Chronique historique : 20 mars

20032019

20 mars 1800 : bataille d’Héliopolis (Égypte).  

Assurant le commandement de l’armée d’Égypte depuis le départ de Bonaparte, le général Kléber sort du Caire et s’oppose aux charges de janissaires (65 000 hommes) en formant ses quatre brigades en carrés (15 000 hommes au total) sur la rive droite du Nil. Il remporte la bataille et matte la rébellion qui se développe dans Le Caire. Son assassinat le 14 juin marque le tournant de la fortune des Français en Égypte, avec une reddition finale le 31 août 1801. 

 20 mars 1811 : naissance de l’Aiglon (Paris – Les Tuileries). 

Le fils unique de Napoléon Ier et Marie-Louise d’Autriche est nommé roi de Rome dès sa naissance. En 1815, lorsque son père abdique, il est très brièvement Napoléon II, mais n’ayant que peu d’appui et d’espoir de régner (il a 4 ans), il va passer les 17 années de vie qui lui restent en Autriche. Connu aussi sous l’appellation d’Aiglon. 

 20 mars 1814 : bataille d’Arcis-sur-Aube.  

Durant la campagne de France qui conduit l’Empereur à abdiquer, Napoléon donne un sursis à Paris en obligeant les forces coalisées à rebrousser chemin. Il livre bataille à Arsis-sur-Aube croyant prendre à revers les Autrichiens. Les Français (28 000 hommes) se battent très bien contre plus nombreux qu’eux obligeant l’ennemi à se réorganiser. Lorsque Napoléon attaque à nouveau, c’est à l’armée coalisée entière (90 000 hommes) qu’il a affaire et il se résout à battre en retraite pour ne pas être écrasé.  

 20 mars 1894 : création du ministère des Colonies.  

Auparavant les affaires coloniales étaient traitées par les ministères de la Marine ou du Commerce, selon leur objet. 

 20 mars 1908 : naissance du colonel Roger Trinquier.  

Officier des troupes coloniales, pionnier des parachutistes, il a combattu en Indochine de 1934 à 1955 que ce soit à la tête d’un poste isolé, d’un commando du 5e RIC/CLI ou en dirigeant le service action du SDECE. Adjoint du général Massu lors de la bataille d’Alger, il remplace le général Bigeard à la tête du 3e RPC. Membre du comité de salut public, il reprend ensuite le combat à la tête de son régiment. Proche du général Salan qu’il a connu au Tonkin, il ne prend pas part au putsch des généraux même s’il restera fidèle à ses compagnons d’armes impliqués. Auteur de La Guerre moderne, éditions de la Table Ronde, 1961 ; il est un des théoriciens de la guerre contre-insurrectionnelle et une référence en la matière dans les écoles de guerre, en particulier au Panama ainsi qu’aux États-Unis. 

 20 mars 1912 : création du service de l’aviation maritime (Fréjus Saint-Raphaël).

Par décret présidentiel et sur les bases des recommandations de la commission Le Pord (1910), la future aéronavale voit le jour. Elle est initialement constituée d’un hydravion Canard Voisin embarqué sur le croiseur Foudre dont le premier commandant est le capitaine de frégate Fatou (par ailleurs commandant supérieur de l’aviation maritime). 

  20 mars 1917 : volonté d’entrer en guerre des États-Unis (Washington). 

Le président Wilson convoque le Congrès des États-Unis en session extraordinaire. A l’unanimité, le gouvernement décide d’engager le pays dans la guerre. La reconnaissance par le Congrès américain de l’état de guerre ne s’effectuera que le 6 avril. 
 
20 mars 1929 : mort du maréchal Foch (Paris). À l’âge de 77 ans. 
 
20 mars 1995 : attentat au sarin à Tokyo (Japon).

La secte Aum Shinrikyo (la vérité suprême) diffuse du sarin (liquide neurotoxique) dans le métro tuant 10 personnes et en blessant plus de 4000. 




Chronique historique : 19 mars

20032019

ERRATUM pour le 18 mars 1965 : première sortie dans l’espace.   « Ce n’est pas « Apollo 18 » qui s’est amarré avec le vaisseau Soyouz. Cette numérotation correspond à la nomenclature des missions lunaire. Or celle-ci n’en était pas une, elle se nomme donc mission « Apollo-Soyouz ». C’est en revanche avec un vaisseau Apollo restant de ce qui devait être les missions n° 18, 19 et 20, finalement annulées, que cette mission a été faite. Les autres vaisseaux effectueront 3 rotations avec la station spatiale Skylab. A l’issue, les américains ne seront plus en mesure d’envoyer des hommes dans l’espace pendant plusieurs années… jusqu’au premier décollage de la navette Spatiale en 1981, commandée par John Young l’astronaute américain le plus expérimenté de l’époque ».  Merci au LTN Timothée L.B.

19 mars 1793 : l’ile Bourbon devient La Réunion (Océan Indien).

