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Chronique historique : 19 octobre

19102017

19 octobre 202 (avant Jésus Christ) : bataille de Zama (actuelle Tunisie). Les 50 000 soldats d’Hannibal (général carthaginois) sont vaincus, lors de la deuxième guerre punique, par Scipion l’Africain (général romain) et ses 40 000 romains. Hannibal avait prévu de percer et désorganiser les lignes romaines avec ses 80 éléphants de combat mais Scipion créé des couloirs dans ses défenses où passent naturellement les pachydermes qui se font attaquer sur les flancs. Certains, apeurés rebroussent chemin et sèment la panique dans leurs propres rangs. Les  2ème et 3ème lignes romaines prennent à revers les Carthaginois occupés par la 1ère ligne romaine. Le bilan est lourd : 20 000 soldats carthaginois périssent contre 1500 romains. Cette bataille affaiblira définitivement Carthage qui 53 ans plus tard, lors de la troisième guerre punique, sera à nouveau vaincue par Rome après un siège de 3 ans.

 19 octobreGestes de Scipion : la bataille de Zama. de Giulio Romano (dit), Giulio di Pietro de Pippi

19 octobre 1783 :  premier vol humain en montgolfière (à la Folie Titon – aujourd’hui rue de Montreuil – Paris). Un mois, jour pour jour, après le premier vol de trois animaux (un coq, un canard et un mouton) dans la cour du château de Versailles et devant le couple royal, c’est au tour de Pilâtre de Rozier puis Réveillon et Vilette d’effectuer le premier vol captif humain de l’histoire.

 19 octobre 1813 : fin de la bataille de Leipzig (Allemagne). Même si les Alliés de la  6ème coalition déplorent plus de pertes que la Grande Armée (environ 60 000 contre 50 000) à l’issue de ce que l’on appelle aussi, la bataille des Nations, celle-ci sanctionne l’incapacité de Napoléon à vaincre de manière nette l’ensemble de l’Europe liguée contre lui. C’est lors de cet affrontement que meurt le maréchal Poniatowski : resté face à l’ennemi pour couvrir la retraite de Napoléon, il est pris au piège lorsque les sapeurs français font sauter, trop tôt, le seul pont sur la rivière Helster. Blessé à trois reprises lors des combats, il tente néanmoins de franchir à la nage le cours d’eau mais meurt noyé, pendant que 12 000 de ses hommes sont faits prisonniers.  Jozef Antoni Poniatowski est l’un des rares généraux étrangers (Polonais) à avoir été élevé à cette dignité. Il a son nom sous l’arc de triomphe.

 19 octobre 1917 : début de la guerre électronique (Paris). Après avoir constaté que les raids de zeppelins allemands (équipés de goniomètres) utilisent pour se diriger le signal TSF émis par la Tour Eiffel, le colonel Férié lancent des contre-mesures. Le signal que reçoivent dorénavant les dirigeables, leur indique un émetteur de la station T.S.F. de Lyon La Doua au lieu de Paris. Le 19 octobre, l’un des derniers raids de dirigeables allemands (11 zeppelins) ayant Londres pour cible se solde par la perte des 2/3 des aéronefs lors de leur voyage retour. Seuls 3 appareils réussissent à rallier l’Allemagne après avoir fait un très grand détour par le Sud de la France. La guerre électronique est née. Pour plus d’infos.

                        




Chronique historique : 18 octobre

18102017

18 octobre : Saint Luc, patron du service de santé des armées.  Homme cultivé, Luc l’évangéliste, maniait le grec avec dextérité et avait étudié la médecine. C’est la raison pour laquelle il a été, tôt, choisi comme patron des médecins.

18 octobre 1244 : bataille de la Forbie (proche de Gaza). Gauthier IV de Brienne (Comte de Jaffa et Ascalon) apprenant que Jérusalem vient de tomber lève une armée de 11 000 hommes (dont des Transjordaniens, ennemis des Egyptiens) pour affronter le jeune Emir Mamelouk Baybar, futur sultan d’Egypte. Al Mansour, le chef des transjordaniens conseille à de Brienne de patienter en  fortifiant sa position afin de décourager les mercenaires impatients recrutés par Baybar. Mais Brienne est tout aussi impatient qu’eux et attaque malheureusement d’emblée. Les croisés et leurs alliés se font massacrer. La plupart des ordres de chevalerie croisés sont décimés dans des proportions telles que la bataille de la Forbie marque l’effondrement chrétien en terre sainte.

