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Chronique historique : 3 juillet

4072018

3 juillet 987 : sacre de Hugues Capet (Reims).
L’évêque Adalbéron le sacre roi des Francs sous le nom d’Hugues 1er. C’est le premier de la longue lignée des capétiens.

3 juillet 1608 : fondation de Québec (actuel Canada).
Lieutenant de la compagnie fondée par Pierre Duguas de Mons, Samuel de Champlain fonde la ville de Québec au bord du Saint Laurent.

 3 juillet 1808 : l’ESM s’installe à Saint-Cyr (actuelle ville de Saint-Cyr l’École).
Créée par Napoléon le 1er mai 1802, l’école de formation des officiers, École spéciale militaire, est d’abord implantée à Fontainebleau puis transférée dans l’ancienne école pour jeunes filles créée par madame de Maintenon. Aujourd’hui, Saint-Cyr l’École abrite le lycée militaire de Saint-Cyr (qui est aussi une prépa à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan).

 3 juillet 1866 : bataille de Sadowa (actuelle République tchèque).
Victoire prussienne sur l’empire autrichien.

 3 juillet 1916 : les Belges prennent Kato (Afrique orientale).

Précédant la victoire anglo-belge de Tabora, le combat de Kato est remporté par le lieutenant général belge Charles Tombeur. Le lieutenant-colonel Paul von Lettow-Vorbeck après près de deux années de combats de guérilla très efficace, enregistre ses premières vraies défaites. Beaucoup plus nombreux et dotés notamment d’hydravions, les Alliés chassent les Allemands de la rive orientale du lac Tanganyika. Ces hydravions ont permis la destruction de la flottille allemande et bien évidemment un avantage énorme en matière de renseignement et de reconnaissance.

 3 juillet 1940 : drame de Mers el Kebir (Algérie).
Le Royaume-Uni combat seul l’Axe depuis l’armistice français (22 juin). L’éventualité que la marine française (4e rang mondial), intacte jusqu’à présent, puisse tomber aux mains des Allemands est impensable pour Londres dont la survie passe par la maîtrise des mers. L’amiral Darlan a certes donné des ordres pour que la flotte se saborde en cas de réquisition allemande, mais l’enjeu est trop lourd pour Churchill qui ordonne l’opération CATAPULT.

Le vice-amiral Sommerville commandant la force H se positionne devant le port algérois de Mers el Kebir et propose un marché (ultimatum) à l’amiral Gensoul :
le suivre et rallier le combat contre l’Axe. 2. Se saborder. 3. Gagner un port américain. Sinon, la force H détruira le fleuron de la flotte française bloquée dans le port algérien. Gensoul refuse : 1 300 marins français périssent.

En Grande-Bretagne, les Britanniques saisissent par la force les unités navales réfugiées dans les ports de Portsmouth, Plymouth et Falmouth (2 contre-torpilleurs, 8 torpilleurs, 13 avisos, et 6 sous-marins). La prise du sous-marin Surcouf est marquée par des incidents sanglants. Le personnel est interné dans des camps et traité comme prisonniers de guerre. À Alexandrie, l’amiral Cunningham et le vice-amiral Godfroy à bord du croiseur Duquesne trouveront le 7 juillet une solution négociée sur la posture de la force navale française, dite « force X ».
L’épisode est particulièrement douloureux entre les deux anciens alliés et a servi à alimenter la rancœur, compréhensible, de beaucoup de Français contre la perfide Albion. Cependant comme le raconte Churchill dans ses mémoires, deux familles françaises enterrant leurs fils tués à Mers el Kébir, posèrent côte à côte sur les cercueils le drapeau français et l’Union Jack

3 juillet 1988 : l’USS Vincennes abat un airbus A300 (Golfe persique).
Le croiseur américain tire 2 missiles qui détruisent le vol Iranian air 655




