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Chronique historique : 19 février

19022019

19 février 1519 : débarquement d’Hernan Cortez (Mexique actuel).  

Avec 600 conquistadores, l’Espagnol Cortez débarque sur le site de la future Vera Cruz. 

 19 février 1858 : loi de sureté générale.  

La série d’attentats contre le Second empire culmine avec la tentative d’Orsini (14 janvier 1858) et pousse Napoléon III à prendre des mesures durcissant les pouvoirs de police. Ainsi, tout suspect déjà condamné dans une précédente affaire contre le régime peut être déporté sans jugement supplémentaire. Cinq grands “départements” militaires sont créés et confiés à des maréchaux pour lesquels on construit des Hôtels du Grand Commandement. La loi étant très mal perçue sera abrogée en 1870.  

Cette période foisonnante de complots a suscité des œuvres devenues des classiques comme “Le dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu”. Son auteur Maurice Joly fait 15 mois de prison pour “excitation à la haine et au mépris du gouvernement” pour avoir dénoncé, sans trop les maquiller les identités de Napoléon III et de ses ministres. 

La police secrète du Tsar s’inspirera un peu plus tard de l’ouvrage pour forger le brulot “Le protocole des sages de Sion”, destiné à convaincre Nicolas II de la nécessité de lutter contre les sociétés secrètes franc-maçonnes.  

 19 février 1915 : début de l’offensive des Dardanelles.  

Voulue par Churchill, cette opération consistant à ouvrir un front de revers destiné à affaiblir l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, débute par le bombardement des forts contrôlant le détroit des Dardanelles. Mal préparée, l’action n’aboutira pas. 

 19 février 1919 : attentat contre Clemenceau (Paris). 

Quittant son domicile à bord de sa Rolls, le président du Conseil Georges Clemenceau  est attaqué par l’anarchiste Emile Cottin qui lui tire dessus à 9 reprises. Touché par 3 projectiles, Clemenceau pourtant âgé de 78 ans ne va rester convalescent qu’une semaine. Son agresseur, est condamné à 10 ans de prison (Clemenceau intervient contre sa condamnation à mort), n’en fait que 5 et finit par trouver la mort durant la guerre d’Espagne dans les rangs des Républicains. 

 19 février 1921 : Lyautey est élevé à la dignité de maréchal de France.(à 67 ans) 

 19 février 1941 : Leclerc attaque les Italiens (Fezzan).  

Avec un effectif et un armement inférieur, le colonel Leclerc, chef de corps du RTST, oblige une compagnie motorisée italienne à se replier dans le fort de Tazerbo puis à se rendre le 1er mars.  

 19 février 1951 : installation du SHAPE en France.  

 Le commandement suprême allié de l’OTAN s’implante à Rocquencourt pour commander ses forces en Europe.   A sa création (4 avril 1949), l’OTAN compte 12 nations, aujourd’hui 29. Le commandement militaire est actuellement situé à Mons en Belgique. 




Chronique historique : 18 février

18022019

18 février 1713 : Cassard attaque Curacao.

« Le corsaire français Jacques Cassard attaque Curaçao, dans les Caraïbes. Après avoir pillé la colonie portugaise du Cap-Vert en Afrique de l’Ouest, Cassard prend la direction des Antilles où il attaque les îles anglaises de Montserrat, d’Antigua, de Saint-Eustache et la colonie hollandaise du Surinam. Le 18 février, il mène un raid sur le riche et fortement défendu comptoir hollandais de Curaçao. Sa victoire est totale. Il reviendra en France avec un butin prodigieux.

La frégate antiaérienne D 614 Cassard est le 11e navire de guerre français à porter son nom ». CESM.

 18 février 1806 : Napoléon Ier décide la construction de l’arc de Triomphe.  

Par décret impérial, Napoléon fait débuter la construction de l’arc de triomphe pour que ses soldats victorieux puissent le franchir, comme les armées antiques rentrant de leurs campagnes dans Rome.  Achevé en 1836 par Louis-Philippe, le monument est devenu un symbole de la Nation. Ses voutes et parois sont couvertes de noms prestigieux et abritent depuis 1921 la tombe du soldat inconnu.  Ce monument honore en fait ceux qui ont contribué à faire et défendre la France, qu’ils soient célèbres ou inconnus.  La flamme qui brûle sur la tombe du soldat inconnu est ravivée tous les soirs.  

