Chronique historique : 3 juillet
40720183 juillet 987 : sacre de Hugues Capet (Reims).
L’évêque Adalbéron le sacre roi des Francs sous le nom d’Hugues 1er. C’est le premier de la longue lignée des capétiens.
3 juillet 1608 : fondation de Québec (actuel Canada).
Lieutenant de la compagnie fondée par Pierre Duguas de Mons, Samuel de Champlain fonde la ville de Québec au bord du Saint Laurent.
3 juillet 1808 : l’ESM s’installe à Saint-Cyr (actuelle ville de Saint-Cyr l’École).
Créée par Napoléon le 1er mai 1802, l’école de formation des officiers, École spéciale militaire, est d’abord implantée à Fontainebleau puis transférée dans l’ancienne école pour jeunes filles créée par madame de Maintenon. Aujourd’hui, Saint-Cyr l’École abrite le lycée militaire de Saint-Cyr (qui est aussi une prépa à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan).
3 juillet 1866 : bataille de Sadowa (actuelle République tchèque).
Victoire prussienne sur l’empire autrichien.
3 juillet 1916 : les Belges prennent Kato (Afrique orientale).
Précédant la victoire anglo-belge de Tabora, le combat de Kato est remporté par le lieutenant général belge Charles Tombeur. Le lieutenant-colonel Paul von Lettow-Vorbeck après près de deux années de combats de guérilla très efficace, enregistre ses premières vraies défaites. Beaucoup plus nombreux et dotés notamment d’hydravions, les Alliés chassent les Allemands de la rive orientale du lac Tanganyika. Ces hydravions ont permis la destruction de la flottille allemande et bien évidemment un avantage énorme en matière de renseignement et de reconnaissance.
3 juillet 1940 : drame de Mers el Kebir (Algérie).
Le Royaume-Uni combat seul l’Axe depuis l’armistice français (22 juin). L’éventualité que la marine française (4e rang mondial), intacte jusqu’à présent, puisse tomber aux mains des Allemands est impensable pour Londres dont la survie passe par la maîtrise des mers. L’amiral Darlan a certes donné des ordres pour que la flotte se saborde en cas de réquisition allemande, mais l’enjeu est trop lourd pour Churchill qui ordonne l’opération CATAPULT.
Le vice-amiral Sommerville commandant la force H se positionne devant le port algérois de Mers el Kebir et propose un marché (ultimatum) à l’amiral Gensoul :
le suivre et rallier le combat contre l’Axe. 2. Se saborder. 3. Gagner un port américain. Sinon, la force H détruira le fleuron de la flotte française bloquée dans le port algérien. Gensoul refuse : 1 300 marins français périssent.
En Grande-Bretagne, les Britanniques saisissent par la force les unités navales réfugiées dans les ports de Portsmouth, Plymouth et Falmouth (2 contre-torpilleurs, 8 torpilleurs, 13 avisos, et 6 sous-marins). La prise du sous-marin Surcouf est marquée par des incidents sanglants. Le personnel est interné dans des camps et traité comme prisonniers de guerre. À Alexandrie, l’amiral Cunningham et le vice-amiral Godfroy à bord du croiseur Duquesne trouveront le 7 juillet une solution négociée sur la posture de la force navale française, dite « force X ».
L’épisode est particulièrement douloureux entre les deux anciens alliés et a servi à alimenter la rancœur, compréhensible, de beaucoup de Français contre la perfide Albion. Cependant comme le raconte Churchill dans ses mémoires, deux familles françaises enterrant leurs fils tués à Mers el Kébir, posèrent côte à côte sur les cercueils le drapeau français et l’Union Jack !
3 juillet 1988 : l’USS Vincennes abat un airbus A300 (Golfe persique).
Le croiseur américain tire 2 missiles qui détruisent le vol Iranian air 655
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