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Chronique historique : 20 septembre

23092019

20 septembre 52 (avant Jésus Christ) : reddition de Vercingétorix à Alésia (date probable – lieu probable à Alise Sainte Reine – Bourgogne).

 Après l’éprouvante bataille de Gergovie durant laquelle il malmène les troupes de César, Vercingétorix commet l’erreur de se retrancher sur le point haut d’Alésia (oppidum en Côte d’or) avec ses 92 000 hommes. César ne disposant que de 70 000 fantassins (10 légions) et de 10 000 cavaliers germains ne peut donner l’assaut et met donc le siège au camp retranché gaulois qui finit par manquer de vivres. Vercingétorix tente de sortir du piège mais est contenu par les savantes défenses intérieures érigées par César (16 km de fossés et palissades – contrevallations).

L’armée gauloise de secours (240 000 hommes !) ne parvient pas à profiter de sa supériorité numérique et fuit finalement devant les cavaliers germains après s’être épuisé contre le périmètre de défense extérieur (21 km de circonvallations).

La maîtrise de la poliorcétique par César et la discipline des troupes romaines ont compensé leur faiblesse numérique. Vercingétorix décide de se rendre à César. Trois siècles de paix relative débutent en Gaule romaine.

20 septembre 1187 : début du siège de Jérusalem par Saladin.

Vaincus à Hattin (3 juillet), les Croisés ne vont résister au siège de Saladin que quelques semaines. La ville se rend le 2 octobre.

20 septembre 1565 : massacre des Huguenots du Fort Caroline (Floride – États-Unis).

 Sous l’impulsion de l’amiral Gaspard de Coligny, une petite colonie protestante française est fondée au nord de la Floride espagnole. Cependant, Philippe II ordonne de chasser tout intrus de cette province. Défendu par 200 à 250 colons, le fort est rapidement submergé par l’ennemi et tous les prisonniers massacrés, sauf 50 femmes et enfants. Cette tragédie met fin à la présence française dans cette partie des futurs États-Unis jusqu’à la reprise de Pensacola en 1719 (abandonnée en 1726).

20 septembre 1792 : bataille de Valmy.

Les généraux Kellermann et Dumouriez obligent le duc de Brunswick à se replier contre toute attente. En effet, les troupes aguerries de l’ennemi auraient dû, en toute logique, bousculer les Français et gagner Paris. La bataille se limite donc à un échange d’artilleries relativement peu meurtrier. L’enthousiasme patriotique des français suscité par la bravoure de Kellermann, la dysenterie chez les austro-prussiens et l’artillerie récente créée par Gribeauval peuvent, entre autres raisons, expliquer la retraite des troupes venues au secours de la monarchie française. Elle est devenue le symbole de la victoire obtenue par le sursaut des citoyens prenant les armes.

20 septembre 1854 : bataille de l’Alma (Guerre de Crimée).

 Les franco-britanniques à peine débarqués à Eupatoria sont attaqués par les troupes de Menchikov au niveau de la rivière Alma. Bien qu’en infériorité numérique, les zouaves, coloniaux et légionnaires français ainsi que l’infanterie britannique, mettent en déroute les Russes. La statue du Zouave sous le pont de l’Alma à Paris rend hommage à la bravoure des zouaves qui lors de la bataille se sont particulièrement bien comportés. Les drapeaux des 1er BCP3e, 7e et 9e RIMa portent l’inscription Alma.

20 septembre 1979 : opération Barracuda (Centrafrique).

 Une intervention française provoque la chute de Bokassa 1er et la fin de son régime.

20 septembre  1984 : attentat à l’ambassade américaine de Beyrouth (Liban).

Une voiture piégée percute une installation diplomatique tuant 24 personnes dont l’ambassadeur américain.

 




Chronique historique : 19 septembre

19092019

19 septembre 480 (av Jésus-Christ) : bataille des Thermopyles (Grèce).

 Léonidas, le roi de Sparte avec 1000 de ses soldats (dont 300 combattants d’élite) et quelques troupes de 31 cités grecques résiste pendant 3 jours à la gigantesque armée perse de Xerxès (environ 100 000 hommes) dans le défilé des Thermopyles.

 Le courage, l’entraînement, les armes (lance légèrement plus longue que celle des Perses) et l’utilisation parfaite du terrain permettent aux hoplites de Léonidas de tenir en échec les assaillants. Les pertes subies par les troupes perses pour tenter de forcer le seul passage vers Athènes sont très lourdes et surtout disproportionnées jusqu’à ce que Éphialtès (un grec) trahisse la cause grecque en révélant à Xerxès l’existence d’un chemin de montagne contournant le défilé tenu par les Spartiates.

La résistance de Léonidas donne cependant aux Athéniens le temps d’évacuer la ville qui sera incendiée.