18 octobre 1741 : naissance de Pierre Choderlos de Laclos (à Amiens). Général d’artillerie, inventeur de l’obus (boulet creux chargé de poudre) mais dont le nom est passé à la postérité grâce à son ouvrage Les liaisons dangereuses qui a été maintes fois porté à l’écran. Succès immédiat lorsqu’il parait, ce livre fait scandale parce que la manipulation froide des sentiments amoureux qu’il met en scène est perçue comme une attaque de l’aristocratie et de ses mœurs. Durant la période révolutionnaire, il est tour à tour royaliste (il travaille pour le duc d’Orléans), Républicain puis Bonapartiste. Trouvant en « Bonaparte un Philippe d’Orléans qui réussissait », il fait alors campagne en Allemagne et en Italie. Il meurt de la malaria en 1803 alors qu’il commande l’artillerie en Italie. Pierre Choderlos de Laclos est aussi le constructeur de Fort Boyard, au large de Fouras et de l’Île d’Aix (autre lieu napoléonien), ainsi que l’inventeur du système de numérotation des rues de Paris.

18 octobre 1797traité de Campoformio.  Au terme de la campagne d’Italie, Bonaparte impose une paix avantageuse à l’Autriche.

18 octobre 1812 : bataille de Polotsk (actuelle Biélorussie). Gouvion Saint-Cyr arrête momentanément la contre-attaque de l’armée russe. En infériorité numérique, il cède le lendemain mais inflige des pertes très élevées au corps de Wittgenstein.  Malgré la bravoure et l’intelligence de situation des hommes de Oudinot et Gouvion Saint Cyr, Polotsk n’est pas vraiment une victoire : La ville, à l’Ouest de Moscou, devait protéger la Grande armée contre un encerclement et devait permettre à Napoléon de maintenir ses communications avec la France. L’empereur se décide à quitter Moscou le lendemain. La retraite de Russie commence. Valéry Giscard d’Estaing, dans un ouvrage paru en 2010, s’est demandé ce qui se serait produit si Napoléon avait quitté Moscou sitôt la ville atteinte. Un livre intéressant et bien écrit : la Victoire de la Grande armée. Plon.

18 octobre 1941 : arrestation de Richard Sorge (Tokyo – Japon). Le plus grand espion à la solde des Soviétiques sera pendu le 7 novembre 1944.

18 octobre 1944 : Hitler proclame le Volksturm (Berlin). Tous les Allemands de 16 à 60 ans sont mobilisés, Alsaciens et Lorrains compris.

18 octobre 1962 : premiers travaux du Service Militaire Adapté (Martinique). Créé en 1961 aux Antilles, les jeunes structures du SMA produisent leurs premiers travaux (routes et maisons) avec des appelés.

18 octobre




Conférence SHD jeudi 26 octobre 2017 à 18h30

18102017

Pierre Laugeay, chef du Service historique de la Défense, vous prie de bien vouloir honorer de votre présence la conférence que prononcera

 Hervé DRÉVILLON :

Obéir et désobéir au nom de l’honneur dans l’armée d’Ancien Régime

le jeudi 26 octobre 2017 à 18h30, au Château de Vincennes, Pavillon du Roi, salle des cartes

 Un vin d’honneur suivra la conférence.

Entrée libre mais inscription obligatoire par retour de mail. (Se munir d’une pièce d’identité).

Contact : claire.miot@gmail.com

  Selon Montesquieu, l’honneur est un sentiment « bizarre [qui] fait que les vertus ne sont que ce qu’il veut ». De fait, l’invocation de l’honneur par les militaires d’ancien régime était profondément ambivalent. L’honneur pouvait inciter à l’obéissance, comme à la révolte, voire au duel. Cette ambivalence n’était pas un effet collatéral, mais un caractère structurant de la société militaire. Car dans son inconstance même, l’honneur plaçait chaque individu dans la position d’arbitrer entre les injonctions parfois contradictoires de la discipline, de la morale et de la bravoure, dans l’environnement complexe et instable de la guerre.

fichier pdf Conférences du SHD programme




Forces armées africaines : un livre de référence

17102017

Couverture Forces armées africaines

Forces armées africaines expose ce que sont les outils militaires des nations du continent africain.  

