Chronique historique : 28 février
28 02 201928 février 1794 : principal massacre des “colonnes infernales” (Les Lucs-sur-Boulogne – Vendée).
Ayant reçu mission de la Convention de détruire la Vendée (17 janvier), les colonnes des généraux Cordellier et Crouzat, alors qu’elles commencent leurs ravages en application du plan du général Turreau sont attaquées par les troupes de Charrette. En représailles, les troupes républicaines massacrent environ 500 villageois (femmes, vieillards et enfants principalement).
Sur l’ampleur méconnue des massacres durant les guerres vendéennes, lire “Du génocide au mémoricide” de Reynald Secher ou visiter L’Historial et le Mémorial de Vendée. http://www.sitesculturels.vendee.fr/Historial-de-Vendee
28 février 1933 : suppression des libertés civiques (Allemagne).
Au lendemain de l’incendie du Reichstag, Adolf Hitler fait signer par le Reichspresident Hindenburg le « décret pour la protection du peuple allemand » supprimant en réalité les libertés civiques et lui permettant de faire arrêter plusieurs centaines d’opposants. Marinus van der Lubbe, jeune hollandais dans la mouvance communiste est arrêté alors qu’il erre à côté du bâtiment en flammes. Considéré comme responsable de l’incendie, il est condamné le 23 décembre et exécuté.
28 février 1942 : opération coup de croc (Bruneval – Côte normande).
Les Allemands surveillant les mouvements de la Royal Air Force grâce à un réseau de détection implanté sur les côtes du Nord-Ouest de la France gênent les mouvements alliés au-dessus de la Manche. Les Britanniques décident de vérifier les performances techniques du matériel allemand et de camoufler la capture d’un radar en simple opération commando sur la station de Bruneval, juchée au sommet d’une falaise. L’audacieuse opération « Biting » (coup de croc) réussit pleinement et connaît un très fort retentissement car c’est la première opération interarmées des Alliés en France.
La préparation du coup de main est minutieuse : les renseignements fournis par le réseau du colonel Rémy (Réseau Confrérie Notre Dame) permettent aux 119 parachutistes du major Frost de reconstituer une maquette grandeur nature des lieux sur laquelle ils s’entraînent pendant plusieurs semaines. L’opération elle-même se déroule comme prévu : largués avec précision, les commandos surprennent les quelques défenseurs du radar. Les combats sont brefs mais violents (8 morts britanniques, 27 morts allemands). L’exfiltration par bateaux a lieu deux heures après le largage et est couverte par l’aviation. La parfaite coordination des moyens engagés impressionne les Allemands qui a priori n’ont pas décelé le but véritable de « biting ». Le matériel capturé sur place (dont une partie a été perdue en mer durant l’exfiltration) permet aux Britanniques d’élaborer des contre-mesures.
28 février 1991 : fin de l’opération tempête du désert (Irak).
100 heures après le début des opérations terrestres, les forces irakiennes sont littéralement écrasées par la coalition et se rendent.
28 février 1992 : l’ONU décide l’envoi de casques bleus au Cambodge.
Les différentes factions en guerre au Cambodge acceptent un cessez le feu et permettent l’envoi de 22 000 casques bleus dans le cadre de l’APRONUC (autorité provisoire des nations unies au Cambodge).La mission va durer jusqu’en septembre 1993 avec la promulgation de la Constitution du Royaume du Cambodge et la formation d’un nouveau gouvernement. La France participe à la composante militaire de cette force par le déploiement de 1 200 hommes qui réalisent des actions de déminage des zones sensibles, de formation des soldats cambodgiens au déminage et à la défense du pays, d’encadrement de la police locale, de sauvegarde du patrimoine, de protection et d’assistance médicale à la population civile et d’aide au retour des 370 000 exilés.
28 février 1994 : premier engagement militaire de l’histoire de l’OTAN (Bosnie-Herzégovine).
Dans le cadre de l’opération « deny flight » décrétée par le conseil de sécurité de l’ONU au-dessus de la Bosnie-Herzégovine, 4 avions de combat serbes sont abattus par des F 16 américains. Les appareils serbes, occupés à bombarder une usine d’armement, sont pris à partie par les chasseurs américains qui n’ont pas reçu de réponse à leurs injonctions de quitter l’espace aérien bosniaque.
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