Les Grecs finissent par rejeter l’envahisseur durant l’année qui suit : dans un premier temps, la flotte athénienne bat celles des Perses à Salamine (île au large d’Athènes) puis la bataille terrestre de Platées met fin à la seconde guerre médique et ouvre l’ère classique dominée par Athènes. La bataille est à jamais célèbre et les vers du poète Simonide de Ceos, gravés sur le mont Kolonos le sont tout autant : « Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts pour obéir à ses lois ».

 N.B : la date de la bataille est incertaine. Pour certains en août et d’autres en octobre.

19 septembre 1356 : bataille de Poitiers.

Le Prince noir, fils d’Edouard III (Roi d’Angleterre) fait prisonnier le roi de France Jean II le bon au cours de la guerre de 100 ans. S’y distingue Philippe dit le Hardi, dernier fils du roi, qui lutte jusqu’au bout, comme il peut (il est encore enfant) : « Père, gardez-vous à gauche, gardez-vous à droite ! ».

Il sera le premier de cette lignée des ducs de Bourgogne dont la destinée et la fortune ne souriront guère à celles du royaume jusqu’à ce que Louis XI vienne à bout du dernier d’entre eux, Charles le Téméraire.

19 septembre 1691 : combat de Leuze (Belgique).

« Après la prise de Mons par Louis XIV en avril, la campagne de 1691 ne connaît pas de grande avancée sur le front des Pays-Bas espagnols. Le maréchal de Luxembourg, qui commande l’armée de Flandre, guette toutefois un faux pas de l’ennemi et parvient à surprendre avec un corps de cavalerie l’arrière-garde des alliés alors qu’elle traverse le ruisseau de La Catoire à Leuze-en-Hainaut. Luxembourg décide d’attaquer sans attendre de renforts et se trouve en nette infériorité numérique puisqu’il affronte 75 escadrons avec les 28 qu’il a à sa disposition. Mais la fermeté et l’intrépidité de la cavalerie de la Maison du roi compensent la faiblesse de cet effectif. Les Français chargent à plusieurs reprises l’épée à la main et sans tirer un coup de feu. Villars témoigne de la violence de l’affrontement : « L’on marcha aux ennemis et la charge fut peut-être la plus violente que l’on ait vue de la guerre. Il est rare que des escadrons soient aussi longtemps mêlés sans se faire plier. Il fallut presque tuer le premier rang à coups d’épée et le second pour les renverser ».

Les pertes sont nombreuses dans les deux camps (650 tués ou blessés sur 2 500 sabres du côté français). Louis XIV fait frapper une médaille à la gloire de ses gardes du corps pour célébrer ce combat qui n’a qu’un impact limité sur le cours de la campagne, mais qui rencontre un écho d’autant plus important qu’il illustre avec éclat le panache et la bravoure d’une cavalerie française qui se voit comme l’incarnation des vertus chevaleresques à une époque où elle ne joue plus le premier rôle dans la bataille ».

19 septembre 1759 : chute de la ville de Québec (actuel Canada).

Assiégée par la flotte britannique depuis deux mois, Québec ne remplit plus sa fonction de porte et surtout de poumon pour la Nouvelle-France et ne permet donc plus l’acheminement des renforts par bateau. J-B de Ramezay signe la reddition des 15 000 colons. Montréal, plus en amont sur le Saint Laurent, tombe quelques mois plus tard. La Nouvelle France est officiellement cédée aux britanniques en 1763.

19 septembre 1870 : début du “siège” de Paris.

Alors que le dernier réseau télégraphique parisien est coupé, les troupes de la Confédération du Nord et de la Bavière (abusivement appelées les Prussiens), commencent à bloquer les accès à la ville.

Le siège ne commencera que le 5 janvier 1871. En effet, selon le sens militaire du terme, un siège implique une ouverture de la tranchée, une création de parallèles, l’installation de batteries de siège (qui, pour des problèmes logistiques, sera très tardive) et finalement des tirs sur la ville.

Le premier obus tiré sur Paris intra-muros a lieu le 6 janvier 1871 à une distance de 7500 m par la batterie n° 8 (canons de 155mm) située au sud-ouest de la capitale. Le siège va durer plus de 4 mois.

19 septembre 1892 : combat de Dogba (actuel Bénin).

Durant la guerre du Dahomey, le roi Behanzin à la tête d’une armée Fon (équipée d’armes anglo-saxonnes) attaque la colonne expéditionnaire du colonel Alfred Dodds. Le combat dure 5 heures et est acharné, les amazones de Behanzin (guerrières formées au combat dès l’enfance) entraînant l’armée fon. Dodds repousse l’attaque grâce au fusil Lebel ne perdant que 5 hommes dont le commandant Faurax qui donnera son nom au fort construit sur place. Behanzin perd 132 combattants.

19 septembre 1914 : bombardement de la cathédrale de Reims.