Chronique historique : 2 juillet

2072018

2 juillet 1652 : bataille du faubourg Saint-Antoine (Paris).
Le prince de Condé, chef des « frondeurs » tente de renverser la régente, Anne d’Autriche (veuve de Louis XIII) et son ministre Mazarin. A la tête des armées du roi de Louis XIV qui n’a que 14 ans, Turenne affronte l’armée de Condé à la porte du faubourg St Antoine  et s’apprête à l’écraser sous les yeux du jeune roi et de Mazarin présents sur les hauteurs de Charonne, lorsque se produit un événement inattendu : duchesse de Montpensier dite « La Grande Mademoiselle », montée sur la Bastille pour galvaniser les troupes frondeuses, fait retourner les canons de la forteresse contre l’armée royale, dont un rang de cavalerie est emportée. Elle ouvre à Condé la porte St Antoine pour que ses troupes ne périssent pas.
Cette trahison marquera Louis XIV et le rendra vigilant vis-à-vis des puissants nobles de France : recrutement de ses ministres et de ses plus proches collaborateurs parmi les grandes familles bourgeoises et la petite noblesse, arasement des fortifications de Paris et refus d’en bâtir de nouvelles malgré les propositions de Vauban.
C’est aussi pour Condé le début d’une longue période de disgrâce, jusqu’à la brillante campagne de Hollande en 1672.

 2 juillet 1779 : d’Estaing débarque à la Grenade (Caraïbes).
Pendant sa campagne d’aide aux insurgés américains, l’escadre du vice-amiral d’Estaing mouille devant Grenade qui avait été cédée à l’Angleterre en 1763 et met à terre 1 200 hommes qui s’emparent de l’île après deux jours de combat. Réussie malgré l’intervention de la flotte de l’amiral Byron, l’opération permet la saisie de trente navires de commerce.

 2 juillet 1816 : naufrage de La Méduse (au large de la Mauritanie).
En route vers Dakar et le Sénégal (que la France récupère des Anglais après les guerres de l’Empire), la frégate La Méduse s’échoue sur un banc de sable (à 50 km de la côte) causant la mort de 160 personnes. Le commandant sera condamné à 3 ans de prison pour abandon de navire. Géricault immortalise le naufrage en1819 avec le tableau le radeau de La Méduse.

 2 juillet 1915 : appel officiel aux Français pour concourir à la Défense nationale.
« Échangez l’or que vous détenez, et qui ne peut d’ailleurs vous être d’aucune utilité, contre des billets de la Banque de France dont le crédit fait l’admiration du monde » ou encore « Ohé ! Les braves gens… versez votre or, nous versons bien notre sang ». Les affichent se multiplient et des comités de l’or s’organisent dans le pays. Durant la seule année 1915, la Banque de France reçoit 380 tonnes de métal, et plus de 700 tonnes pendant l’ensemble des années de guerre.

 2 juillet 1915 : la mention « Mort pour la France » est instituée.
Il s’agit d’une récompense morale visant à honorer le sacrifice des combattants morts en service commandé et des victimes civiles de la guerre. Toutefois, la preuve doit être rapportée que la cause du décès est la conséquence directe d’un fait de guerre. Par ailleurs, si la nationalité française est exigée pour les victimes civiles, y compris les déportés et internés politiques, elle ne l’est pas pour les membres des forces armées et ce même dans le cas où ils ont été déportés ou internés résistants.

 2 juillet 1934 : naissance de l’armée de l’Air.
Fille de l’aéronautique militaire née en 1911, l’armée de l’air obtient son indépendance par le décret du 1er avril 1933, l’érigeant officiellement en armée. La loi du 2 juillet 1934 fixant son organisation marque la naissance d’une nouvelle composante des forces armées françaises.

 2 juillet 1984 : le Mirage 2000 est opérationnel (Dijon).
La première unité à employer de façon opérationnelle les Mirage 2000C est l’escadron de chasse 1 / 2 Cigognes.

 2 juillet 2008 : libération d’Ingrid Bétancourt par un commando colombien (Colombie).
L’audacieuse opération JAQUE de la Force armée colombienne permet la libération de quinze personnes (Ingrid Bétancourt, 3 Nord-américains et 11 militaires et policiers) retenues en otage depuis des années par les FARC. Sans verser une goutte de sang, les Forces spéciales colombiennes infiltrent les FARC sous couvert d’une opération humanitaire et obtiennent que les otages soient déplacés en hélicoptère.
L’opération a débuté en avril, mais l’exfiltration proprement dite dure 20 minutes.




Chronique historique : 30 juin

2072018

30 juin 1520 : la Noche Triste (Mexique).
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 1520, les troupes espagnoles commandées par Hernan Cortés et leurs alliés indiens, présents dans Mexico-Tenochtitlan, sont attaqués par les guerriers Mexicas (Aztèques) qui ont décidé de mettre fin au statu quo en vigueur depuis plusieurs mois. Les forces espagnoles frôlent le désastre et sont obligées de s’enfuir sur une chaussée (Mexico est alors une île reliée à la terre ferme par quatre chaussées) glissante encombrée de chevaux et de combattants blessés, poursuivis par les Mexicas qui les harcèlent également à partir de leurs canots. Cet épisode de la conquête du Mexique est resté sous le nom de Noche Triste.