19 mars 1799 : début du siège de Saint Jean d’Acre (Syrie). Le rêve oriental de Bonaparte meurt devant Acre. Il a jusqu’à présent remporté une série de victoires (Pyramides, Mont Thabor) mais après 2 mois de siège de la ville et quelques 11 assauts infructueux, Bonaparte se repliera. La ville assez peu fortifiée selon les normes de l’époque est cependant remarquablement défendue par le Pacha Djezzar qui se fait conseiller par le colonel d’artillerie Antoine de Phelippeaux (condisciple de Bonaparte à l’école royale militaire de Paris en 1785 puis émigré passé au service de la Grande-Bretagne) et le capitaine de vaisseau britannique Sidney Smith. Lire la série que le LCL (ER) Fabrice Delaître a consacré à ces batailles (St Jean d’Acre, Héliopolis) chez Historic’one.

19 mars 1807 : début du siège de Dantzig (actuelle Gdansk – Pologne) . Alors qu’il progresse plein Est, à la poursuite de l’armée russe de Bennigsen, Napoléon veut éviter de laisser sur ses arrières la ville portuaire de Dantzig où un débarquement coalisé viendrait menacer l’aile gauche de son armée. L’empereur envoi le maréchal Lefebvre diriger le siège de la forteresse. Secondé par le général Chasseloup-Laubat qui commande le génie, il maintient l’ennemi dans ses murs et parvient même à repousser les tentatives de débarquement russes, britanniques et suédoises depuis la Vistule. La chute, le 29 avril, de Stralsund (ville portuaire prussienne plus à l’Ouest) qu’assiège depuis janvier 1807 le maréchal Mortier, permet d’amener les renforts et conduit indirectement à la capitulation de Dantzig le 27 mai. Lefebvre est nommé duc de Dantzig par Napoléon. L’arme du génie a choisi cette bataille comme fête d’arme puisque selon l’empereur lui-même, « le génie s’y est couvert de gloire ».

19 mars 1945 : entrée des forces françaises en Allemagne : La 6°Cie du II/4e RTT est la première unité française à franchir la rivière Lauter (qui marque la frontière entre la France et l’Allemagne) et s’empare du village de Scheibenhardt. Unité de l’armée d’Afrique, le 4e régiment de tirailleurs tunisiens s’est déjà distingué lors des combats du Belvédère et dans les âpres combats des Vosges à l’hiver 1944.

19 mars 1962 : cessez le feu en Algérie. La guerre d’Algérie s’achève officiellement ce jour-là, même si de très nombreuses exactions sont commises par le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) après la signature du cessez-le feu.

19 mars 1982 : occupation de l’ile britannique de Géorgie du Sud par des Argentins. Une quarantaine de ferrailleurs argentins débarquent à San Pedro pour démanteler les restes d’un cargo ayant servi d’usine baleinière. Peu après, ils hissent le drapeau argentin provoquant l’indignation des autorités britanniques locales qui télégraphient immédiatement à Londres. Les iles de Géorgie du Sud sont gérées par Port Stanley, chef-lieu des iles Falkland (situées à 1300 km de San Pedro).

19 mars 1997 : mort de Jacques Foccart (Paris). Résistant, officier de réserve au SDECE, secrétaire général du RPF puis des Affaires Africaines et Malgaches, il est le M. Afrique du général de Gaulle puis de Pompidou de 1959 à 1974. Il fut aussi cofondateur du SAC (service d’action civique). Considéré parfois comme l’un des personnages les plus puissants de la Veme République, il s’est avant tout singularisé par son rôle dans le processus de décolonisation en Afrique. Lire le syndrome Foccart – la politique française en Afrique de 1959 à nos jours de Jean-Pierre Bat.

19 mars 2003 : début de la seconde guerre d’Irak. Officiellement, pour éliminer les stocks irakiens d’armes de destruction massive, cette deuxième campagne anglo-saxonne s’est achevée en décembre 2011. Aucune de ces armes n’a été trouvée, mais Saddam Hussein a été arrêté puis exécuté.

19 mars 2011 : début de l’intervention en Libye. La résolution 1973 de l’ONU instaurant une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye, la France déploie l’opération Harmattan.




Chronique historique: 18 mars

20032019

18 mars 1314 : exécution de Jacques de Molay, 23e et dernier maitre de l’Ordre du Temple.  

Arrivant aux plus hautes fonctions en 1292 soit un an après la chute de Saint-Jean-d’acre, il veille à réorganiser l’ordre entre ses fractions d’Orient et d’Occident, à reconquérir les lieux saints et étendre ses alliances politiques avec les souverains européens. Sur ordre de Philippe le Bel, il est arrêté en 1307 et accusé, ainsi que l’ensemble de l’ordre, d’hérésie et de pratiques obscènes. Après un procès lapidaire, il est supplicié sur un bûcher dressé sur l’île aux Juifs à Paris, actuellement square de Vert-Galant sur le Pont Neuf. La légende voudrait qu’il ait alors lancé une malédiction sur la dynastie des Capétiens.  