 18 février 1814 : bataille de Montereau (Seine et Marne).  

Napoléon 1er remporte l’une de ses dernières victoires de la campagne de France en faisant se replier les Coalisés d’une cinquantaine de kilomètres à partir de Montereau grâce à la charge épique des cavaliers de Pajol.  C’est en fait ce dernier qui décide du sort de la journée en brisant et poursuivant l’armée du prince de Schwartzenberg. En tentant une contre-attaque avec sa brigade de cavalerie pour reprendre le pont de Montereau, le prince de Hohenlohe est tué.  Le soir, Napoléon déclare au général Pajol : « Si tous mes généraux m’avaient servi comme vous, l’ennemi ne serait pas en France ». 

 18 février 1859 : prise de Saigon.  

Sur ordre de Napoléon III et pour punir des massacres de missionnaires, le vice-amiral d’escadre de Genouilly bombarde Saigon et débarque des troupes qui occupent le fort du port. Afin de trouver une voie de communication vers la Chine et ainsi contrebalancer l’influence britannique, Doudart de Lagrée organise une expédition sur le fleuve Mékong. Il conclue que la meilleure voie pour la Chine n’est pas le Mékong mais le Fleuve rouge. 

 18 février 1871 : sortie avec les honneurs du colonel Denfert-Rochereau (Belfort).  

Le gouvernement provisoire lui ayant donné l’ordre de se rendre, Denfert-Rochereau sort de la ville bombardée depuis 103 jours par les Prussiens.  

 18 février 1889 : prise de Koudian (Soudan).  

Le Commandant Archinard, successeur de Gallieni, prend la ville de Koudian avec 400 hommes (dont le sous-lieutenant Marchand, futur général et héros de la colonne du même nom). Pour la première fois est utilisé au combat en Afrique, le fusil modèle 1884.  

 18 février 1895 : « Mais zut, j’en ai assez d’écrire ce soir »(Bhi Ni – Frontière chinoise).  

 Ainsi s’achève la lettre du Tonkin que rédige Lyautey à cette date. Perdu dans les confins du Tonkin et de la Chine entre Cao Bang et Lang Son, Lyautey raconte le travail quotidien des troupes coloniales consistant à réimplanter la vie dans les vallées qu’écument les pirates. Ses écrits réunis dans Lettres du Tonkin et de Madagascar sont des mines de renseignements sur la vie, le travail et le combat des soldats bâtisseurs.  

Les éditions Lavauzelle avec leur collection la pensée préservée, donnent accès aux militaires écrivains dont certaines œuvres n’ont pas pris une ride et peuvent encore « parler » aux commandants d’unité français engagés sur les théâtres d’opérations extérieures. 

 18 février 1920 : échec de la première traversée aérienne du Sahara (Anes Barakka – confins algériens).  

Partis d’Alger, le général Laperrine, le commandant Vuillemin et le lieutenant Dagneaux se crashent lors de l’atterrissage forcé de leur Bréguet, victime d’une panne d’essence. Laperrine, figure du Sahara, ami du Père Charles de Foucauld, meurt le 5 mars des suites de ses blessures. 




Chronique historique : 16 février

18022019

16 février 1692 : création de l’artillerie de Marine.  

L’ordonnance du 16 février crée le corps de l’artillerie de Marine en fusionnant les commissaires d’artillerie et les officiers de vaisseau des compagnies de bombardiers et d’apprentis canonniers en un seul corps. 

 16 février 1791 : la maréchaussée devient la gendarmerie nationale.   

C’est la date retenue par la gendarmerie pour rendre hommage à ses morts. 

 16 février 1804 : raid de l’USS Intrepid (Tripoli – actuelle Libye).  

Le commerce méditerranéen est fortement perturbé par la piraterie des États barbaresques qui n’hésitent pas à attaquer et voler les navires européens. Les tous jeunes États-Unis ordonnent un blocus du port de Tripoli d’où sévissent les pirates de la Régence de Tripoli.  

Au cours de la tentative de blocus, l’USS Philadelphia est capturé (octobre 1803) et enrôlé dans la flotte barbaresque. Le lieutenant Stephen Decatur, à bord de l’USS Intrepid (Ketch turc capturé par Decatur et rebaptisé) pénètre de nuit dans le port et sans tirer un coup feu neutralise avec 60 hommes l’équipage pirate puis incendie le Philadelphia.  

