Chronique historique : 24 octobre
24 10 201824 octobre 1360 : traité de paix franco-anglais (Calais).
Le roi de France Jean II le Bon ayant été fait prisonnier lors de la bataille de Poitiers (19 septembre 1956), il est retenu prisonnier à Londres et promet au Plantagenêt Henry III une forte rançon et la moitié des possessions capétiennes pour sa libération. Cet accord est à nouveau négocié lors du traité de Brétigny (8 mai 1360) où le Dauphin, fils de Jean II le Bon et futur Charles V le Sage obtient que l’Anglais cesse de revendiquer la couronne de France. Cet accord ratifié à Calais ramène la France à ses possessions de 1223. Il ne sera jamais accepté dans les faits.
24 octobre 1790 : adoption du drapeau tricolore dans la Marine de guerre française.
« L’Assemblée constituante décide que tous les vaisseaux de guerre et navires de commerce français porteront un pavillon aux trois bandes verticales : rouge près de la hampe, blanc au centre et cette bande sera plus large que les autres, bleu enfin. Le sens vertical des couleurs s’impose. En effet, depuis un siècle déjà, le pavillon néerlandais aux couleurs rouge, blanc, bleu disposées à l’horizontal flotte sur toutes les mers.
Le drapeau tricolore ne prend sa forme définitive que le 15 février 1794 (27 pluviôse an II) lorsque la convention nationale décrète que le pavillon national « sera formé des trois couleurs nationales, disposées en bandes verticalement, de manière que le bleu soit attaché à la gaule du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs ». La légende voudrait que ce soit le peintre Louis David qui ait choisi l’ordre des couleurs ». Site de l’Elysée.
24 octobre 1916 : reprise du fort de Douaumont (près de Verdun).
Le groupement Mangin reprend le fort avec notamment le RICM et l’action décisive du futur sergent du génie Dumont (19e bataillon du génie).
24 octobre 1917 : début de la bataille du Caporetto (actuelle Slovénie).
Le front des Alpes, opposant depuis mai 1915 les Austro-hongrois aux Italiens est relativement stable jusqu’à l’arrivée des renforts allemands commandés par le général Otto von Below. Fort de son expérience acquise sur le front russe (1914) et des techniques d’attaque de tranchées désormais maitrisées, il lance la XIVème armée contre les lignes italiennes adossées à l’Isonzo. Surpris, les Italiens subissent dès le premier jour de l’attaque une défaite évidente : ils reculent de 25 km sous un déluge d’obus et de gaz de combat. A la mi-novembre, les Allemands sont aux portes de Venise après une percée de 140 km. Le front se stabilise sur la Piave grâce à l’intervention de 6 divisions franco-britanniques. Le lieutenant Erwin Rommel se fait connaitre lors de cette bataille. Servant dans les troupes de montagne allemandes, il prend avec son bataillon, en 48 heures seulement, trois sommets dont certains culminent à 2000 mètres en ne perdant que 6 hommes. A la fin de la bataille du Caporetto, le 9 novembre, il accomplit un nouvel exploit en s’emparant d’un village entier après avoir franchi un lac gelé. Le terme Caporetto est synonyme aujourd’hui de désastre tant la défaite fut importante : 300 000 morts, blessés et prisonniers alors que les Austro-allemands ne perdent que 5 000 hommes.
24 octobre 1928 : combat de Tamaskate (Nord de l’actuel Mali).
Apprenant qu’un important rezzou vient de pénétrer sur la zone de compétence du poste de Kidal, le lieutenant Le Cocq monte un contre-rezzou. En moins d’une semaine, il constitue un commando avec ses meilleurs éléments, se met en chasse de l’ennemi et finit par le détecter à Tamaskate. Victoire totale.
24 octobre 1929 : jeudi noir (New-York).
Le krach boursier de Wallstreet débute et va s’étendre à l’Europe.
24 octobre 1940 : entrevue de Montoire (Loir et Cher).
Hitler remontant en train d’une visite au général Franco s’arrête à Montoire pour y rencontrer Pétain, chef de l’État français. Pétain déclare « entrer en collaboration ». Ce mot n’a, en octobre 1940, pas le même sens que celui qu’il acquiert dans les 4 ans qui suivent.
24 octobre 1942 : mort du LCL Amilakvari (El Alamein – Égypte).
Né dans le Caucase (en Géorgie) et descendant de la famille des Sadguinidze qui a donné beaucoup de chef de la cavalerie au Tsar, Dimitri Amilakvari (11 ans) émigre avec ses parents au moment de la révolution bolchevique (1917) d’abord à Istamboul puis à Paris. Il fait Saint Cyr puis choisit la Légion étrangère où il sert à titre étranger au Maroc. Durant la seconde guerre mondiale, il participe à la campagne de Norvège au sein de la 13ème DBLE avec le colonel Monclar (Raoul Charles Magrin-Vernerey, plus connu sous le pseudonyme de Ralph Monclar). L’unité embarque pour l’Angleterre le 22 juin 1940 et se rallie à de Gaulle. Il combat ensuite en Érythrée en Syrie et prend le commandement de la 13 juste avant la bataille de Bir Hakeim. Il est fait compagnon de la libération par de Gaulle en août 1942. Ayant reçu la mission de prendre le plateau d’Himeimat durant la bataille d’El Alamein (commencée la veille), il est tué par un éclat d’obus. (Cf. Chronique d’hier).
24 octobre 1945 : naissance officielle de l’ONU.
Si la Charte de San Francisco a été signée le 26 juin 1945, la naissance effective de l’ONU a lieu au moment de la ratification par la plupart des États membres.
24 octobre 1973 : fin de la guerre du Kippour.
Israël est attaqué par l’Egypte, la Syrie et la Jordanie sans préavis, le 6 octobre, jour du Grand Pardon et fête la plus sainte chez les Juifs. Après quelques jours de doute et de victoires arabes, Israël endigue et repousse l’attaque en mobilisant ses réserves et recevant l’appui des Etats-Unis.
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