orient à la demande du ministre de la Guerre, le général André.

28 octobre 1922 : marche sur Rome (Italie).

Mussolini et ses Chemises noires impressionnent le gouvernement italien. Cet évènement est considéré comme l’avènement du fascisme en Italie.

28   octobre 1950 : le service militaire français passe de 12 à 18 mois (France).
28   octobre 1955 : naissance de Bill Gates (Seattle – États-Unis). 

Fondateur et PDG du   groupe informatique Microsoft. L’une des plus grosses fortunes mondiales.   Retraité depuis 2014.

28 octobre 1962 : référendum sur l’élection présidentielle.

Les Français approuvent à 62% par référendum, l’idée de l’élection du Président de la République au suffrage universel direct. Les présidents de la République française sont élus au suffrage universel depuis 1848.




Chronique historique : 27 octobre

28102019

27 octobre 1870 : le maréchal Bazaine capitule à Metz.

L’armée du Rhin que commande Bazaine est forte de 180 000 hommes. Aussi, lorsqu’il décide à la surprise générale de s’enfermer dans Metz, il compromet les chances françaises de briser l’offensive prussienne. Déjà critiqué pour avoir choisi de rompre le combat à la bataille de St Privat-Gravelotte (18 août), il déclenche contre lui la fureur de ceux qui continuent à se battre et notamment de Gambetta occupé à lever des armées en province après son évasion de Paris en ballon libre (fourni par le Génie). L’attitude étrange de Bazaine s’expliquerait par son hostilité au régime républicain qui vient de prendre le pouvoir à Paris à la suite de la reddition de Napoléon III (2 septembre).

Pour l’anecdote : le gérant du mess à Saint-Cyr était surnommé Bazaine… (gérant du mess = J’ai rendu Metz).

27 octobre 1918 : démission du général Ludendorff.

 Le chef d’état-major des armées allemandes, conscient de la défaite inéluctable, présente sa démission.

27 octobre 1981 : whiskey on the rocks (côte suédoise).

En pleines manœuvres navales suédoises, le sous-marin soviétique S-363 de la classe Whiskey s’échoue sur des hauts-fonds en vue de la plus grande base navale du pays et donc à l’intérieur des eaux territoriales. L’incident crée une très forte tension internationale jusqu’à ce que le sous-marin soit remorqué par les Suédois (le 6 novembre) dans les eaux internationales où il est pris en charge par la flotte soviétique. Des inspections de la coque depuis l’extérieur du sous-marin ont permis aux spécialistes suédois de détecter des traces d’uranium 238 à l’avant du navire qui dans un premier temps à fait penser à la présence de torpilles nucléaires. Or l’U 238 était utilisé par les soviétiques dans la fabrication des enveloppes compte tenu de sa densité et pas dans celle d’une charge nucléaire.

 

 




Chronique historique : 26 octobre

28102019

26 octobre 1440 : exécution de Gilles de Rais (Nantes).

Gilles de Montmorency-Laval, baron de Retz était Maréchal de France, Chambellan du roi et héros de nombreuses batailles aux côtés de Jeanne d’Arc (siège d’Orléans, Patay,…).

Eloigné de la cour royale au moment où il hérite de la fortune de son grand-père et tuteur (1432), son désœuvrement conjugué avec sa nouvelle richesse le conduisent à laisser libre court à un sadisme criminel à l’encontre de centaines d’enfants ayant le malheur de le croiser autour de ses châteaux en Vendée.

Repéré à force de disparitions inexpliquées sur ses terres, il est arrêté et jugé. Après des aveux circonstanciés dont l’horreur autant que la contrition émeuvent l’audience, il est pendu puis brulé.

26 octobre 1813 : bataille de Chateauguay (actuel Canada).

Une troupe de 1800 voltigeurs canadiens et amérindiens repoussent avec succès l’attaque de 3000 américains. La bataille fait partie des événements fondateurs du Canada.

26 octobre 1942 : bataille navale de Santa Cruz (Pacifique Sud).

Durant la bataille pour le contrôle de Guadalcanal, deux Task Forces américaines interceptent une flotte japonaise dont la mission est de débarquer des renforts à Guadalcanal. Les Japonais détruisent le porte-avions américain Hornet et endommagent gravement deux autres navires. Ils perdent cependant plus de 100 avions dans le combat et doivent renoncer à secourir Guadalcanal.

Comme pour la bataille de la mer de Corail (mai 1942), les flottes se sont combattues uniquement grâce à leurs avions embarqués sans jamais être à portée de tirs directs.

26 octobre 1966 : incendie à bord de l’USS Oriskany (Golfe du Tonkin).

Des fusées éclairantes se déclenchent à bord du porte-avions américain entrainant un incendie géant. 43 morts, 4 avions détruits. L’incendie aurait été causé par un départ accidentel de roquettes air-sol restées actives sous les ailes des avions stockés sur le parking du pont d’envol. Le lieutenant John Mac Cain, futur prisonnier de guerre du Vietminh et futur sénateur de l’Arizona était présent à bord.

26   octobre 2002 : mort du général d’armée Jacques Massu.

Mort à 94 ans, le   général Massu était un « très grand soldat qui fut de tous les combats de la   France contemporaine* » et « plaça l’obéissance à la République au premier   rang de ses devoirs* ».

Ancien du Prytanée,   saint-cyrien, il choisit l’infanterie coloniale et s’est illustré sur   quasiment tous les théâtres d’opérations de la France en 40 ans de services :   seconde guerre mondiale, guerre d’Indochine, guerre d’Algérie et crise de Suez.   En 1940, Massu répond, parmi les tout premiers, à l’appel du 18 juin, en   ralliant la France libre avec ses hommes dès août. Il est alors capitaine à   la tête de la 6e compagnie du régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad ;   il sera fait Compagnon de la Libération.

Le 13 mai 1958, alors   que la foule a envahi le siège du gouvernement général à Alger, Massu est le   seul, grâce à sa popularité (il venait de remporter la bataille d’Alger avec   la 10ème Division Parachutiste), à pouvoir se faire entendre ; il   prend la tête du Comité de salut public et se prononce publiquement en faveur   du retour au pouvoir du général de Gaulle. Il reconnaîtra en 2000, à la suite   de l’affaire Aussaresse et l’accusation d’emploi de la torture durant cette   bataille, que l’ « on aurait pu s’en passer ».

Parfois appelé le   « grognard du gaullisme », Massu tout en étant un fidèle de de Gaulle ne lui   ménageait pas non plus ses critiques notamment à propos de l’Algérie : il fut   rappelé en France métropolitaine alors qu’il était chef des forces à Alger,   pour être sorti de son devoir de réserve en janvier 1960.

C’est néanmoins auprès   de lui que le général de Gaulle cherchera un appui lors des émeutes de mai   1968 alors qu’il commande les Forces françaises en Allemagne.

* Communiqué du   président J. Chirac à la mort de Massu.

26 octobre 2002 : assaut du théâtre Doubrovsky (Moscou).

Les forces spéciales russes donnent l’assaut au théâtre où le commando tchéchène de Movsar Baraïev retient en otage depuis le 23 octobre environ 900 personnes. Un gaz paralysant répandu  juste avant l’attaque tue 169 personnes dont 42 terroristes.







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