L’Intrepid regagne la haute mer sans dommage. Decatur est l’une des gloires de l’US Navy. 

 16 février 1807 : bataille d’Ostrolenka (actuelle Pologne).  

A la suite de la sanglante « victoire » d’Eylau, le général Savary écrase le corps de réserve russe, dégageant définitivement Varsovie. 

 16 février 1923 : traditions chasseurs.  

La garde du drapeau des chasseurs est désormais assurée à tour de rôle par les bataillons présents en métropole pour une durée d’un an. Le transfert du drapeau s’effectue chaque année au château de Vincennes. 

 16 février 1943 : opération commando sur l’usine de Vemork (Norvège).  

L’usine Norsk Hydro est le seul lieu de production « d’eau lourde » en Europe et revêt donc un caractère stratégique pour les belligérants lancés dans la mise au point de la bombe atomique.  

Les services secrets alliés ont déjà mené deux actions contre l’usine depuis le début de la guerre : les Français ont acheté secrètement les stocks existants et les ont fait sortir du territoire de manière rocambolesque en mars 1940. Les Britanniques, quant à eux, perdent en novembre 1942 deux sticks de commandos dont les planeurs s’écrasent dans la montagne surplombant l’usine.  

Le 16 février 1943, un commando de 6 norvégiens est parachuté dans la région et avec l’aide d’éléments préalablement infiltrés fait sauter les stocks « d’eau lourde ». Non seulement le sabotage est réussi, mais leur exfiltration à ski vers la Suède, sur 400 km, relève de l’exploit. Les Allemands reconstruisent puis décident de déménager les nouveaux stocks produits. Cette bataille de « l’eau lourde », stratégique et discrète, s’achève le 19 février 1944 lorsqu’un autre commando Norvégien parvient à couler le ferry transportant le précieux chargement. 

 16 février 1943 : création du STO. Service du travail obligatoire en Allemagne. 

 16 février 1993 : inauguration du Mémorial des guerres en Indochine (Fréjus).  

De 1940 à 1954, environ 60 000 soldats français sont morts en Indochine. Le Mémorial abrite 24 000 sépultures de corps rapatriés depuis 1986.  

Environ 12 000 corps avaient été rendus aux familles auparavant. Un mur du souvenir couvert de près de 30 000 noms honore la mémoire de ceux dont la dépouille ne repose pas à Fréjus soit parce que la famille a choisi un autre lieu de sépulture, soit parce que le soldat est porté disparu.  

 16 février 1986 : bombardement de la piste de Ouadi Doum par les Jaguar de la 11e EC basé à Bangui. 




Chronique historique : 15 février 2019

18022019

15 février 1794 : naissance du drapeau tricolore.

Le décret de la Convention nationale remplace les drapeaux d’ordonnance hérités des régiments de l’Ancien Régime stipulant qu’il est « Formé des trois couleurs nationales disposées en trois bandes égales posées verticalement. » Il a été dessiné par Jacques Louis David.   Dès 1790, les bâtiments de la Marine avaient déjà adopté les « trois couleurs de la liberté », dans cette même disposition verticale et non horizontale, afin d’éviter toute confusion avec les couleurs des navires hollandais. Mais « avant d’être drapeau, le tricolore fut cocarde. La Fayette, raconte dans ses Mémoires que, trois jours après la prise de la Bastille, il obligea Louis XVI se rendant à l’hôtel de ville de Paris, à porter la cocarde tricolore, le blanc représentant la monarchie, le bleu et le rouge, la ville de Paris, signe de « l’alliance auguste et éternelle entre le monarque et le peuple ». Le succès de la cocarde tricolore, symbole du patriotisme, est alors assuré. »

Quelques origines des couleurs :

Le bleu : couleur du manteau de saint Martin (Il pourrait cependant être blanc !), des armes de Clovis, des branches cadettes de la famille royale puis de la famille royale au XIIème siècle. Pour certains, la couleur de la Seine et celle de la corporation médiévale des Nautes parisiens (armateurs).

Le blanc : bannière de sainte Jeanne d’Arc, panache blanc d’Henri IV, symbole de la monarchie à partir du XVIème siècle.

Le rouge : couleur de la coiffure des affranchis dans l’antiquité, de l’oriflamme de Saint Denis, de Louis VI, Louis XI, du bonnet phrygien de 1789. Pour certains, la couleur de la puissante corporation des bouchers parisiens.