Prétextant que les tours de la cathédrale servent de point d’observation pour l’artillerie française, l’armée allemande cause de très graves dommages au sanctuaire des sacres des rois de France. Accueillant un hopital de campagne dans la nef, la plupart des bléssés, français et allemands sont morts écrasés ou brûlés lorsque la nef s’est effondrée.

Au total, 350 obus ont atteint l’édifice provoquant outre les dégâts matériels un tollé général qui alimentera l’image du « barbare allemand ».

19 septembre 1980 : décès du général Martial Valin

Né le 14 mai 1898 à Limoges, Martial Valin s’engage dans les rangs de l’armée française pendant la Première Guerre mondiale et rejoint le 4e régiment de dragons en 1917.

Réussissant la même année le concours d’entrée à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, il sert ensuite dans différents régiments de cavalerie.

C’est en 1926 qu’il choisit l’armée de l’air. D’abord observateur, il devient pilote dès 1928 et se spécialise dans le bombardement et le vol de nuit.

En 1940, il est promu colonel et rallie la France libre puis développe et dirige les Forces aériennes françaises libres (FAFL) avant de les commander en juillet 1941.

Promu général, il réorganise le transport aérien militaire ainsi que les unités parachutistes. Jusqu’en 1944, tout en étant le commandant des Forces aériennes françaises en Grande-Bretagne, il est chef d’état-major général adjoint de l’armée de l’air et chef de la mission de l’air à Londres. En août 1944, il participe à la Libération de Paris à la tête des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Chef d’état-major de l’armée de l’air de 1944 à 1946, puis chef de la délégation militaire française aux Nations unies, il est promu général d’armée aérienne et nommé Inspecteur général de l’armée de l’air de 1947 à 1957.

Il reste le seul général de l’armée de l’air à avoir été maintenu sans limite d’âge dans l’état-major général, pour avoir commandé en chef devant l’ennemi.

Le boulevard qui passe devant l’Hexagone Balard, siège de nombreuses emprises du ministère des armées à Paris, porte son nom.

19 septembre 2014 : première frappe aérienne française effectuée contre Daech (Irak).

Deux Rafale de la BA 104 (forces françaises aux EAU) délivrent 4 GBU 12 sur un bâtiment tenu par Daech dans la région de Mossoul. Cette première frappe marque le début de l’engagement français contre Daech au Levant.

 

 



Chronique historique : 18 septembre

18092019

18 septembre 1811 : création du bataillon de sapeur-pompier de Paris.

Napoléon Ier fâché par le manque de professionnalisme et de réactivité des Garde-pompes (corps civil créé en 1716) notamment lors de l’incendie de l’ambassade d’Autriche (juillet 1810), décide de créer un bataillon militaire de sapeur-pompier sous l’autorité du préfet de Paris. Il signe le décret que lui propose son ministre de l’intérieur, instaurant cette particularité qui est encore la solution permettant à la BSPP de remplir ses missions quotidiennes aujourd’hui.

18 septembre 1918 : Ernst Jünger décoré de la croix « Pour le mérite ».

Blessé 14 fois durant le conflit, Jünger s’est engagé dès 1914 et achève la guerre avec le grade de sous-lieutenant. Véritable héros de cette guerre, côté allemand, il est l’un des très rares à s’être vu décerner l’ordre Pour le mérite (médaille créée par Frédéric II en 1740 avec inscription en français). Auteur de nombreux ouvrages relatant son expérience de la guerre dont « Orages d’acier », « Lieutenant Sturm », « Boqueteau 125″,…son « Journal ». Il est mort en 1998 à 103 ans après s’être converti au catholicisme en 1996.

Son « Journal » éclaire son positionnement personnel durant la campagne de 1940 et révèle les sentiments surréalistes qu’elle lui inspire. Sa vision du Haut commandement allemand en France durant l’occupation est à lire.

Les lecteurs Français l’apprécient souvent plus que ne le font ses compatriotes Allemands et le considèrent de la même façon qu’un Maurice Genevoix ou Roland Dorgelès.

Lire l’ouvrage très intéressant de Bernard Maris, L’homme dans la guerre – Maurice Genevoix face à Ernst Jünger.

18 septembre 1986 : assassinat de l’Attaché de défense français (Liban – Beyrouth).

Le colonel Christian Gouttière meurt dans l’explosion de sa voiture devant l’ambassade française. Une voiture piégée est lancée contre la sienne au moment où il vient se garer comme tous les jours sur sa place de parking. Ce meurtre s’inscrit dans la série d’attentats que connait la France fin 1985 et durant 1986 que revendique le « Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient » ou « CSPPA ». Beaucoup d’observateurs désignent l’Iran de Khomeiny et expliquent ces actions dans le cadre du règlement de l’affaire Eurodif empoisonnant les relations France-Iran durant ces années-là.




Chronique historique : 17 septembre

17092019

17 septembre 1921 : exécution du « baron fou » (Sibérie).

