Chronique historique : 25 mars

25 03 2019

25 mars 1351 : combat des trente (entre Ploërmel et Josselin).

Ce combat opposant 30 chevaliers franco-bretons (commandés par Jean de Beaumanoir) à 30 chevaliers anglo-germano-bretons (commandés par Richard de Bramborough) est devenu l’un des hauts faits de l’histoire bretonne alors qu’il n’a pas eu d’influence particulière dans la guerre de succession de Bretagne qui lui sert de cadre. Beaumanoir et donc le camp du roi de France sortent vainqueur d’une bataille « à volonté » c’est-à-dire où chacun des combattants choisit librement sa manière de combattre (à pied, à cheval, …). L’affrontement qui résulte d’un défi lancé par Beaumanoir à Bramborough dure une grande partie de la journée et se déroule devant des observateurs dont le chroniqueur Jean Froissart qui par ses écrits immortalise l’événement. Les « Français » perdent 6 hommes, les « Anglais » 9, dont Bramborough. Selon les sources, la date du combat varie entre le 25 et le 30 mars.

Lire au sujet de ce combat le toujours très intéressant Batailles d’Hervé Drévillon.

25 mars 1401 : Tamerlan incendie Damas. 

25 mars 1776 : réforme de la discipline dans les armées. 

Par ordonnance royale, la punition des coups de plat de sabre est établie. Elle sera supprimée le 14 juillet 1789 par une autre ordonnance royale.

25 mars 1776 : création des chasseurs à cheval. 

L’ordonnance royale du 25 mars supprime toutes les troupes légères du royaume de France qui étaient alors organisées en régiments mixtes (infanterie et dragons) appelés « légions ». Sous l’impulsion du comte de Saint-Germain, un escadron de chasseurs à cheval est attaché à chacun des 24 régiments de dragons afin d’accomplir des missions de reconnaissance et d’éclairage. Ils seront organisés en 6 régiments à partir de 1779. Sur l’histoire mouvementée à cette période de la cavalerie légère, lire La petite guerre au XVIIIe siècle de Sandrine Picaud-Monnerat.

25 mars 1799 : combat de Stockach (Allemagne).

Défaite française (général Jourdan) face aux Autrichiens.

25 mars 1814 : combat de Fère-Champenoise (Marne). Napoléon Ier est parti rallier les garnisons de l’Est de la France pour constituer une armée capable de s’opposer à la 6ème coalition laissant ses maréchaux Marmont et Mortier freiner l’avance de Schwartzenberg.

Les Français sont sévèrement battus (9 000 pertes sur les 24 000 engagés) sans avoir réellement pu freiner l’ennemi. La route de Paris est ouverte.

25 mars 1878 : création de l’École d’application des poudres et salpêtre (Paris).

En 1940, elle fusionne avec d’autres écoles à vocation technique et devient l’École nationale supérieure des techniques avancées (ENSTA).

25 mars 1915 : le sous-lieutenant Goering reçoit la croix de fer. 

Aviateur de reconnaissance sur la base de Stenay (près de Verdun), il parvient à ramener des clichés de Verdun à l’issue d’une mission périlleuse ce qui lui vaut la croix de fer de première classe remise par le Kronprinz en personne.

25 mars 1942: premier vol motorisé du Me-262 (Allemagne).

Le Messerschmitt Me-262 V1 codé PC-UA et piloté par le pilote d’essai Fritz Wendel, vole pour la première fois avec ses réacteurs. C’est un échec. Les réacteurs BMW 003 tombent rapidement tous deux en panne et Wendel ramène l’avion à Augsbourg grâce au Jumo 210 installé dans le nez (Et bien heureusement conservé pour des raisons de sécurité) pour les essais initiaux de la cellule. LCL Pierre B. (CFA).

25 mars 1957 : naissance de l’Europe communautaire (Rome).

Signature du traité de Rome qui instaure la CEE et l’EURATOM.

25 mars 1962 : arrestation du général Jouhaud (Algérie – Oran).

Ayant terminé sa carrière comme chef d’état-major puis inspecteur de l’armée de l’air, le général Edmond Jouhaud appartient au « quarteron de généraux » (Challe, Zeller, Salan, Jouhaud) qui tente un putsch contre de Gaulle en avril 1961 à Alger. Il devient après Salan, le chef de l’OAS (organisation de l’armée secrète).

Condamné à mort, Jouhaud est finalement gracié (novembre 1962), amnistié (1968) puis réhabilité (1982). Il est arrêté en compagnie du commandant Julien Camelin alors qu’il séjourne clandestinement à Oran sous une fausse identité.

A Tlemcen, un peu plus tard, c’est au tour du lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume d’être arrêté. Plus connu sous le nom de Crabe-Tambour (voir le film de Schoendoerffer), il a lui aussi choisi la clandestinité.

Guillaume est libéré en 1966 et poursuit dans le civil sa vie d’aventures autour du globe comme il l’avait d’ailleurs commencée dans la marine nationale (Dinassaut) et l’armée de Terre (Commando Guillaume).


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