Maurice Druon dans Les rois maudits, et les adaptations télévisée éponymes, ont largement contribué à la populariser.  CNE Jean-Baptiste P.   

 18 mars 1871 : début du soulèvement de « la commune de Paris ».  

Première insurrection prolétarienne selon Karl Marx, elle est involontairement déclenchée par la tentative de récupérer les canons que le « petit peuple Parisien » conserve à Montmartre à la suite de la guerre franco-prussienne. Les généraux Leconte et Thomas sont faits prisonniers puis assassinés par la population et une partie de la troupe. L’insurrection dure 2 mois et sera très sévèrement réprimée par l’armée. 
 
18 mars 1913 : mort du général André (Dijon).  

Né en 1838, Louis Nicolas André est polytechnicien et choisit l’artillerie, arme dans laquelle il fait une belle carrière en raison de réelles qualités techniques et de commandement. Positiviste et libre penseur, il se range dans le camp des Dreyfusards au moment de l’Affaire et dévoile son attachement à la République ce qui pour l’époque et le milieu des officiers est encore assez peu répandu. Nommé général en 1893 autant pour ses qualités que ses appuis (camarade de promotion du Président Sadi Carnot), il commande l’École polytechnique puis est appelé par Waldeck Rousseau comme ministre de la guerre en 1900. Républicain convaincu, André cherche à promouvoir les officiers de même sensibilité politique que lui et cautionne plus ou moins clairement le système des fiches mis en place par le Grand Orient de France et l’un des officiers de son cabinet. Le fichage est révélé et déclenche un scandale politique qui l’oblige à démissionner après 4 ans passés au ministère. 

 18 mars 1915 : attaque navale des Dardanelles (détroit des Dardanelles) 

La flotte franco-britannique, commandée par l’amiral Guépratte et l’amiral de Robeck, bombarde les forts intérieurs du détroit des Dardanelles et est soumise à une riposte intense de l’artillerie germano-turque. Le cuirassé Bouvet, touché par une mine, coule en 50 secondes tuant 637 marins dont le commandant, le capitaine de vaisseau Rageot de La Touche. Les cuirassés L’irrésistible et L’Océan, coulent eux aussi après avoir heurté une mine mais leur équipage est sauvé. Voir la RHA n°79 et n°143 ou consulter le catalogue en ligne de la bibliothèque du SHD qui possède au moins 217 ouvrages traitant de cet épisode. 

 18 mars 1921 : assaut contre les marins révoltés de Kronstadt.  

Lassés par les violences de la Révolution communiste et surtout irrités de voir le pouvoir confisqué par Lénine, la garnison de Kronstadt se mutine. Les troupes de Trotsky, commissaire à la guerre et fondateur de l’Armée rouge, attaquent l’île de Kronstadt et exécutent 900 marins pendant que 9000 autres fuient vers la Finlande. 

 18 mars 1962 : signature des accords d’Évian.  

Louis Joxe (représentant la France) et Belkacem Krim (FLN) signent l’accord qui prévoit la reconnaissance de la souveraineté de l’Algérie, l’évacuation progressive du territoire par la France, une aide économique pour 3 années encore et un cessez le feu pour le lendemain. Le conflit est officiellement terminé mais sur le terrain des combats vont pourtant se poursuivre.  

 18 mars 1963 : le Balzac de Dassault passe du vol stationnaire à l’horizontal.  

Lors de son 17e vol, le prototype de Dassault réussit la transition entre le décollage vertical et le vol horizontal. 

 18 mars 1965 : première sortie dans l’espace.  

Le cosmonaute soviétique Alexei Leonov sort du vaisseau Voskhod 2 pendant 12 minutes. C’est ce même Leonov qui à bord de Soyouz 19 s’arrimera au vaisseau Apollo 18 en juillet 1975 lors de la première mission spatiale conjointe États-Unis-URSS.  




Chronique historique : 16 mars

20032019

16 mars 1720 : édit royal organisant la maréchaussée.   

Une ordonnance royale crée une compagnie de maréchaussée « pour veiller à la sûreté publique » au niveau de chaque gouvernement ou provinces. Elle est divisée en lieutenances, elles-mêmes fractionnées en brigades. La brigade est composée de 4 à 5 hommes qui surveillent les routes et paroisses rurales situées dans leur arrondissement ou district.  

 16 mars 1797 : bataille du Tagliamento (ou Valvasone).  

Pour stopper l’expédition française de l’armée d’Italie qui s’aventure jusqu’aux marches de l’empire, François II, empereur d’Autriche envoie l’un de ses meilleurs généraux, Charles Louis d’Autriche à la rencontre du général Bonaparte. L’Autrichien choisit les plaines du Tagliamento propices à l’emploi de sa cavalerie. Dès son arrivée, Napoléon fait immédiatement engager le combat par ses avant-gardes.  Il l’interrompt au bout de quelques heures et ordonne le bivouac au gros des forces simulant une fatigue de ses troupes. Le général autrichien décide de faire de même sur la rive opposée sans s’être aperçu que le Tagliamento est franchissable à gué en plusieurs endroits. Une fois le relâchement des forces autrichiennes certain, à un signal convenu d’avance, les troupes françaises, conduites notamment par Bernadotte, reprennent les armes et se ruent sur l’ennemi qui ne parvient pas à se réorganiser. La défaite autrichienne est totale. 