 Général de cavalerie, le baron russe Roman von Ungern-Sternberg combat les troupes des bolcheviks dès 1917 en Sibérie. De 1917 à 1921, il se taille une réputation de légende tant chez ses hommes que chez l’ennemi. Considéré comme un dieu vivant de la guerre par certaines tribus mongoles ou comme un illuminé sanguinaire par les Bolcheviks, il aurait été livré par ses proches collaborateurs qui voulaient mettre un terme à la guerre qu’il menait selon des objectifs de plus en plus personnels. Il est fusillé à Novonikolaïevsk.

 Lire le roman Cour des mystères d’Hugo Pratt.

17 septembre 1944 : opération Market garden (Pays-Bas).

Les alliés lancent la plus grande opération aéroportée de l’Histoire (30 000 paras aérolargués et mis à terre par planeurs), dans le but de conquérir les ponts permettant la traversée des Pays-Bas (dont une partie a été inondée par l’occupant) et d’atteindre l’Allemagne. Malgré les succès initiaux à Eindhoven et Nimègue, l’audacieuse opération conçue par le général Montgomery est un échec coûteux sur le plan humain. Le dernier pont à Arnhem n’a pas pu être atteint par la composante blindée avant que les paras britanniques, légèrement équipés, ne soient réduits par les forces allemandes, malgré une résistance désespérée longue d’une semaine. Le cinéaste et acteur britannique Richard Attenborough a rendu célèbre cet épisode de la Seconde guerre mondiale en glorifiant la résistance des paras britanniques dans le film Un pont trop loin avec une distribution prestigieuse (James Caan, Sean Connery, Michael Caine, Dirk Bogard,…).

17 septembre 1986 : attentat rue de Rennes (Paris).

Une série d’attentats revendiqués par des mouvances islamistes ébranle la capitale depuis quelques mois et tue de nombreuses personnes. 7 morts rue de Rennes.

17 septembre 1996 : échouage d’un sous-marin de poche nord-coréen (Gangneung – Corée du Sud).

La récupération d’un commando des forces spéciales nord-coréennes entraine l’échouage du sous-marin de poche Song-O (35 m de long) sur une plage sud-coréenne. Sur les 26 hommes à bord, 2 survivent à la chasse à l’homme que déclenche Séoul lorsque l’affaire éclate. L’équipage, peu rompu aux exfiltrations terrestres se suicide pour laisser une chance aux commandos. Ceux-ci tuent dans leur fuite une dizaine de sud-coréens mais sont abattus sauf un qui est fait prisonnier et un autre qui se serait échappé. L’épisode survient alors que des pourparlers étaient engagés pour signer un traité de paix. Le traité a finalement été signé en octobre 2007 sans pour autant mettre fin à la guerre et qui n’empêche pas la Corée du Nord de continuer à maintenir la pression sur son voisin du Sud (et le reste du monde …) à travers des incidents militaires frontaliers. Le Song-O est maintenant exposé à Gangneung.

 




Chronique historique : 16 septembre

16092019

16 septembre 1873 : les troupes allemandes évacuent la France.

L’évacuation de Verdun par les troupes allemandes marque la fin de l’occupation militaire à la suite de la défaite de 1871, à l’exception de l’Alsace-Moselle, annexée. La rançon exigée par Bismarck est de 5 milliards de Franc-or, soit environ 15 milliards d’Euros. Un emprunt d’État a été levé pour collecter les fonds. En quelques jours, l’emprunt est couvert 4 fois… !

16 septembre 1896 : le général Gallieni nommé gouverneur de Madagascar.

 Fort de son expérience indochinoise (92-96), le général Gallieni applique à la « Grande Ile », Madagascar, les principes coloniaux qu’il a testés avec succès en Extrême-Orient. Il pacifie progressivement l’île, nouvellement annexée par la France. Patiemment, intelligemment mais parfois fermement, il met en place tous les ingrédients qui feront de Madagascar une des plus belles réussites des coloniaux français (Troupes de Marine et Légion).  Un de ses grands subordonnés, le futur maréchal Lyautey, théorisera et développera ce qui jusqu’alors s’appelait le système Gallieni, la colonisation par « tâches d’huile ».

16 septembre 1914 : création du Canadian Aviation Corps ou CAC.

 Le colonel Sam Hughes crée la première et éphémère force aérienne militaire canadienne composée d’un officier et de 2 mécaniciens. Le seul avion de cette force est un biplan américain Burgess-Dunne, qui à son arrivée à Plymouth n’est pas considéré comme un avion de combat par les britanniques : le CAC a fait long feu et les volontaires pilotes canadiens sont intégrés au Royal Flying Corps. La Marine royale canadienne crée le Service aéronaval de la Marine royale du Canada en septembre 1918 puis la Force aérienne canadienne en 1920.

16 septembre 1914 : Jean Giraudoux est blessé (Vingré – Aisne).