Chaque pays est présenté sous la forme d’une fiche-chapitre détaillant l’ordre de bataille ainsi que les inventaires des matériels terrestres, aériens et navals. L’ensemble est suivi d’une analyse. Celle-ci est souvent développée en une mise en perspective large : Algérie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Égypte, Mali, Maroc, Nigeria, Soudan, etc. Elle inclut alors une description des contextes géopolitiques et des postures stratégiques des pays concernés. La lutte d’influence entre l’Arabie Saoudite et l’Iran qui s’étend jusqu’en Afrique, avec ses conséquences dans le domaine de la défense, est ainsi abordée. Tout comme l’est la menace terroriste et les décisions militaro-sécuritaires prises pour l’affronter, ou tout comme le sont aussi les achats d’armements.

Plus singulièrement, cette mise en perspective scrute les capacités opératives et parfois tactiques au regard des opérations menées ou de celles qui pourraient l’être. Enfin, elle inclut des observations sociologiques, voire anthropologiques. Le phénomène guerrier africain contemporain est lui aussi évoqué via la manière de combattre et le rapport qu’entretient le combattant avec ses armes.

Avec des réflexions qui vont au-delà de la période 2016 à 2017, cet ouvrage nourrira la curiosité intellectuelle de quiconque s’intéresse au continent africain et à ses problématiques géopolitiques et militaires, qu’il s’agisse d’un intérêt personnel ou professionnel.

Historien militaire, chercheur indépendant sur les questions de défense, Laurent Touchard travaille sur la problématique des forces armées confrontées aux entités insurrectionnelles, de la guerre froide jusqu’à aujourd’hui. Il a collaboré à plusieurs publications, notamment sur la guerre du Vietnam (Viet Cong and NVA tunnels and fortifications of the Vietnam War, Osprey 2006). Il a aussi rédigé des articles pour le magazine Batailles & Blindés (les blindés dans l’affaire de la Baie des Cochons et la guerre mécanisée en Rhodésie, n°67 et n°72, éditions Caraktère 2015 et 2016). Il écrit aussi sur les armées africaines pour le magazine DSI. Enfin, il a produit des études approfondies sur les capacités militaires du régime syrien et de ses alliés (2014), sur les femmes et le jihad (2015) ou encore sur l’organisation tactique et les méthodes de combat de l’État islamique (2016), toutes en accès libre.




Chronique historique : 17 octobre

17102017

17 octobre 1748 : échec du siège britannique de Pondichéry (Inde). Les habitants de la ville de Pondichéry et les français œuvrant au profit du comptoir de la compagnie des Indes, dirigé par l’administrateur de la colonie aux Indes, Joseph François Dupleix,  repoussent l’armée britannique, emmenée par Boscawen, après 58 jours de siège. Une victoire en vain car, 13 ans plus tard, faute d’avoir suffisamment soutenu Dupleix, Louis XV abandonne le comptoir au profit de l’Angleterre… France et Angleterre se disputent le comptoir jusqu’en 1816, date à laquelle Pondichéry redevient française pour le rester jusqu’en 1962 (en fait 1956 mais ratification en 1962), année de sa cession officielle à l’Inde.

171017

17 octobre 1777 : bataille de Saratoga ( Etats-Unis – Etat de New-York) ). Le général anglais Burgoyne se rend avec ses 5000 hommes au général Gates commandant quelques 20 000 insurgents américains. Cette défaite anglaise est le tournant de la guerre d’indépendance et incite le roi de France à apporter son aide aux indépendantistes américains.

17 octobre 1781 : bataille de Yorktown (Etats-Unis – Virginie). Le comte de Rochambeau et Georges Washington unissent leurs efforts pour l’ultime assaut des dernières redoutes anglaises de Yorktown.

17 octobre 1793 : défaite vendéenne de Cholet. L’armée catholique vendéenne est battue dans le combat le plus important de la guerre.

17 octobre 1806 : combat du pont de Halle. La division Dupont, réduite au 32e de ligne et à un bataillon du 9e, bat le corps de réserve prussien fort de 20 000 hommes, et s’empare du pont de Halle, prenant 5000 prisonniers, 4 drapeaux et 30 canons.

17 octobre 1961 : manifestation parisienne tragique. La guerre d’Algérie se traduit en France par de nombreux attentats et meurtres de policiers commis par le FLN. La FPA (force de police auxiliaire) pratique en retour une répression particulièrement dure à l’encontre de la communauté algérienne en France. Constituée d’Algériens formés au combat urbain et anti-terroriste, la FPA est issue de l’armée et a été utilisée durant la bataille d’Alger. Les dirigeants du FLN poussent, le 17 octobre, la communauté algérienne à manifester alors que le préfet de Paris, Maurice Papon, ayant reçu des ordres du gouvernement, interdit la manifestation et « couvre » moralement et par avance les policiers chargés de la réprimer. Selon les sources, entre 7 et 300 manifestants sont tués. Ces chiffres font toujours débat.