 16 mars 1802 : 2e création de West Point (États-Unis).  

L’académie militaire a été créée une première fois par un vote du congrès en date du 9 mai 1794.  

L’organisation de l’école doit alors beaucoup au lieutenant-colonel Béchet de Rochefontaine (1755-1814), un officier français émigré qui fut nommé à la tête du génie américain de 1795 à 1798.  

Le 16 mars 1802, l’école est recréée, à la suite de la séparation des corps de l’artillerie et du génie américains. Durant la guerre d’Indépendance américaine, Georges Washington constate que ses troupes ne maîtrisent ni la guerre de siège ni la fortification et demande à Louis XVI le renfort du génie militaire français. Quelques semaines avant Lafayette, le capitaine le Bègue du Portail est envoyé officieusement au nouveau monde avec une poignée de camarades ingénieurs militaires. Il crée l’arme du génie américaine dont la devise est d’ailleurs toujours « Essayons ». Il supervise la construction des défenses de West-Point que le président Jefferson baptise finalement en 1802, USMA (académie militaire des États-Unis). C’est encore le général français Simon Bernard qui définit les études à West Point et crée toutes les défenses de la côte Est des États-Unis dont Fort Monroe. Le président américain Van Buren décrètera un deuil de 30 jours en apprenant la mort de Bernard !  

L’ingénieur Pierre Charles l’Enfant quant à lui dresse les plans de Washington, dessine l’insigne de la société des Cincinnati et repose aujourd’hui au cimetière d’Arlington. Sans oublier Louis de Tousard (1749-1817) qui joue un rôle fondamental pour l’artillerie américaine.   

Le bon mot qui court à West Point « Much of the History we teach was made by people we taught » peut tout à fait s’adapter à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (créée aussi en 1802 par Napoléon). 

 16 mars 1863 : début du siège de Puebla (Mexique).  

Le général Forez met le siège à la ville tenue par les défenseurs mexicains. Puebla tombe le 17 mai.  

 16 mars 1882 : création du corps du contrôle de l’administration de l’armée.  

 16 mars 1943 : la Guyane rejoint de Gaulle

La population de la Guyane proclame son rattachement à la France libre et acclame les deux Républiques américaines (États-Unis et Brésil) en guerre contre l’axe. Le maire de Cayenne s’adresse directement au Gal de Gaulle en s’affranchissant de la tutelle du Haut- Commissaire pour les Antilles et la Guyane, l’amiral Robert, mis en place par le gouvernement de Vichy. Ephéméride des TDM. 

 16 mars 1968 : massacre de My Lai (Vietnam).  

 La compagnie C à laquelle appartient le lieutenant Calley tue entre 300 et 500 civils dans le village de Mi Lay  au cours d’une opération planifiée.  

L’officier de 26 ans prétend avoir obéi aux ordres de son capitaine, Ernest Medina, mais la cour martiale ne retient que la responsabilité personnelle et le condamne à la prison à vie pour le crime de 22 civils. Le président Nixon intervient trois jours plus tard pour commuer sa peine. Il est gracié en 1974 après 3 années de prison. Le scandale est grand dans l’opinion publique américaine. Des photos prises juste après le massacre, mais publiées au moment du procès, montrent au grand public des cadavres de civils dont beaucoup sont ceux de femmes et d’enfants. 

 16 mars 1978 : naufrage de l’Amoco Cadiz (Portsall – Finistère).  

L’Amoco Cadiz, pétrolier géant battant pavillon libérien s’échoue sur les rochers de Portsall avec à son bord 220 000 tonnes de pétrole brut qui vont très rapidement souiller 350 km de côtes bretonnes. Cette catastrophe écologique est à l’origine d’une prise de conscience des pouvoirs publics ayant conduit au renforcement des pouvoirs et des moyens des préfets maritimes : pouvoir de mise en demeure, mise en place d’un radar à Ouessant, affrètement de puissants remorqueurs de haute mer sur chaque façade maritime. CV Bertrand D. 

 16 mars 1988 : bombardement chimique d’Halabja (Irak).  

Les Kurdes irakiens ayant pris le parti des Iraniens, Saddam Hussein fait bombarder Halabja avec de l’armement chimique en représailles : 5 000 morts (principalement des civils). 




Chronique historique : 15 mars

15032019

15 mars – 60 : bataille de Magetobriga (Alsace).