Sous-lieutenant au 176e RI durant la bataille de la Marne, Giraudoux est atteint à la hanche par deux shrapnels qui ont été freinés par une liasse de feuilles où l’écrivain prépare ses écrits. Son régiment est ce jour-là quasiment anéanti sur les plateaux de l’Aisne. Après sa convalescence, il est transféré sur le front d’Orient et sera à nouveau blessé aux Dardanelles en 1915. Le futur auteur de « La guerre de Troie n’aura pas lieu » est fait chevalier de la légion d’honneur.

16 septembre 1918 : mort au combat du sous-lieutenant pilote Maurice Boyau (Mars-la-Tour).  

International français de rugby à 15, il évolue au Stade bordelais puis au Racing Club de France. Son palmarès compte un titre de champion de France en 1911, ainsi que 6 sélections en équipe de France en 1912 et 1913. D’abord affecté au 144e Régiment d’infanterie de Bordeaux, puis au 18e Escadron du train, il obtient son brevet de pilote en février 1916. En octobre, il est affecté à l’escadrille n° 77 dite l’escadrille des sportifs qui compte plusieurs champions de rugby, natation, course à pied et tennis. Alors qu’il vient de remporter sa 35 e victoire, il est abattu par un obus anti-aérien dans le ciel de Meurthe-et-Moselle.

16 septembre 1917: bataille de La Courtine (Creuse).

À la suite de l’abdication du Tsar en février, les deux brigades russes présentes sur le front de l’ouest forment des conseils de soldats (comme en Russie). Craignant une contagion dans l’armée française, l’état-major décide de les éloigner du front en les internant dans la Creuse, au camp de la Courtine. 10 000 soldats russes se mutinent alors contre l’ordre de Kérensky de rendre leurs armes aux autorités françaises. Jusqu’au 18 septembre, quatre bataillons d’infanterie français affrontent les mutins avec l’aide des soldats russes fidèles à Kerenski. Le général Comby dirige les opérations. Des meneurs sont fusillés. Beaucoup sont déportés aux travaux forcés en Algérie et attendront 1920 pour être rapatriés.

16 septembre 1940 : début de la Conscription aux États-Unis.

Le Selective And Training Service Act est signé par Roosevelt. Tous les hommes de 21 à 35 ans seront recensés pour débuter une montée en puissance de l’armée américaine. Les États-Unis n’entreront en guerre qu’après l’attaque de Pearl Harbour (7 décembre 1941) soit plus d’un an plus tard.




Chronique historique : 13 septembre

16092019

13 septembre 490 (avant Jésus-Christ) : bataille de Marathon (Grèce).

Le roi perse Darius 1er pour punir les cités grecques d’avoir soutenu la révolte qui gronde dans son empire, dépêche sa flotte en Grèce et fait débarquer entre 25 000 et 50 000 hommes face à la plaine de Marathon (à 42 km d’Athènes). Athènes décide d’attaquer pour se défendre et donne le commandement de ses troupes à l’un de ses stratèges, Miltiade. Les 10 000 Athéniens et 1000 Platéens attaquent les Perses en se laissant volontairement enfoncer au centre. Exploitant ce qu’ils pensent être une faiblesse, les Perses tombent dans le piège et sont attaqués sur deux fronts. L’armement et la tactique des hoplites athéniens font le reste : les Perses sont rejetés à la mer.

La flotte perse constatant l’échec du corps débarqué à Marathon file vers Athènes en doublant le cap Sounion pour emporter la décision. Mais l’armée de Miltiade les devance d’une heure, en rentrant à marche forcée, ce qui suffit pour défendre la ville préalablement alertée par le coureur Philipides.  

Lors de la bataille, 6 400 Perses meurent contre 192 Athéniens.

Sparte est arrivée en retard et n’a pas combattu. Elle se rattrapera 10 ans plus tard aux Thermopiles contre Xerxès. Sparte est arrivée en retard et n’a pas combattu. Elle se rattrapera 10 ans plus tard aux Thermopiles contre Xerxes.

13 septembre 1515 : début de la bataille de Marignan (Italie).

Le jeune François 1er 21 ans, décide de conquérir le duché de Milan et traverse les Alpes avec 60 000 hommes. Les Suisses, au service de Milan, les attendent sur l’habituelle route du mont Cenis, mais les Français passent par le col de Larche (Argentera) grâce aux sapeurs qui élargissent et carrossent le chemin. La bataille s’engage à la suite de une provocation alors que les Suisses, surpris, souhaitent parlementer. Pour sa première bataille, le roi français mène la charge à la tête de ses chevaliers. Le combat va durer jusqu’au lendemain, les belligérants dormant sur le champ de bataille. Le 14, à 11h00, 14 000 Suisses sont tombés (principalement du fait de l’artillerie) pour 8 000 Français. François 1er est adoubé, sur place, par le chevalier Bayard.