15 février 1898 : explosion du cuirassé américain Maine (Cuba – La Havane).

Envoyé à Cuba pour protéger les intérêts économiques américains mis à mal par la guerre d’indépendance cubaine, le cuirassé Maine embarque 374 marins.  Pour une raison encore disputée aujourd’hui, il explose et coule dans la rade de La Havane tuant les deux tiers de l’équipage.  Le gouvernement américain accuse les forces espagnoles d’avoir lancé une mine marine contre sa coque et déclare la guerre à l’Espagne.  Cuba obtient officiellement la même année son indépendance, qui dans les faits correspond à une prise de contrôle des États-Unis.

15 février 1918 : évasion de Roland Garros (Magdebourg – Allemagne).

Le sous-lieutenant Garros est fait prisonnier par les Allemands le 18 avril 1915 lorsqu’il est obligé de se poser après un combat aérien au-dessus de la Belgique. Il tente à de nombreuses reprises de s’évader, mais n’y parvient que 3 ans plus tard en compagnie du lieutenant Anselme Marchal. L’un et l’autre se sont déguisés en officiers allemands pour franchir tranquillement la grille du camp.

15 février 1942 : chute de Singapour.

Les Japonais attaquent la Malaisie 30 minutes avant Pearl Harbour. Passant par la Thaïlande, la 25e Armée du général Yamashita conquiert en un peu plus d’un mois la Malaisie, repoussant les Britanniques et les troupes du Commonwealth vers Singapour. Alliant assauts blindés (200 chars), débarquements amphibies et attaques aériennes au sol et en mer, les Japonais aguerris par les combats en Chine (depuis 1937), culbutent les forces de l’Empire pourtant deux fois plus nombreuses mais mal équipées, disséminées sur le territoire et assez peu préparées au combat.

Le général britannique Arthur Percival capitule à Singapour bien que les ordres de Churchill soient de se battre jusqu’au bout.   A la décharge de Percival, victime lui aussi d’une « étrange défaite », personne au Royaume Uni n’envisageait une victoire japonaise en Malaisie encore moins contre l’île de Singapour jugée inexpugnable.   Plus de 100 000 soldats de l’Empire sont faits prisonniers, près de 9000 sont tués.  Selon Churchill, la chute de Singapour est « le pire désastre et la plus grande capitulation de l’histoire britannique ».

15 février 1944 : seconde bataille du Mont Cassin (Italie).

La première bataille (17 janvier – 6 février) s’est soldée par un échec des alliés. Les Allemands verrouillent la ligne Gustave grâce à leur position dominante et ont reçu l’ordre d’Hitler de ne pas reculer au-delà. Les alliés pensent à tort que les parachutistes allemands sont barricadés dans l’abbaye et la bombardent. Le raid de 224 avions larguant 420 tonnes de bombes rase entièrement l’édifice.  Les Allemands mettent à profit les ruines pour se camoufler encore un peu mieux. L’attaque des troupes néo-zélandaises et britanniques échoue.

15 février 1989 : fin du retrait soviétique d’Afghanistan.

Ce processus a débuté le 15 mai 1988 à la suite des accords de Genève du 15 avril signés entre l’URSS, l’Afghanistan, le Pakistan et les États-Unis. Durant cette phase de retrait, 100 000 soldats soviétiques quittent l’Afghanistan.




Chronique historique : 14 février

14022019

14 février 1778 : baptême breton du drapeau américain (Quiberon – Port Haliguen). 

Le royaume de France ayant signé un traité d’alliance avec les États-Unis d’Amérique le 6 février 1778, le lieutenant John Paul Jones de la Continental Navy quitte Nantes (où il attendait la nouvelle de cette signature) à bord du Ranger et vient prendre livraison des navires que la France cède à ses nouveaux alliés en baie de Quiberon.  C’est à cette occasion qu’est salué pour la première fois de l’Histoire le drapeau américain. En effet, Jones en arrivant en vue de la flotte du comte de la Motte-Picquet salue, comme c’est l’usage, d’une salve d’honneur le pavillon du Roi. La Motte-Picquet répond baptisant ainsi le drapeau américain.   

 14 février 1800 : Cadoudal signe une convention de paix.  