Les riches terres de l’Alsace actuelle attirent les Germains qui passent le Rhin en – 72. Les tribus gauloises finissent par s’unir pour tenter de repousser les envahisseurs, mais sont vaincues et doivent se replier vers « l’intérieur ». César, nommé consul des Gaules en – 59, est appelé à l’aide par les Éduens. Après avoir tenté de négocier avec Arioviste, le chef des germains, César prend conscience du danger que représentent ces peuplades non seulement pour les Gaules mais aussi pour Rome et décide de régler le problème : la bataille de Ochsenfeld (- 58) boute les Germain sur la rive Est du Rhin.

15 mars – 44 : assassinat de Jules César (Rome).

Au pouvoir depuis cinq ans, César, en modernisant Rome, accroit son pouvoir et inquiète les sénateurs. Une soixantaine d’entre eux fomentent un complot et le tuent en réunion.

15 mars 1311 : bataille de Copais (Grèce).

À la suite d’un désaccord entre anciens alliés, la chevalerie franque du duché d’Athènes est sévèrement battue par la compagnie catalane, petite armée de mercenaires espagnols qui avait initialement vendu ses services à l’empire byzantin pour lutter contre les Turcs.

15 mars 1891 : première publication du Rôle social de l’officier

Lorsque l’article paraît dans La Revue des deux mondes, le retentissement est grand. Écrit sans signature pour ne pas mettre à mal le devoir de réserve, le texte est concis et clair, le style incisif. En cette fin de siècle, la description faite des travers de l’armée est sévère mais juste et se veut constructive. Elle n’est pas une lubie subite puisqu’elle s’appuie sur une observation du corps de troupe pendant près de vingt ans. Vite découvert, Lyautey est autant félicité que critiqué mais n’est pas inquiété outre mesure par sa hiérarchie. Les principes développés par Lyautey étaient déjà en partie connus et vont finir progressivement par être appliqués.

15 mars 1892 : naissance de Charles Nungesser (Paris).

Personnage hors normes dont la vie est un roman. As de l’aviation française pendant la Première Guerre mondiale avec 43 victoires homologuées. Il disparait avec François Coli le 8 mai 1927, au-dessus de l’Atlantique, lors d’une tentative de traversée Paris-New York sans escale à bord de L’Oiseau blanc. Durant la bataille de Verdun, il remporte 10 victoires en combat aérien.

15 mars 1916 : à la poursuite de Pancho Villa (Mexique).

Le président américain Woodrow Wilson ordonne au général Pershing une expédition punitive contre Pancho Villa dont les hommes viennent d’attaquer la ville américaine de Colombus (09/03/1916). Pershing franchit la frontière le 15 mars et cherche pendant près d’un an en territoire mexicain celui qu’on soupçonne d’être à la solde de Guillaume II pour semer des troubles sur la frontière américano mexicaine dans le but de faire diversion aux opérations européennes.  A noter que le futur général Patton et le futur général puis président Eisenhower participaient en tant que lieutenant à cette incursion mexicaine.

15 mars 1935 : le service militaire français passe de 1 à 2 ans.

Le contingent appelé sous les drapeaux est à l’époque fort de 230 000 hommes, cependant, le gouvernement français s’aperçoit, après une petite étude démographique, qu’il ne sera plus que de 118 000 hommes en 1936, avec l’arrivée des classes creuses (dues à la Première Guerre Mondiale).   Le lendemain, Adolf Hitler annonce le rétablissement du service militaire en Allemagne portant les effectifs de la Wehrmacht de 100 000 à 500 000 hommes.

15 mars 1939 : l’Allemagne envahit la Tchécoslovaquie.

Après l’annexion des Sudètes en 1938, le gouvernement tchécoslovaque a perdu toute crédibilité face aux volontés indépendantistes de ses minorités slovaque et ruthénienne. Le gain territorial allemand a aussi privé le pays de sa seule ligne de défense moderne, équivalente à la ligne Maginot. Le 14 mars Mgr Tiso proclame l’indépendance de la Slovaquie. Le lendemain, la Wehrmacht envahit la Bohême-Moravie violant ainsi les accords de Munich. L’Allemagne prend le contrôle des usines d’armement Skoda.

A noter que le parc allemand de chars moyens lors de la campagne de France était composé d’un tiers de chars d’origine tchécoslovaque (Panzer 35 et 38). CNE Jean-Baptiste P.

15 mars 1941 : opération Savannah (région de Vannes).

Pour la première fois, un commando de 5 Français (FFL) est parachuté en France. Commandé par le capitaine Bergé, l’objectif du commando lui a été dévoilé moins de 2 semaines auparavant : tendre une embuscade au personnel d’une escadrille spécialisée de la Luftwaffe qui conduit des bombardements de nuit sur Londres. Les services secrets anglais n’ayant personne pour cette mission se sont résignés à demander l’appui de la France Libre, à qui ils fournissent les moyens logistiques. Une fois sur place, le capitaine Bergé constate que les renseignements ayant provoqué la mission sont erronés, l’empêchant d’agir. Il décide de disperser ses hommes pour ramener un maximum de renseignements sur différents secteurs, en attendant de se faire exfiltrer comme prévu quinze jours après. Seuls deux commandos rejoignent Bergé sur le sous-marin venu les récupérer. Si la mission initiale n’a pas pu être réalisée, les renseignements ramenés par les 3 hommes s’avéreront d’une importance stratégique pour d’autres opérations. Savannah a aussi permis de valider le concept de telles incursions en territoire occupé, tout en renforçant la crédibilité de Forces Françaises Libres encore embryonnaires.  Une promotion de l’École militaire interarmes porte le nom de général Bergé (1998-2000).