Lire « L’histoire oubliée des guerres d’Italie » de Jacques Heers.

13 septembre 1536 : levée du siège de Provence.

Durant la 8e guerre d’Italie (1535-1538), l’empereur Charles Quint chasse les troupes de François 1er du Piémont et décide d’envahir la Provence durant l’été. Son armée est obligée de quitter la région et de lever le siège de Marseille à cause de la tactique de la terre brulée et de la guérilla employée par le duc Anne de Montmorency que François 1er a dépêché dès que les Impériaux ont franchi les Pyrénées. Parallèlement, le roi de France a passé des accords avec Soliman II pour que sa flotte harcèle dans le golfe de Gênes les convois logistiques de Charles Quint.

A noter que la cathédrale de Toulon sera même transformée un temps en mosquée pour que les troupes de Soliman qui hiverne dans la région puissent se rendre au culte.

13 septembre 1759 : bataille des plaines d’Abraham (Québec).

Défaite française qui marque le début de la fin pour la Nouvelle France. Le général Montcalm meurt des suites de ses blessures le lendemain matin ainsi que son adversaire le général anglais Wolfe.

13
septembre 1812 : Napoléon 1er entre dans Moscou.

13 septembre 1956 : invention du premier disque dur par IBM (International Business Machine).

L’IBM 350 pèse une tonne et se compose de 50 disques rotatifs stockant 5 Mo (5 millions de caractères). IBM a réussi à en vendre plus de 1000 exemplaires  à 50 000 dollars l’unité entre 1957 et 1961. En 2008, la capacité de stockage des ordinateurs commercialisés atteint le  téraoctet (To ou 1000 milliards d’octets). Par comparaison, le prix du méga octet est passé de 10 000 $ (1957) à environ 0,00022 $.

 

 




Chronique historique : 12 septembre

12092019

12 septembre 1213 : bataille de Muret (près de Toulouse).

Simon de Montfort, chef de la croisade militaire venue du Nord (la France), bat le Comte de Toulouse, protecteur des hérétiques Albigeois. Et comme ce dernier est l’allié du Roi d’Aragon, la bataille signe l’élimination des prétentions de l’Aragon à exercer une suzeraineté sur le grand Languedoc (les comtés de Toulouse et de Foix, les vicomtés Trencavel, Béziers, Carcassonne, Albi, etc.).

Au plan militaire, les chevaliers français combattant avec un rapport de force très défavorable (1 contre 8) culbutent en une seule charge les Aragonais et les Toulousains qui les ont laissés bien imprudemment sortir de la ville, franchir le pont et se ranger en bataille dans la plaine : Pierre II d’Aragon, le vainqueur de Las Navas de Tolosa, ne doutant pas un seul instant de sa supériorité et souhaitant régler l’affaire en une seule bataille, a offert la bataille à Simon de Montfort lequel, acculé, ne pouvait que l’accepter. Le Comte de Toulouse lui avait pourtant conseillé de refuser la bataille et d’affamer les Français dans Muret. Le roi d’Aragon va le payer de sa vie. Au plan tactique, ce combat montre la supériorité incontestable de la France du nord sur celle du sud.

Pour aller plus loin :

En France, le droit d’ainesse donne aux châtelains les moyens d’entretenir une force militaire et crée une classe de chevaliers sans avoir qui gagnent leur vie de tournoi en tournoi et sont en conséquence très bien entrainés et prêts à toutes les aventures pour se tailler un fief. Ils fournissent le gros de l’ost en cas de guerre, parfois même comme « chevaliers soldés » c’est-à-dire comme des professionnels comparables à des mercenaires. Alors que dans le midi, l’héritage est partagé entre les co-héritiers et les fiefs ont ainsi plusieurs co châtelains, ce qui rend leur administration peu efficace et interdit d’en tirer une force militaire solide. Les châtelains, entretenus sur le fief, n’ont ainsi nul besoin de courir à la guerre. La société du midi est dite courtoise, les gens du Nord la disent efféminée et abâtardie.

12 septembre 1494 : naissance du futur roi François 1er (Cognac).

Fils de Charles d’Angoulême et de Louise de Savoie.

12 septembre 1683 : bataille de Kahlenberg (Autriche).

Une coalition européenne (avec un important détachement du roi de Pologne, Jean III Sobieski) défait l’armée ottomane qui assiégeait Vienne depuis 2 mois. La bataille de Kahlenberg a pour l’Europe centrale et orientale la même signification que Poitiers (732) en France.

12 septembre 1855 : le général Pélissier accède au maréchalat.

Napoléon III distingue Aimable Pélissier en apprenant la prise de Malakoff (Crimée). Saint-Cyrien et artilleur, Pélissier a fait partie de l’expédition d’Espagne (1823)  puis a gravi tous les échelons de la hiérarchie dans l’armée d’Algérie.