Cadoudal, général des armées chouannes en Bretagne, battu à la bataille du Pont du Loch est obligé de plier face aux armées républicaines et de signer la paix avec le général Brune.  

Reçu par Napoléon Bonaparte qui voit en lui un meneur d’hommes courageux qui serait utile dans ses armées, Cadoudal refuse toute collaboration et part en Angleterre préparer une tentative d’enlèvement du premier Consul. Eventé, le complot échouera et Cadoudal sera arrêté puis guillotiné. Jusqu’au bout, Napoléon Bonaparte attendra l’acte de soumission de Cadoudal qui aurait pu lui valoir la vie sauve et donner à la Grande Armée un chef hors du commun.  

Cadoudal fut un des artisans de l’attentat de la rue Saint Nicaise (ou affaire de la machine) infernale contre Bonaparte le 24 décembre 1800.  

Un bon mot du chef chouan lors de son procès : alors qu’on lui reprochait d’avoir tué un commissaire de police, père de famille, durant la course-poursuite ayant mené à son arrestation, il répondit : « la prochaine fois essayez de me faire arrêter par un célibataire ».   

14 février 1814 : bataille de Vauchamps (Marne).  

Pour la quatrième fois en six jours, Napoléon bat Blücher. La 6e coalition a perdu 30 000 hommes en affrontant Napoléon au meilleur de son génie tacticien. Cependant, la coalition est forte de près d’un million d’hommes au total.  Ne pouvant être partout à la fois, l’Empereur va plier. Il abdiquera le 6 avril. 

  14 février 1915 : première organisation des sections de repérage par le son.  

Dès 1914, des essais de repérage par le son tentent de trianguler la direction des départs de tir des batteries allemandes. L’organisation des SRS (Sections de Repérage par le Son) est confiée au général d’artillerie Bourgeois, qui est alors Directeur du service géographique. La technique est mise au point pour l’artillerie de campagne, puis le procédé est étendu au repérage des avions.  

Après une longue période d’oubli, liée au développement des radars, le repérage par le son est utilisé dans la lutte anti-snipping et couplé avec des caméras thermiques. 

 
14 février 1916 : naissance de Bigeard (Toul).  

Marcel Bigeard a débuté dans l’armée comme soldat de 2e classe en 1936 et a terminé son parcours comme général de corps d’armée (1974) puis secrétaire d’État à la Défense (1975-1976). Véritable légende militaire dès son vivant, il est l’une des figures les plus illustres des parachutistes, ayant été de presque tous les combats de son époque (Campagne de France, Résistance, Indochine, Algérie). Ses cendres reposent à Fréjus au Mémorial des guerres en Indochine. Quand Lartéguy publie en 1960 « Les Centurions », c’est un hommage, de son vivant, à Bigeard.   »Bruno » est mort à 94 ans le 18 juin 2010. 

  14 février 1946 : reconquête de Phong To (Indochine – Tonkin).  

Le CBA Dromion reprend le poste que le parti nationaliste indochinois tient, aidé par des déserteurs japonais.




Chronique historique : 13 février

13022019

13 février 1692 : massacre du clan Mac Donald dans la Glencoe (Ecosse). 

Le protestant Guillaume d’Orange ayant mis en fuite le catholique Jacques II, les chefs de clans catholiques écossais sont dans l’embarras parce que le nouveau roi leur offre l’amnistie en échange de leur serment.   

Le chef du clan Mac Donald accepte finalement de prêter serment mais Guillaume d’Orange, blessé par le délai de réflexion utilisé, décide de faire un exemple. Il ordonne, par écrit, à Robert Campbell commandant le régiment d’Argyll, d’exécuter les Mac Donald. L’ordre est d’autant plus odieux que ce régiment était hébergé pacifiquement par les Mac Donald depuis deux semaines dans la magnifique Glencoe.  

Le massacre de ces 38 catholiques (attaqués dans leur sommeil) fait scandale, y compris dans les rangs protestants. Une commission d’enquête, la même année, montre qu’autant les raisons que la manière sont condamnables et spécifie qu’un soldat ne doit pas obéir à un tel ordre.  Aucune réelle sanction n’est cependant prise. Il faut noter que certains soldats ont refusé d’obéir, d’autres ont laissé s’échapper leurs victimes. 

 13 février 1772 : découverte de l’archipel de Kerguelen (océan Indien).  

Le capitaine de frégate de Kerguelen commandant « la Fortune » découvre, la veille, dans sa lunette, l’île que l’on baptisera Grande Terre. 