15 mars 1954 : point de situation à Dien Bien Phu (Indochine – Tonkin).

« Au matin du 15 mars 1954, le réveil est difficile pour la garnison de Dîen Biên Phu : Gabrielle, aux termes d’une défense énergique qui a duré toute la nuit, tombe. La contre-attaque conduite à l’aube parle 5e bataillon parachutiste vietnamien (5e BPVN), largué la veille et engagé dans les pires conditions, appuyé de deux compagnies du 1er bataillon étranger parachutiste (1er BEP) et d’un peloton de M 24 Chaffee, s’est heurté à de forts éléments de l’armée populaire qui l’attendaient. Surtout, par suite d’incompréhensions et de mauvaises interprétations des ordres, la mission de reprendre Gabrielle s’est transformée en mission de recueil des derniers défenseurs… Avec la chute de Gabrielle, c’est l’une des pièces maîtresses du camp retranché qui s’évanouit : la protection de la piste d’aviation, élément clé du dispositif français, n’est plus assurée. Avant la bataille, l’organisation défensive de Diên Biên Phu reposait sur trois sous-secteurs comprenant au total 8 centres de résistance (CR) -auxquels des prénoms féminins avaient été donnés. Chaque CR était défendu par la valeur d’un bataillon et était divisé en points d’appui (PA) qu’une compagnie occupait. Au 15 mars, deux CR parmi les plus importants ont disparu. Par ailleurs, les deux bataillons de réserve générale (1er BEP et 8e Choc) chargés des contre-attaques ont été entamés et/ou sont dépensés dans des missions défensives.

A cette date, si le sort de la bataille n’est pas encore joué, les chances de succès français ont été considérablement réduites ». CDT Ivan Cadeau.




Journée CAP2C 2019 au MEDEF : une nouvelle réussite !

15032019

 La journée annuelle d’information « Cap vers une 2e carrière » (CAP2C) 2019, s’est tenue le 13 mars au siège du MEDEF, près de l’école militaire. Cette journée, organisée chaque année en début d’année par les associations des officiers des trois armées en coordination avec le Comité de liaison défense auprès du MEDEF, est destinée aux officiers des trois armées et des services ayant le projet de quitter à terme l’institution militaire. Grâce au concours d’une cinquantaine d’intervenants, des DRH d’armées et de Défense-Mobilité, elle a apporté aux 165 participants une information exhaustive sur la reconversion dans le secteur civil et les démarches liées à ce projet. Elle a surtout mis à l’honneur des reconversions réussies et les moyens de s’y préparer.

Un café d’accueil dans le hall du MEDEF a précédé l’ouverture à 08h15 par le CES de Chaignon, secrétaire général du CLD MEDEF, et le vice-président de l’AEA avant de répartir les auditeurs dans trois sites pour dialoguer avec leurs DRH d’armée. Le dispositif de reconversion a été ensuite présenté par le lieutenant-colonel Valérie Lefèvre (Défense Mobilité). Après la pause, les candidats, répartis en 4 groupes d’âge et un groupe OSC, ont pu écouter les témoignages de camarades récemment reconvertis.

Un buffet dans le hall du MEDEF leur a ensuite permis de rencontrer et partager leurs projets avec les intervenants et les accompagnateurs des associations avant la table ronde de l’après-midi :

« Profils recherchés et mode de recrutement » réunissant 4 dirigeants issus de cabinets RH ou de l’entreprise (Sogetrel, AIMS, CMA-CGM, Adisseo) animée par Henri Aussavy (La Saint-Cyrienne).

Enfin, les participants ont pu suivre deux ateliers de leur choix, assurés par d’anciens militaires ayant une forte expérience à partager, parmi les 5 filières suivantes : entreprises de défense

et sécurité, grands groupes hors défense, PME/PMI/ETI, entrepreneuriat, monde associatif.

Le président de l’AEN a conclu à 17h00 cette journée, riche et dense, au nom des associations d’officiers de la plateforme CAP2C en remerciant tout particulièrement le MEDEF, partenaire de l’évènement, pour son accueil et son soutien actif  dans la réussite de cette journée ainsi que TEGO, soutien historique de CAP2C et La France Mutualiste qui lui a apporté son concours

financier. Ce format est illustratif du partage  des rôles entre acteurs de la reconversion des officiers.