Officier particulièrement dur, il n’avait d’aimable que le prénom : l’un de ses soldats en Crimée, excédé, le met en joue et tire. Incident de tir, le coup ne part pas. Pélissier qui a tout vu, inspecte l’arme et constatant un manque d’entretien de l’arme punit le soldat pour ce motif… et celui-là seul.

12 septembre 1942 : Le RMS Lacona est coulé au large de l’île de l’Ascension. 

Alors qu’il pense avoir repéré un convoi anglais, le U-156 torpille le paquebot chargé de civils, de soldats britanniques et de prisonniers italiens. Le commandant du sous-marin, constatant son erreur, prévient son amirauté. Afin de sauver le maximum de passager, il lance un message en clair à tous les navires croisant dans les environs. Le U-156, U-506 et U-507 chargent les rescapés après avoir hissé le pavillon de neutralité à la croix rouge. Ceci n’empêche pas le U-156 d’être la cible d’une attaque délibérée d’un B-24 ayant reçu l’ordre de le couler. L’amirauté allemande ordonne alors d’abandonner les survivants et de plonger, les U-506 et U-507 ne suivent pas les ordres. Sur les 2 200 passagers et membres d’équipage du RMS Laconia, 980 sont sauvés par des bâtiments allemands, italiens et français. À la suite de cet évènement, Karl Donitz décrète le Triton null : l’ordre de ne pas sauver les victimes d’un navire en détresse. Il lui est fait grief de cet ordre lors de son procès à Nuremberg. Cependant, son avocat fait valoir que l’amiral Nimitz avait donné les mêmes consignes pour ses équipages, ce qu’il confirme.

12 septembre 1943 : un commando allemand libère Mussolini (Italie – Abruzzes).

Le moral de l’Italie fasciste étant au plus bas à cause des défaites en Afrique du Nord, du débarquement allié en Sicile et du bombardement de Rome, le roi Victor Emmanuel III fait arrêter Mussolini (24 juillet) pour préparer la volte-face italienne. Hitler demande alors au capitaine Skorzeny (chef des forces spéciales) et au général Student (commandant la division parachutiste) de libérer le Duce. Mussolini est régulièrement transféré pour empêcher son enlèvement.

Skorzeny le localise d’ailleurs à deux reprises et doit chaque fois démonter l’opération. Finalement, les autorités italiennes estiment que le Gran Sasso (Hôtel à plus de 2000 m d’altitude, relié uniquement par téléphérique) est une prison suffisamment fiable. Alerté par le changement suspect des mesures de sécurité autour du pic, Skorzeny découvre la cachette. Il se crashe en planeurs  avec 90 parachutistes sur le pâturage jouxtant l’Hôtel-prison et libère sans un coup de feu le Duce devant ses gardiens pétrifiés. L’exfiltration à bord d’un Storch (2 places) piloté par l’as de l’aviation, le capitaine Gerlach, relève aussi de l’exploit. En effet, Skorzeny y embarque accompagnant le Duce pour ne laisser à personne d’autre les lauriers de gloire qu’Hitler va décerner au libérateur du dictateur italien.

12 septembre 1944 : jonction des deux débarquements (à Nod – Côte d’Or).

Le village est situé sur l’ex RN 71 Troyes/Dijon au sud de Châtillon sur Seine entre Chamesson et Aisey sur Seine. On peut y voire encore le Monument de « la « jonction », des véhicules commémoratifs d’époque et des panneaux aux entrées du village.

Un détachement (LV SAVARY) du 1er régiment blindé des fusiliers marins de la 1ère division française libre et un peloton du 1er régiment de marche de spahis marocains de la 2e division blindée réalisent la jonction entre les deux débarquements alliés de Normandie (6 juin 1944) et de Provence (15 août 1944).

12 septembre 1962 : discours de JFK sur la conquête lunaire (Houston -  États-Unis).

À la suite de l’envoi par les Soviétiques de Youri Gagarine (premier cosmonaute dans l’espace -12 avril 1961), le président des États-Unis, John F. Kennedy fait la promesse de voir un astronaute poser le pied sur la lune avant la fin de la décennie : « We choose to go to the moon ».

En 1963, il propose à l’URSS, au sein de l’ONU, une alliance dans le domaine spatial au lieu d’une compétition entre leurs deux États.

Les Soviétiques refusent au vu de leur avance dans le domaine et du prestige de leurs premiers succès. Neil Armstrong et Buzz Aldrin se posent sur la Lune le 21 juillet 1969 lors de la mission Apollo 11.




Chronique historique : 11 septembre

11092019

11 septembre 1611 : naissance du maréchal de Turenne (Sedan).

Henri de la Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne est sans doute le plus grand homme de guerre français avant Napoléon (Universalis) et en tous cas, au service de Louis XIII et Louis XIV. Maréchal à 32 ans, maréchal-général à 49 ans, il se bat depuis l’âge de 15 ans et meurt à 64 ans au combat de Salzbach.

