Chronique historique : 30 octobre
30 10 201730 octobre 1813 : bataille de Hanau (Allemagne). Après la défaite de Leipzig, l’Empereur ne peut envisager d’autre scénario que celui de fin 1812 : se regrouper en France, pour reprendre des forces pour poursuivre la lutte. Mais, les conditions ont évolué : la Grande Armée est en majeure partie une armée de conscrits et la Confédération du Rhin a volé en éclats (les Saxons passent à l’ennemi au beau milieu de la bataille des nations). L’extrême jeunesse du soldat français a pour conséquence de transformer une retraite en déroute et les débris de l’armée française (environ 70 000 hommes en armes et 30 000 hommes désarmés et débandés) s’étalent sur deux jours de marche. Quant aux alliés d’hier, ils dressent à Hanau un verrou, composé de troupes Austro-Bavaroises commandées par le général de Wrède auxquelles s’ajoute une force Russo-autrichienne, destiné à interdire le retour de l’armée française sur le sol de France. Environ 45 000 coalisés prétendent disputer le terrain à 17 000 Français, principalement des troupes de la Garde impériale. Un instant indécis, le sort de la bataille est décidé par une charge de la cavalerie de la Garde. La route qui mène à la France est sauvée. La garde d’honneur est un sujet relativement peu étudié. L’ouvrage de référence reste celui du LCL Housset La garde d’honneur.
30 octobre 1836 : coup d’Etat manqué de Louis Napoléon Bonaparte (Strasbourg). Avec quelques hommes, le neveu de Napoléon 1er venu de Suisse où il réside avec sa mère, tente de soulever la garnison de Strasbourg et notamment le 4e RA où a servi son oncle. Il pensait gagner Paris et rallier à lui progressivement la population. Le flop est total. Le roi Louis-Philippe, plutôt que de laisser agir la justice, le fait embarquer pour les Etats-Unis. Louis-Napoléon Bonaparte tentera un nouveau coup d’Etat en Aout 1840 à Boulogne sur Mer et sera cette fois condamné à vie et incarcéré. Il s’évadera au bout de 6 ans de captivité.
30 octobre 1918 : armistice de Moudros (Ile de Lemnos – Grèce). L’empire ottoman signe l’armistice mettant fin à sa participation au conflit aux côtés des Empires centraux. Les Bulgares avaient fait de même un mois plus tôt, bousculés par l’offensive de Franchet d’Esperey.
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