Pour capitaliser et poursuivre leur parcours de rebond professionnel, les candidats, présents ou non, peuvent, en synergie avec la MRO de Défense Mobilité, prendre contact avec leur association qui sera heureuse de les accueillir, de leur apporter son expertise et les aider à constituer leur réseau professionnel. Parmi les ateliers annoncés, retenez une soirée Groupe AXA consacrée aux métiers de l’assurance à Paris le 4 juin prochain.

Pour toute information, consultez le site CAP2C : http://cap2c.org ou celui de L’Épaulette : www.lepaulette.com




Chronique historique : 14 mars

14032019

14 mars 1369 : bataille de Montiel (Espagne).  

Le roi de France Charles V envoie Du Guesclin en Espagne pour aider à nouveau Henri de Trastamare à reprendre la couronne de Castille à son demi-frère, Pierre le cruel. Cette mission vise aussi à débarrasser la France des compagnies de mercenaires qui, faute de combat, écument le pays. Pierre le cruel s’est allié avec les Anglais, les arabes et les Juifs. Du Guesclin à qui le commandement des troupes a été sagement remis, prépare scrupuleusement l’attaque et ordonne qu’aucun quartier ne soit fait.  Les forces du Cruel sont nettement supérieures en nombre mais manquant d’unité, sont littéralement massacrées.  Le chef de guerre breton remporte une victoire sanglante (la plus meurtrière de sa carrière selon Georges Minois dans Du Guesclin) et se venge de la défaite de Naveja (1367) qui l’avait vu tomber aux mains des Anglais du Prince Noir. 

 14 mars 1590 : victoire d’Henri IV à la bataille d’Ivry.  

Luttant contre les ligueurs catholiques conduits par le duc de Mayenne (famille des Guise), le roi protestant Henri IV détruit leur armée pourtant trois fois plus nombreuse et s’ouvre la route de Paris. Avant la bataille, le Béarnais harangue ses troupes : « … ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez toujours au chemin de la victoire et de l’honneur. ». Le blanc devient symbole du ralliement à la monarchie.  

 14 mars 1793 : prise de Cholet.  

L’armée catholique et royale de Stofflet et de Cathelineau conquiert la ville.   

 14 mars 1800 : prise de contrôle de la Danaé.  

Cinq marins français, prisonniers à bord de la frégate anglaise Danaé se rendent maîtres du bâtiment. 

 14 mars 1823 : mort du général Dumouriez (Londres).  

Charles-François du Perrier du Mouriez, dit Dumouriez est un général français tout à la fois héros et traitre de la République. Le livre de J-P Bois permet de comprendre l’itinéraire tourmenté de ce soldat surprenant. Dumouriez : héros et proscrit : un itinéraire militaire, politique et moral entre l’Ancien régime et la Restauration. 

 14 mars 1917 : le ministre de la Guerre tance les parlementaires (Assemblée nationale).  

Interpellé à la Chambre des députés, le Général Lyautey alors ministre de la Guerre, répond par un discours dûment préparé dans lequel il déplore le manque de discrétion des débats sur les questions techniques, même en comité secret, parce qu’il estime « …en pleine responsabilité, que c’est exposer la défense nationale à des risques pleins de périls… ». Il était parfaitement au courant des nombreuses fuites et interprétations diverses auxquelles donnaient lieu les débats parlementaires (dont les Allemands n’ignoraient rien). Il se refusait en outre à cautionner par sa présence au ministère l’offensive préparée par le Gal Nivelle et soutenue par le gouvernement en vue de la conquête du Chemin des Dames. Il est aussitôt attaqué par les députés qui considèrent comme une injure personnelle l’idée qu’un secret de défense nationale puisse ne pas être conservé par six cents bouches. Le 3 avril suivant, Lyautey était replacé à la tête de la résidence générale au Maroc.  Ephéméride TDM. 

 14 mars 1945 : largage de Disney. (Pays-Bas).  

9 Forteresses B-17 du 92nd BG larguent leurs Disney rockets sur les abris de la base de sous-marins d’Ijmuiden. La Disney Rocket-Assisted Bomb est une des armes alliées destinées à la destruction des abris super durcis, tels que ceux des U-boot. Imaginée par un officier de la Royal Navy, cette bombe a une masse de 4 500 livres. Elle doit être larguée à environ 20000 pieds. Lorsque la bombe arrive vers 5 000 pieds, un dispositif barométrique allume la fusée qui augmente la vitesse de l’arme jusqu’à 730 m/s à l’impact. Cette munition a été utilisée pour la première fois le 10 février 1945. Chaque B-17 charge une seule Disney rocket. Au total, 158 seront larguées pendant la WW2. LCL Pierre B. (CFA).  

 14 mars 1954 : Gabrielle est attaquée (Indochine – Haut Tonkin).  

La bataille de Dien Bien Phu a commencé hier avec la chute de Béatrice, écrasé sous un déluge d’obus d’artillerie puis une marée de soldats Viet Minh. Gabrielle, le poste le plus au Nord est attaqué à son tour et tombe dans la matinée du 15. Les combats sont d’une extrême violence. Les bataillons viets subissent d’énormes pertes lors des assauts qui finissent systématiquement au corps à corps. L’ennemi submerge les défenses françaises grâce à la loi du nombre. Les actes d’héroïsmes sont très nombreux. 

