Chronique historique:22 février
22 02 201922 février 1744 : bataille du cap Sicié.
Victoire navale franco-espagnole face à la flotte anglaise.
Lire « Les 600 plus grandes batailles de l’Histoire » de Guy Le Moing.
22 février 1916 : mort du LCL Emile Driant (Verdun – Bois des Caures).
A l’occasion du début de la bataille de Verdun, hier, les bataillons de chasseurs de Driant ont été quasiment anéantis par le pilonnage d’artillerie et l’assaut de l’infanterie allemande. Ayant largement ralenti la progression du général Falkenhayn, Driant ordonne à ses chasseurs survivants de se replier. Il tombe vers 15h00 frappé d’une balle à la tempe. Il avait 60 ans.
Officier saint-cyrien brillant, il est à plusieurs reprises sanctionné pour des articles publiés sans autorisation dans lesquels il défend la mémoire de son beau-père (le général Boulanger), ou bien dénonce trop vigoureusement l’affaire des fiches.
En 1905, sa carrière étant définitivement compromise, il se lance en politique avec l’appui de Déroulède et Barrès et est élu député à Nancy. Il poursuit parallèlement son activité d’écrivain, sous le nom de capitaine Danrit, nom d’emprunt adopté alors qu’il était encore militaire. Talentueux, il écrit une vingtaine de romans d’anticipation ayant pour thème la guerre prochaine et remporte un vif succès à chaque parution. Il devient ce que l’on appellerait aujourd’hui un best-seller du thriller technologique.
Lorsqu’éclate la guerre, il est toujours député et a 59 ans. Il demande malgré tout son incorporation.
22 février 1996 : suspension du service national, entre autres…
A l’issue d’un conseil de Défense, le président J. Chirac annonce la professionnalisation des armées, la suspension du service national et la restructuration des industries d’armement. « L’appel sous les drapeaux est suspendu pour tous les Français qui sont nés après le 31 décembre 1978 et ceux qui sont rattachés aux mêmes classes de recensement. Il est rétabli à tout moment par la loi dès lors que les conditions de la défense de la Nation l’exigent ou que les objectifs assignés aux armées le nécessitent » (article L. 112-2 du Code du service national).
Il annonce aussi l’arrêt immédiat de la production de matières fissiles. En 1996, la France entreprend de démanteler ses deux usines de production de matières fissiles de Marcoule, pour le plutonium, et de Pierrelatte (Drôme) pour l’uranium hautement enrichi. C’est ainsi le premier État à avoir décidé la fermeture et le démantèlement de ses installations de production de matières fissiles pour les armes nucléaires.
NB : En 1996, le ministère de la Défense était composé de 600 508 personnes : 299 130 militaires de carrière et engagés, 201 253 appelés du contingent et 99 855 civils. En 2016, l’effectif était passé à 265 458 personnes
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