Il débute sa carrière en 1625 comme simple soldat dans l’armée hollandaise que commande son oncle puis décide de servir le roi de France en 1630. Dès lors, il sauve grâce à son génie tacticien, la France à de nombreuses reprises tant sur le front intérieur (contre la Fronde du Grand Condé) qu’à l’extérieur sur les fronts d’Allemagne et des Pays-Bas. La bataille de Türckheim qu’il remporte le 5 janvier 1675, outre le fait qu’elle permet à la France de reprendre l’Alsace, passe pour un modèle.

On lui doit le fameux : « Tu trembles Carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener » qu’il adresse à son cheval juste avant sa dernière bataille à Salzbach. D’une bravoure sans pareille, il fait néanmoins preuve d’une grande humilité : lorsqu’on demandait à Turenne – pour l’ennuyer (car il servait alors contre le roi)- comment il avait pu perdre à la bataille de Rethel (durant la Fronde – 1650), il répondait invariablement : « par ma faute ».

Le tombeau de Turenne est sous le dôme des Invalides à Paris. Il a donné son nom à la 160ème promotion de l’ESM de Saint Cyr (1973 – 1975).

11 septembre 1709 : bataille de Malplaquet (vers Mons).

Tactiquement indécise, cette bataille est en fait une victoire stratégique française. Alors que le royaume de France est sur le point d’être envahi, la »saignée» en hommes que représente Malplaquet compromet les projets d’invasion du duc de Marlborough et … d’Eugène de Savoie. Le maréchal Villars perd 40 000 soldats français soit 15 000  de moins que la coalition.

11 septembre 1697 : bataille de Zenta (actuelle Serbie).

Eugène de Savoie, frustré de n’avoir reçu aucun commandement militaire de la part de Louis XIV, se met au service des Habsbourg et devient l’un des plus grands chefs de guerre de son temps. A Zenta, il inflige une défaite écrasante aux Ottomans du sultan Moustafa II. Alors que ceux-ci traversent la rivière Tisza pour prendre leurs quartiers d’hiver, Eugène parfaitement renseigné sur leurs déplacements, décide d’attaquer. Il parvient à surprendre l’ennemi en plein franchissement ce qui lui permet d’inverser le rapport de forces. Pris au dépourvus, les Ottomans perdent 20 000 hommes et 10 000 prisonniers. Deux ans plus tard, les Ottomans signeront la paix et évacueront quasiment toute l’Europe.

11 septembre 1917 : mort du capitaine Georges Guynemer (Poelkapelle – Belgique)

 Fils d’un Saint-Cyrien, Guynemer veut s’engager dans l’armée de Terre lorsqu’éclate la guerre. L’armée de Terre le refuse, le jugeant physiquement trop fragile, alors il postule pour un poste de mécanicien avion. En persévérant, il devient pilote et acquiert bientôt une belle maîtrise du vol. Remarqué pour son courage, son sang-froid et surtout ses qualités chevaleresques en combat aérien, il est promu lieutenant en février 1916. 

Nommé capitaine début 1917, il prend le commandement de la prestigieuse escadrille des Cigognes. 

Le jour de sa mort, il totalise 53 victoires aériennes homologuées. Nombreux sont les ennemis qu’il a épargnés lors de duels aériens, à lui rendre les honneurs lorsqu’ils apprennent sa mort (dont les circonstances demeurent obscures).

11 septembre 1814 : création du 3e régiment du génie (Grenoble).

Le plus ancien régiment du génie fête aujourd’hui ses 204 ans. Basé à Charleville-Mézières depuis 1947, le régiment a récemment (mai 2014) été décoré de la croix de la valeur militaire pour son action notamment en Afghanistan.

Outre 9 batailles inscrites, son drapeau possède déjà lafourragère 1914-1918 et la Croix de Guerre 1939-1945. « Ardennes, tiens ferme ! » compte 900 hommes et appartient à la 7e brigade blindée elle-même appartenant à la 1re division.

11 septembre 1973 : coup d’État chilien.

Le président Salvador Allende est renversé par la Junte militaire chilienne. Des chasseurs-bombardiers tirent au canon de 30 mm contre le palais de la Moneda où vient de se suicider Allende. Le général Pinochet ne quitte le pouvoir qu’en 1990.

11 septembre 1978 : coup du parapluie bulgare (Londres).

Georgi Markov, dissident bulgare, décède à l’hôpital de Westminster des suites d’un violent empoisonnement. Le 7 septembre Markov a été bousculé par un passant dans la rue qui lui a donné « par mégarde » un coup de parapluie. Cet ustensile inoffensif était en fait une arme conçue par les services secrets de l’Est et le passant maladroit, l’un des leurs.

11
septembre 2001 : attentats du World Trade Center et du Pentagon (New York et
Washington).

 







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