 30 juin 1642 : bataille navale de Barcelone.
« La guerre franco-espagnole se déroule aussi sur mer et les flottes de Louis XIII et de Philippe IV se sont déjà plusieurs fois affrontées. Maillé-Brézé, qui assiège Barcelone avec une soixantaine de navires, est attaqué par une escadre espagnole d’une cinquantaine de bateaux. Durant trois jours, abordages, lancers de brûlots et canonnades se succèdent dans une mêlée de frégates, de galions et de galères. Les vaisseaux espagnols, au nombre de quinze, sont mis hors de combat, battent en retraite et cèdent le terrain aux Français victorieux ». CESM

 30 juin 1915 : « prise du quadrilatère » dans la presqu’île de Gallipoli (Turquie).
Les franco-britanniques tentent de prendre Krithia. Durant le premier combat du Kéréves Déré, les coloniaux de la 2e division française jouent un rôle décisif dans l’enlèvement de l’important ouvrage turc du « quadrilatère ». Le général Gouraud est, à cette occasion, grièvement blessé aux jambes et amputé du bras droit. Il cède son commandement au général Bailloud. La bataille engagée se poursuit jusqu’à fin juillet. L’opération des Dardanelles ne s’achève qu’en janvier 1916, sans résultat concret et avec de lourdes pertes : 180 000 alliés, dont 30 000 français. En face, 66 000 turcs (entrés en guerre le 1er novembre 1914 aux côtés des Allemands et des Austro-Hongrois).

 30 juin 1934 : la nuit des longs couteaux (Allemagne).
Hitler purge le parti nazi de son aile populiste et sociale révolutionnaire (les SA ou « chemises brunes ») en faisant intervenir les SS durant la nuit du 29 au 30 juin chez les dirigeants SA, fidèles à Ernst Röhm. Près de 100 personnes sont assassinées (dont Kurt von Schleicher). Si les conservateurs allemands sont rassurés quant à l’orientation politique que donne Hitler à travers cette purge, la méthode employée annonce clairement à l’Europe la nature du régime nazi en place depuis un an et demi.

 30 juin 1940 : le 1er escadron du 1er Régiment de spahis marocains décide de continuer la lutte.
Après avoir laissé le choix à chacun de ses hommes et avant même d’avoir entendu parler de l’appel du général de Gaulle, le chef d’escadron Paul Jourdier, commandant le 1er escadron du 1er Régiment de spahis marocains (1er RSM), stationné au Liban, franchit avec son unité la frontière libano-palestinienne à cheval, et rejoint les Anglais au Soudan anglo-égyptien pour continuer le combat.
Après une épopée de plusieurs milliers de kilomètres, l’escadron prend part en Érythrée aux combats contre les Italiens en janvier 1941 avant de retrouver les forces françaises libres (FFL) rassemblées en Palestine pour préparer la campagne de Syrie. À l’issue de celle-ci, l’escadron jusque-là monté est enfin motorisé et constitué en groupe de reconnaissance de corps d’armée (3 escadrons). C’est sous cette forme que, renforcés d’une compagnie de chars, l’unité est véritablement organisée en colonne volante et participe aux côtés des britanniques à toute une série de raids en profondeur dans le désert de Libye. Elle participera dans ce cadre à la bataille d’El Alamein, le 23 octobre 1942, en soutien de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère, au sud du dispositif, à l’Himeimat.
Une décision en date du 24 septembre 1942 en fera un régiment de cavalerie mécanisée prenant la dénomination de 1er Régiment de marche de spahis marocains (1er RMSM).

 30 juin 1940 : visite du duce Benito Mussolini à Lanslebourg (Savoie).
Pressé de voir ses « conquêtes » savoyardes, le duce passe ses troupes en revue au col du Mont Cenis, alors que le fort de la Petite Turra qui le domine est encore tenu par les alpins du sous-lieutenant Prudhon qui n’ont pas reçu l’ordre formel de se rendre. C’est donc en arborant le drapeau blanc que le convoi du duce passe le col avant de descendre sur le chef-lieu de canton de Lanslebourg occupé.