Directive européenne sur le temps de travail

17102017

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La fameuse directive européenne sur le temps de travail arrive sur les bureaux du MINARM, après avoir fait transpirer les responsables de la DGGN.

Le CEMAT a prévenu lors de son audition le 28 juillet dernier à la Commission de la défense et des Forces armées: si cette directive s’appliquait, l’armée de Terre perdrait 20% de son effectif, alors même qu’elle sur-recrute suite aux attentats (+11 500).

La gendarmerie, qui la met en application, lui dédie l’équivalent de 3 000 à 5 000 ETP. « Quand on assure une garde à vue de 96 heures, on a quinze jours de repos ensuite ! Ce n’est pas ainsi que nous fonctionnons aujourd’hui » a déclaré le GAR (GEND) Lizurey, DGGN. Il faut savoir qu’il faudrait une personne, en moyenne, par unité élémentaire pour assurer le suivi du temps de travail !

Comme sur d’autres sujets, beaucoup vont maugréer, voire pester contre cette directive. Peine perdue car c’est faire trop rapidement l’impasse historique sur la réalité des faits.

En ce qui concerne précisément cette directive 2003/88/CE sur le temps de travail, elle aurait été, dit-on, adoptée à l’initiative de la France et de ses brillants et nombreux fonctionnaires… comme 50 % des règlements européens dont on connait la valeur ajoutée pour notre pays. D’où un certain embarras, on ne peut en effet vouloir une chose et son contraire…

Pour en savoir plus, consulter l’excellent blog de Laurent Lagneau :




ACTU DEFENSE du 12 octobre

16102017

Capture

Le dernier numéro de la lettre d’information du ministère des armées, ACTU DEFENSE est paru : fichier pdf Actu Défense 12 octobre 2017

Au sommaire :

-          Le bilan d’une année de montée en puissance de la garde nationale ;

-          L’appréciation de situation sur l’opération BARKHANE ;

-          La rétrospective d’engagement des Armées en soutien aux populations suite à l’ouragan IRMA ;

-          Le point de situation sur l’opération CHAMMAL ;

ont particulièrement retenu notre attention ; bonne lecture.




Chronique historique : 16 octobre

16102017

16 octobre 1690: début de la bataille de Québec (Nouvelle France, actuel Canada). Les Britanniques aidés de colons américains débarquent à Beauport sur le Saint Laurent et tentent de prendre la ville de Québec défendue par le comte de Frontenac. Lorsque ce dernier, reçoit l’émissaire de Phips, il  lui fait croire que la garnison est fortement défendue et déclare crânement que sa seule réponse viendra de « la bouche de ses canons ». Dissuadé d’attaquer, Phips fait bombarder la ville depuis ses bateaux, sans grands dommages. Sa flotte, à l’inverse, reçoit quelques boulets qui l’incitent à lever l’ancre. Puis une série de violents orages cause des dégâts aux navires, qui s’ajoutant à la maladie (variole), décident Phips à rentrer au Massachusetts.

16 octobre 1793 : exécution de Marie-Antoinette (Paris). Moins d’un an après son mari Louis XVI, la reine Marie-Antoinette est guillotinée après un procès où le violent réquisitoire de Fouquet-Tinville scandalise même l’assistance. Marie-Antoinette monte et meurt dignement sur l’échafaud.

 16 octobre 1813 : début de la bataille de Leipzig (Allemagne). Regroupées dans une sixième coalition, les armées européennes affrontent Napoléon à Leipzig. Connue sous le nom de bataille des Nations, Leipzig est la plus grande confrontation de troupes durant l’Empire (200 000 français contre plus de 300 000 coalisés). Même si l’Empereur n’est pas complètement vaincu, il doit se replier pour préparer la campagne de France qu’il anticipe. Ses pertes sont inférieures à celles des ennemis mais ceux-ci considèrent que la victoire leur appartient dès lors que l’empereur quitte Leipzig (19 octobre).  Napoléon perd tout de même … 60 000 hommes (morts et blessés).

16 octobre 1815 : Napoléon Ier débarque à Sainte-Hélène (Océan Atlantique Sud). Début de l’exil définitif.

16 octobre 1956 : arraisonnement de l’Athos (Méditerranée) . L’aviso-dragueur Commandant de Pimodan intercepte dans les eaux internationales (au large d’Oran) un cargo égyptien transportant 70 tonnes d’armes destinées aux bases du FLN installées au Maroc.

 16 octobreLouis de Buade de Frontenac

 







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