Lire l’ouvrage du CDT Cadeau, Dien Bien Phu. L’auteur sera présent au salon du livre de Paris (15 au 18 Mars).

 14 mars 2007 : mort de Lucie Aubrac (Issy les Moulineaux).  

Résistante célèbre pour son courage. De son vrai nom Lucie Samuel, née Bernard. Elle était l’épouse de Raymond Aubrac, décédé en avril 2012. 

A noter : le couple Aubrac était très lié à Ho Chi Minh. Celui-ci sera le parrain de leur fille.




Chronique historique : 13 mars

13032019

13 mars 1569 : bataille de Jarnac (Charente).  

Le parti catholique inflige une défaite au parti protestant. Le prince de Condé (protestant) est tué à l’issue de l’engagement.  

L’expression “coup de Jarnac” ne provient pas de cette bataille mais du duel que le baron de Jarnac remporta en 1547 (en toute régularité d’ailleurs). 

 13 mars 1663 : début de chasse aux pirates (Toulon).  

Le chevalier Paul, à la tête d’une division navale (6 bateaux), appareille pour attaquer les pirates barbaresques qui harcèlent les navires marchands européens en Méditerranée. Le futur lieutenant général des armées navales, Abraham Duquesne, fait partie de l’équipage de l’un des 6 bateaux. 

 13 mars 1806 : bataille navale du Cap Vert (Iles du Cap Vert).  

De Linois revenant d’une campagne dans l’Océan indien tombe malencontreusement sur l’escadre de l’amiral Waren. Il est fait prisonnier. 

 13 mars 1811 : bataille navale de la Lissa (côte dalmate).  

L’île de Lissa servant de repère aux corsaires et à une flotte britannique, l’ordre de nettoyer la zone est donné au contre-amiral Dubourdieu qui déjà l’année dernière a tenté un raid sur l’île. Malgré la supériorité de la flotte franco-italienne, le capitaine W. Hoste défait les assaillants. Dubourdieu est tué dans l’attaque. 

  13 mars 1814 : bataille de Reims.  

Napoléon met en déroute le corps russe du général de Saint-Priest, qui décède de ses blessures après la bataille. Ce dernier est issu de l’émigration des aristocrates français au moment de la Révolution. « Napoléon est à Soissons lorsqu’il apprend la nouvelle de la chute de Reims. C’est un évènement grave, car dès lors, les communications directes entre l’armée de Silésie et l’armée de Bohême sont rétablies. L’Empereur décide donc de tomber sur Saint-Priest qui occupe la cité des sacres. S’il écrase ce dernier, l’échec de Laon, qu’il vient de subir sera effacé et le moral des troupes revu à la hausse. Saint-Priest qui sait que l’Empereur a été battu à Laon se croit en sécurité et dissémine ses troupes autour de la ville…Il n’en croit pas ses yeux, les français attaquent !  

A un de ses officiers qui lui demande quelle direction prendre « si on a affaire à l’Empereur des français » le général en chef ennemi répond : « on ne reculera pas ! ».la première brigade des gardes d’honneur (1er régiment et 10e hussards), commandée par le général Picquet est stoppée net par un adversaire qui fait d’abord bonne contenance, mais qui est finalement enfoncé par la division Ricard. Puis c’est au tour de la deuxième brigade des gardes d’honneur de s’élancer (3e et 4e régiments). « Nous chargeâmes donc un contre huit », nous dit Ségur ; onze canons sont pris, Saint Priest est tué, l’armée ennemie totalement battue se replie par la route de Berry-au-Bac. Lire l’ouvrage du LCL Georges Housset sur « La garde d’honneur ». 

 13 mars 1954 : début de la bataille de Dien Bien Phu (Haut Tonkin).  

La bataille emblématique de la défaite française en Indochine va durer près de deux mois opposant les 15 000 hommes du camp retranché aux 80 000 Viet Minh du général Giap. Le poste Béatrice est le premier à tomber. A 19h, les obus s’abattent simultanément sur le point d’appui et sur le PC du camp retranché.  

Le LCL Gaucher qui commande la 13e DBLE et Béatrice est tué avec 8 de ses officiers. Survivant des combats contre les Japonais au Tonkin en 1945, Gaucher est, après le LCL Dimitri Amilakvari et le LCL Gabriel Brunet de Sairigné, le 3e chef de corps de cette jeune unité (13e DBLE créée en 1940) à tomber au champ d’honneur ; tous trois donneront leur nom à des promotions de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr.  







''Cercle Des Amis Dynamiques'' |
LA DEVIATION DU NORD MIGENNOIS |
COMITE DE JUMELAGE |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | La Gazette du Lavoir de Fon...
| Santé pour tous GHANA
| associationlescoccinelles