 30 juin 1941 : bataille de Brody ou Dubna (Ukraine).
Dans le cadre de l’opération Barbarossa, la 1re armée blindée allemande affronte cinq corps mécanisés soviétiques. La victoire est allemande mais chèrement acquise. L’armée du général von Kleist perd plus de la moitié de ses 1000 blindés face à la farouche résistance de l’armée rouge. Trois ans plus tard, en 1944, une division SS blindée sera anéantie au même endroit lors de l’offensive générale soviétique.

 30 juin 2009 : transfert de compétences des Américains aux Irakiens (Bagdad – Irak).
Présents depuis 2003 en Irak, les troupes américaines procèdent officiellement au transfert de compétences dans les grands centres urbains et débutent le désengagement de leurs 140 000 soldats. Ils ne sont plus que de l’ordre d’une brigade dans le cadre de l’aide à la reprise de Mossoul.

 30 juin 2015 : dissolution du 1er RAMa (Chalons en Champagne).
Le plus ancien régiment des Troupes de Marine mais également le plus décoré des régiments d’artillerie française est dissous.

 




Chronique historique : 29 juin

2072018

29 juin 1639 : prise de Hesdin (actuel Pas-de-Calais).
Durant la guerre de Trente ans (1618-1648), le marquis de la Meilleraye, prend la ville de Hesdin aux Impériaux. Le jour même, Louis XIII, sur les remparts de la ville, le fait Maréchal de France. Quelques années plus tard (1663), Louis XIV en fait un Duc.

 29 juin 1793 : bataille de Nantes.
Les paysans vendéens excédés par les mauvais traitements infligés à leurs prêtres et s’insurgeant contre les impositions plus fortes qu’avant la Révolution se mettent sous le commandement du plus charismatique des leurs, Jacques Cathelineau, et remportent une série de victoires inattendues sur les Républicains (Jallais, Chemillé, Vihiers, Chalonnes,…). Après sa victoire à Saumur (12 juin), il est nommé généralissime de l’Armée catholique et royale. La ville de Nantes restant fidèle à la République, les chefs vendéens en décident la conquête : une mauvaise coordination entre Cathelineau et Charrette couplée à une défense efficace de la garnison républicaine commandée par le lieutenant-Général de Canclaux fait échouer l’attaque. Cathelineau est gravement blessé pendant l’assaut et meurt le 14 juillet.

 29 juin 1900 : naissance de Saint-Exupéry (Lyon).
L’auteur de Citadelle, Pilote de guerre, Terre des hommes, … Le petit prince mourra 44 ans plus tard abattu lors d’un vol de reconnaissance au-dessus des Calanques de Cassis. Il est à l’origine de vocations diverses : beaucoup de pilotes bien sûr, encore plus d’écrivains mais aussi de prêtres. Lire de Stan Rougier Que peut-on dire aux hommes –Saint Exupéry en approche de Dieu.

 29 juin 1964 : adoption du béret bleu foncé par l’armée de Terre.
Une modification du règlement de 1958 sur les tenues instaure le port d’un béret de laine bleu foncée en hiver et en toile kaki clair pour l’été pour la tenue de travail de tout l’effectif.
Cette mesure se fait au détriment du calot aux couleurs de tradition, porté depuis 1946.
Le béret de toile connait une existence éphémère et, est rapidement supplanté par celui de laine toujours en usage. À cette époque, 31 modèles d’insignes de béret distinguent les armes et services, toutes couleurs de béret confondues.

 29 juin 1966 : bombardement des villes de Haiphong et Hanoï par les Américains.
Devant l’échec des bombardements aériens du Nord-Vietnam, jusque-là limités aux zones rurales et aux installations militaires localisées, le président américain Lyndon Johnson déclenche les premiers raids aériens sur les villes de Haiphong et Hanoï (dépôts de carburant) ; constituant une nouvelle «escalade» dans la guerre non déclarée qui oppose les États-Unis et leur allié sud-vietnamien au Nord-Vietnam.




Chronique historique : 28 juin

2072018

28 juin 1389 : bataille de Kosovo Polje (Kosovo).
La bataille a eu lieu le 15 juin dans le calendrier justinien, le 28 juin dans le calendrier Grégorien. Les Serbes sont vaincus par les Ottomans lors de la bataille du Champs des Merles. Les deux chefs de guerre, le prince Lazare de Raska et le sultan Murad Ier, trouvent la mort dans l’affrontement. Les janissaires turcs, troupes d’élite formées d’enfants enlevés aux peuples vaincus et élevés dans le métier des armes, ont écrasé leurs adversaires. La Serbie devient vassale de l’Empire ottoman.