 13 février 1917 : arrestation de Mata Hari (Paris).  

Margaretha Zelle, hollandaise dont le surnom malais Mata Hari (l’œil du ciel = le soleil) est devenu un synonyme d’espionne, est un agent double travaillant plus ou moins en dilettante pour les Allemands et les Français.  Elle épouse un officier hollandais d’origine écossaise, Mac Leod, dont elle divorce après un séjour en Malaisie.  Jeune femme romanesque, collectionnant les amants et ayant besoin d’argent pour son train de vie, elle est vite engagée par le service de renseignement allemand. L’agent H21 gagne alors Paris. Repérée par le contre-espionnage français, Mata Hari accepte de travailler aussi pour la France. Elle reçoit une mise en garde des Britanniques tant son comportement devient dangereux pour elle.  

Probablement pour la punir de son double jeu, le service de renseignement allemand laisse intercepter un message secret qui la désigne clairement comme espionne.  

Son procès s’ouvre au moment où la France doute et cherche à se ressaisir. Cette affaire d’espionnage en est une occasion. Bien que l’activité d’espionnage de Mata Hari soit avérée, il semble que les informations qu’elle a communiquées n’aient pas eu grande valeur.  Elle sera fusillée à Vincennes le 15 octobre 1917, où elle affronte dignement son peloton d’exécution.  

Lire Le dossier de Mata Hari du Colonel Frédéric Guelton, pp. 82-85, RHA N° 247 (2e trimestre 2007). 

 13 février 1945 : début du bombardement de Dresde (Allemagne).  

Du 13 au 15, 1300 bombardiers britanniques et américains commencent à larguer près de 4000 tonnes de bombes incendiaires sur une ville n’offrant pourtant aucune cible militaire ou industrielle d’importance. Le 15, à l’issue de l’opération, la ville est rasée et 25 à 35 000 personnes tuées.  

Avec les bombardements américains sur le Japon, celui de Dresde est le plus meurtrier.  

 13 février 1960 : explosion de la première bombe atomique française (Sahara – Reggane- Algérie).  

La France devient la 4e puissance nucléaire avec cet essai. 

 13 février 1974 : expulsion de Soljenitsyne (Moscou).  

L’écrivain soviétique Alexandre Soljenitsyne, rendu célèbre grâce à son roman Une journée d’Ivan Denissovitch (1962) et qui bénéficie de l’appui de Krouchtchev, est rapidement mis à l’index sous Brejnev tout en étant encensé par la critique littéraire internationale (Le pavillon des cancéreux).  Fin 1973, il fait passer à l’Ouest clandestinement puis publier en France le manuscrit de L’archipel du goulag décrivant le régime concentrationnaire soviétique qu’il a connu de 1945 à 1953.  

Arrêté le 12 février, il est expulsé le lendemain vers la RFA après avoir été déchu de la nationalité soviétique.  

Après avoir vécu aux États-Unis jusqu’en 1994, il rentre en Russie où Gorbatchev l’avait réhabilité en 1989.  Il est mort en 2008 à 89 ans. Soljenitsyne dénonçait toutes formes de totalitarismes ; du stalinisme à la Terreur révolutionnaire française (1793) ne se faisant pas des ennemis qu’en URSS.   




Chronique historique : 12 février

12022019

12 février 1814 : bataille de Château-Thierry.  

Napoléon devance à Château-Thierry le corps russe de Sacken (12 000 hommes, en repli depuis leur défaite de Montmirail), grâce à un raid de la cavalerie du général Nansouty, délogeant par là-même le corps prussien de York (18 000 hommes). 

12 février 1894 : prise de Tombouctou (actuel Mali).  

Le chef de bataillon Joffre entre dans la mythique “perle du désert”. Son premier geste est de faire inhumer avec les honneurs militaires les cendres du LCL Bonnier et de ses hommes (tombés à Tacoubao un mois plus tôt).  Pour mémoire, c’est René Caillié qui est le premier Français à entrer (1828) et revenir vivant (1830) de Tombouctou.  

Lire l’article Proconsul à Tombouctou du LCL Jean-Louis Mourrut, RHA N° 154 (mars 1984) qui retrace l’action de Joffre à Tombouctou. 

 12 février 1946 : mort de l’enseigne de vaisseau Alain de Penfentenyo (Actuel Vietnam – Fleuve Donaï).  

