Chronique historique : 27 octobre.
31 10 201827 octobre 1870 : le maréchal Bazaine capitule à Metz.
L’armée du Rhin que commande Bazaine est forte de 180 000 hommes. Aussi, lorsqu’il décide à la surprise générale de s’enfermer dans Metz, il compromet les chances françaises de briser l’offensive prussienne. Déjà critiqué pour avoir choisi de rompre le combat à la bataille de St Privat-Gravelotte (18 août), il déclenche contre lui la fureur de ceux qui continuent à se battre et notamment de Gambetta occupé à lever des armées en province après son évasion de Paris en ballon libre (fourni par le Génie). L’attitude étrange de Bazaine s’expliquerait par son hostilité au régime républicain qui vient de prendre le pouvoir à Paris suite à la reddition de Napoléon III (2 septembre).
Pour l’anecdote : le gérant du mess à Saint-Cyr était surnommé Bazaine… (gérant du mess = J’ai rendu Metz).
27 octobre 1918 : démission du général Ludendorff.
Le chef d’état-major des armées allemandes, conscient de la défaite inéluctable, présente sa démission.
27 octobre 1981 : whiskey on the rocks (côte suédoise). En pleines manœuvres navales suédoises, le sous-marin soviétique S-363 de la classe Whiskey s’échoue sur des hauts-fonds en vue de la plus grande base navale du pays et donc à l’intérieur des eaux territoriales. L’incident crée une très forte tension internationale jusqu’à ce que le sous-marin soit remorqué par les Suédois (le 6 novembre) dans les eaux internationales où il est pris en charge par la flotte soviétique. Des inspections de la coque depuis l’extérieur du sous-marin ont permis aux spécialistes suédois de détecter des traces d’uranium 238 à l’avant du navire qui dans un premier temps à fait penser à la présence de torpilles nucléaires. Or l’U 238 était utilisé par les soviétiques dans la fabrication des enveloppes compte tenu de sa densité et pas dans celle d’une charge nucléaire.
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