 28 juin 1675 : attaque de la forteresse de Reggio (Italie – Calabre).
Les vaisseaux Téméraire et Sirène commandés par les capitaines de Lhéry et Tourville attaquent Reggio occupée par les Espagnols. À l’aide d’un brûlot et grâce à un vent favorable, ils détruisent quatorze navires dans le port. Le feu se communique à une poudrière qui explose et détruit une partie des fortifications. La bataille s’inscrit dans la guerre de Hollande (1672-1678) que Louis XIV remportera contre le Saint Empire et l’Espagne.

 28 juin 1811 : prise de Tarragone (Espagne).
Le général Suchet réduit les dernières résistances espagnoles de la ville, après un assaut de près de 20 jours qui coûte aux Français plus de 1 200 morts et 3 000 blessés.

 28 juin 1835 : bataille de la Macta (Algérie).
Afin de protéger deux tribus qui refusent la domination d’Abd el Kader, le général Trézel et 2 500 hommes marchent vers Mascara, la capitale de l’émir. Ils sont attaqués dans les marais puis dans le défilé de la Macta par environ 10 000 hommes. À la suite de cette défaite qui coute 300 hommes aux Français (et 2 000 à Abd el Kader), le général Trézel est remplacé par le général d’Arlanges. Clauzel en devenant Gouverneur général de l’Algérie reprend l’action contre Abd el-Kader. Le général Trézel assume la responsabilité de cette défaite. Il a donné son nom à une petite ville de l’Oranais créée en 1894.

 28 juin 1908 : tentative d’attentat de Hà Nội (Tonkin).
Les indépendantistes vietnamiens s’engagent dans la voie du terrorisme avec la tentative d’empoisonnement de la garnison française de la ville de Hà Nội. L’affaire fut jugée rapidement et avec sévérité (trois sous-officiers annamites sont condamnés à mort).

 28 juin 1914 : attentat de Sarajevo (actuelle Bosnie-Herzégovine).
L’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’empire austro-hongrois par Gravilo Princip, provoque l’étincelle qui va déclencher la Première Guerre mondiale. Le matin même vers 10h15, l’archiduc et son épouse viennent d’échapper à un attentat à la bombe artisanale perpétré par un jeune typographe de 21 ans, nommé Cabrinovitch. François-Ferdinand se rend malgré tout à l’Hôtel de ville pour une réception en son honneur puis à l’issue décide d’aller réconforter les blessés de la première tentative d’assassinat. Le chauffeur de tête du cortège officiel n’ayant pas été prévenu de ce changement dans le programme, conserve l’itinéraire initial, que les 6 terroristes serbes postés en différents endroits sur le trajet ont pu étudier (grâce au journal !).

 28 juin 1919 : traité de Versailles.
Cinq ans après l’attentat de Sarajevo, jour pour jour, les Alliés remodèlent la carte de l’Europe et imposent une paix que l’Allemagne vaincue considèrera comme un diktat. La signature a lieu dans cette même galerie des glaces du château de Versailles qui avait vu en 1871 le couronnement de l’empereur Guillaume Ier.

 28 juin 1940 : naissance de la « France Libre ».
Le général de Gaulle est reconnu « Chef des Français Libres » par le gouvernement Britannique.

 28 juin 1944 : élimination du ministre milicien Philippe Henriot (Paris – 10, rue de Solferino).
« Secrétaire d’État à l’information et à la Propagande depuis janvier 1944, Philippe Henriot s’exprime  deux fois par jour sur « Radio-Paris ». Orateur et polémiste dont les joutes verbales avec radio-Londres sont écoutées par une grande partie des Français, y compris dans les milieux résistants, son éloquence et son pouvoir de propagande sont tels que le GPRF d’Alger le condamne à mort. Un commando, Charles Gonard (1921-2016) alias Morlot dans la Résistance, l’élimine dans sa chambre au siège du ministère. Un catafalque est dressé Place de l’hôtel de ville et la dépouille reçoit l’hommage de nombreux parisiens jusqu’au 2 juillet, date des obsèques. Les Allemands organisent une sanglante répression ». COL Pierre M-J.