Commandant une section de vedettes de débarquement (LCVP), il est mortellement blessé dans une embuscade lors d’une patrouille sur le fleuve Donaï près de Saigon.      Il était le fils du vice-amiral Hervé de Penfentenyo qui a défendu Lorient en juin 1940. Ses deux autres frères sont également morts au combat, François en 1940 et Tanguy en 1945. 

La Marine a donné son nom à l’un de ses commandos.  

 12 février 1965 : premier vol stationnaire du Mirage III V (Melun-Villaroche – Seine et Marne).  

Seulement 2 prototypes ont vu le jour pour cet avion à décollage vertical français. Capable d’atteindre Mach 2,03 (record qui tient jusqu’en 1995 pour ce type d’avion), sa production se révèle trop onéreuse et l’armée de l’air abandonne le projet. 




Chronique historique : 11 février

11022019

11 février 1814 : bataille de Montmirail.  

Napoléon jette la Garde impériale sur le corps russe de Sacken, qui perd 7 000 hommes. Napoléon remporte une nouvelle victoire. Le comportement héroïque des jeunes recrues (les “Marie-Louise”) formées à la hâte ajoute au retentissement de cette victoire. Montmirail sera le nom de la promotion de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr sortie en 1914 (avec dans ses rangs le futur Général Monclar) et qui perdra 60% de ses effectifs pendant la Grande Guerre, dont la moitié dans les deux premiers mois de la guerre.   

 11 février 1922 : naissance d’Hélie Denoix de Saint Marc (Bordeaux).  

Il entre dans la résistance en 1941 à l’âge de 19 ans et est arrêté en franchissant la frontière franco-espagnole en 1943.  Déporté dans le camp de concentration de Buchenwald où il manque mourir (« j’ai trouvé le pire chez les autres mais aussi en moi »), il conserve malgré tout la soif de l’action et fait Saint Cyr. Légionnaire parachutiste, il effectue trois séjours en Indochine qui le marquent profondément : les rencontres (avec l’adjudant Bonnin), les combats (« l’entrée dans ces territoires où rôde la mort, oblige à se hisser à la pointe de soi-même »), le pays (« un monde féérique ») mais aussi l’abandon du village de Talung ensuite massacré par le Vietminh.  

Chef de cabinet du général Massu pendant la bataille d’Alger puis commandant au 1er REP, il entre en rébellion lors du putsch des généraux en avril 1961 (“Un homme doit toujours garder en lui la capacité de s’opposer et de résister”).  Il se constitue prisonnier, ne rejoint pas l’OAS et est condamné à 10 ans de prison (« L’enfermement peut développer une force intérieure qui peut être plus grande que la violence qui nous est faite »).  Gracié 5 ans plus tard, il sera réhabilité dans ses droits civils et militaires.  Il est décédé à 91 ans en Aout 2013.

Ecrivain talentueux, et homme au parcours incroyable, son témoignage humble et courageux est à lire (Les champs de braise) tant il est structurant pour l’éthique du soldat français. Il a d’ailleurs préfacé l’ouvrage du général Benoît Royal portant ce dernier titre. 

 11 février 1942 : opération Cerberus (Brest).  

Les croiseurs de bataille allemands Scharnhorst et Gneisenau, accompagnés du croiseur lourd Prinz Eugen, quittent de nuit le port de Brest où ils sont réfugiés depuis un an pour gagner au plus vite la Mer du Nord et rejoindre le port de Wilhelmshaven. Sous le commandement de l’Amiral Ciliax, l’opération est un succès.  

La Résistance française a communiqué aux Britanniques des renseignements tendant à penser que les navires partaient pour l’Atlantique Sud étant donné la nature du matériel embarqué (tenues d’été pour climat tropical). 

 11 février 1945 : fin de la conférence de Yalta.  

Réunissant Staline, Roosevelt et Churchill en Crimée, elle a pour but de définir une stratégie commune achever la guerre au plus tôt, régler le destin de l’Europe et stabiliser le monde à l’issue de la victoire.  

 11 février 1992 : collision de sous-marins (Mer de Barents).  

L’USS Baton Rouge (SSN-689) percute le SNA russe K-276, de classe Sierra, qu’il piste au large de Severomorsk, à la limite (contestée) des eaux territoriales. Pas de victimes. 







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