 28 juin 1989 : Milosevic annonce la reconquête du Kosovo.
À l’occasion de la commémoration du 600e anniversaire de la bataille du champ des merles, le président de la République de Serbie, Slobodan Milosevic, prononce un discours devant un million de Serbes, venus de toute la Serbie sur les lieux mêmes de la bataille à Kosovo Polje.
La foule est galvanisée par la reconquête de la province autonome (alors peuplée majoritairement d’albanophones) qu’évoque le leader serbe.




Chronique historique : 27 juin

2072018

27 juin 992 : bataille de Conquereuil (près de Nantes).
La Bretagne est un enjeu permanent pour le roi de France qui, par l’intermédiaire des comtes d’Anjou, cherche à s’en emparer. Le Breton Conan 1er prétendant dominer toute la Bretagne prépare un piège à l’approche des 3000 hommes du comte d’Anjou, Foulque Nerra. Il dissimule sous des fougères un long fossé derrière lequel ses troupes se replient. Elles défient les angevins qui, ne se doutant de rien tombent dans le piège et voient leur première ligne massacrée. Foulque Nerra ordonne la retraite. Les Bretons les poursuivent et s’apprêtent à remporter une belle victoire sur l’envahisseur lorsque Conan est tué. Selon les sources, le chef breton, soit à cause de la chaleur, soit par excès de confiance, quitte son armure et se fait tuer par des Angevins restés cachés suite à l’attaque angevine. La mort de Conan provoque un tel choc psychologique sur les Bretons qu’ils cessent leur poursuite et, démoralisés, perdent la bataille à l’issue de la contre-attaque de Foulque Nerra.

 27 juin 1693 : bataille de Lagos (au large du Portugal – Algarve)..
« Tourville reçoit mission d’intercepter le convoi de plusieurs centaines de bateaux qui transportent, une fois par an, de riches cargaisons de toute l’Europe du Nord depuis l’Angleterre vers Smyrne. L’amiral britannique Rooke, chargé de sa protection, n’a pas connaissance de la position de Tourville qui l’attend en baie de Lagos avec près de 100 navires. L’attaque puis la poursuite de la flotte éparpillée en Atlantique et en Méditerranée permettent la capture de plusieurs vaisseaux de ligne et la saisie, ou la perte, de 90 navires marchands. Le désastre financier qui s’ensuit provoque de nombreuses faillites à Londres ».

 27 juin 1743 : bataille de Dettingen (Bavière).
Lors de la guerre de succession d’Autriche, le combat bien engagé en Bavière contre Georges II d’Angleterre par le duc de Noailles tourne en sa défaveur, en raison de l’attaque prématurée du duc de Gramont, son neveu, commandant les Gardes françaises. Malgré des pertes très supérieures, les troupes anglaises de Lords Stairs sont surprises de rester maîtresses du champ de bataille.

 27 juin 1858 : traité de Tien Sin (Chine).
Entraînée dans la 2e guerre de l’opium par la Grande Bretagne, la France signe le traité qui, après la prise des forts qui commandent l’embouchure du fleuve Bei He,  impose à la Chine l’établissement de concessions en différents lieux et l’ouverture au commerce. Mais l’empereur Xian Feng tient le traité pour lettre morte.
Un an plus tard, une force franco-britannique est repoussée à l’embouchure du Bai He, ouvrant les hostilités de la 3e guerre de l’opium qui se soldera par la prise du palais d’été à Pékin.

 27 juin 1917 : création du Royal Tanks Corps (Grande-Bretagne).
Auparavant Heavy Branch Machine Gun Corps.  Cette nouvelle appellation consacre le terme de tank dans la sémantique militaire britannique. 

 27 juin 1977 : proclamation d’indépendance de Djibouti.

 27 juin 1991 : début de la guerre en Ex-Yougoslavie.
Unilatéralement, la Slovénie a déclaré son indépendance deux jours plus tôt. Les forces fédérales yougoslaves répliquent en attaquant les casernes des mutins, principalement issus de la Force Territoriale. Cette dernière résiste et pousse à la désertion les Slovènes servant dans l’armée fédérale. Les Fédéraux (en majorité serbes) se retirent dix jours plus tard de Slovénie sans intensifier les combats qui au final sont peu meurtriers. La grande homogénéité ethnique de la population slovène explique en grande partie pourquoi le conflit a été bref dans cette ancienne province yougoslave et n’a pas suscité le terrible acharnement qui aura lieu plus tard dans les Krajina (Croatie), en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo.







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