Chronique historique : 20 juin

20062017

20 juin 451 : bataille des champs catalauniques (près de Troyes). Le roi des Huns, Attila, est surnommé à l’époque le « fléau de Dieu ». Ravageant tout sur son passage, sa réputation le précède et lui ouvre les villes terrorisées. Après avoir rasé la ville de Metz (4 avril 451), il évite cependant Lutèce (Paris) grâce à Sainte Geneviève puis Aureliani (Orléans) et décide d’affronter l’armée romaine commandée par le général Aetius qui s’est mise à sa poursuite. Les Romains sont minoritaires dans l’armée levée puisque l’on compte des Alains, Francs, Germains et Wisigoths. Dans l’autre camp, Attila s’est quant à lui allié aux Ostrogoths et Gépides. La tradition veut que le combat soit titanesque entre les troupes du « fléau de Dieu » et l’Empire romain. La Gaule est sauvée mais la défaite d’Attila n’est pas complète puisqu’avant de se replier vers le Danube, il passe près de Rome et commet d’autres massacres. La victoire n’est romaine qu’en apparence : Elle est surtout le fait des peuples barbares alliés à Rome et fait prendre conscience à tous de la puissance que ces alliés ont acquise dans l’Empire faiblissant. Lire l’ouvrage de Fabrice Delaitre, Les champs catalauniques – 1er et 2 septembre 451.

20 juin 1783 : bataille de Gondelour (côte indienne face au Sri Lanka). Suffren bat les Britanniques sur mer et permet la victoire à terre pendant la guerre d’indépendance américaine.

20 juin 1907 : mutinerie du 17ème Régiment d’infanterie (Agde). Dans un contexte de mévente du vin, les vignerons du Midi se révoltent, excédés par la commercialisation du « Vin de Sucre » à base de raisins secs turcs ainsi que par les importations de vin d’Algérie. La répression des manifestations des 19 et 20 juin  à Narbonne fait 6 victimes. Les soldats du 17ème R.I, basé à Agde, se mutinent et rejoignent les manifestants de Béziers (à 25 km) avec lesquels ils ont tous un lien de parenté. Le gouvernement Clémenceau prend alors des mesures d’apaisement, cédant à de nombreuses demandes des vignerons et promet l’indulgence aux mutins qui rejoignent leurs quartiers. Les vignerons ont obtenu l’interdiction du « Vin de Sucre » et une série de mesures contre la fraude dont certaines sont toujours en vigueur. Le 17ème R.I est envoyé à Gafsa dans le sud tunisien. A partir de cette mutinerie, les conscrits sont envoyés loin de leur région d’origine. Cette journée restera longtemps dans les mémoires grâce à la chanson « Gloire au 17ème » du chansonnier Montéhus.

20 juin 1943 : opération Bellicose. Les Britanniques mettent au point le premier bombardement stratégique multiple de la guerre. 60 Avro Lancasters décollent de Grande Bretagne et bombardent les usines métallurgiques de Friedrichshafen (Allemagne) où  les V2 sont construits, puis se posent en Algérie où ils font le plein en carburant et munitions. Trois jours plus tard, les 52 bombardiers restés opérationnels repartent vers la Grande Bretagne en bombardant au passage la base navale de la Spezia (Italie).

20 juin 1945 : le Régiment de chasse Normandie-Niemen rentre en France (le Bourget). « Une foule nombreuse accueille les pilotes du  Normandie-Niemen  rentrés avec leurs Yak-3, offerts par Joseph Staline. Unité créée en 1942 sous le nom de groupe de chasse n°3 Normandie, ce n’est que le 21 juillet 1944 qu’il prend l’appellation de Régiment de chasse Normandie-Niemen. Ils sont crédités de 273 victoires plus 73 probables pour 38 pilotes morts ou disparus au combat, 7 en service commandé et 3 prisonniers. Aujourd’hui stationné sur la BA118 de Mont-de-Marsan, l’escadron de chasse 2/30 vole sur Rafale ». CNE Jean-Baptiste P.(COMLE).

20062017




Chronique historique : 19 juin

19062017

19 juin 1157 : bataille du gué de Jacob (Galilée). Le roi Baudoin III vient de mettre en fuite l’armée de Nour ed-Din qui assiégeait la forteresse franque de Paneas. Sur le chemin du retour Baudoin bivouaque sans méfiance près du gué de Jacob et se fait surprendre par ceux-là même qu’il venait de chasser. En déroute, il ne lui faut cependant que quelques jours pour reconstituer son armée et reprendre Panéas. Le suivi de ce chassé-croisé entre la 2ème et la 3ème croisade est particulièrement bien rendu par René Grousset dans son Epopée des croisades.

19 juin 1800 : bataille de Höchstädt (Allemagne). Le général Moreau franchit le Danube et bat les Autrichiens du général Kay.

19 juin 1864 : bataille navale américaine à Cherbourg. Durant la guerre de Sécession, le CSS Alabama (sudiste) fait escale dans le port de Cherbourg pour des réparations. Depuis sa sortie des chantiers de Liverpool, il chasse les navires nordistes et en deux ans en a coulé 68. Cette guerre de course est livrée par les Confédérés à titre de représailles puisque leurs ports subissent un blocus draconien de la part des Nordistes. Insaisissable et craint, l’Alabama a créé une psychose dans la marine unioniste, aussi lorsque le consul américain en France apprend l’escale normande, il rend compte immédiatement. Le USS Kearsarge, dépêché en urgence se poste à la sortie du port. Averti par voie de presse, l’Alabama relève le défi et sort l’affronter. Il est envoyé par le fond devant un public assez nombreux venu assister au combat (Royal Navy, marine impériale, mais aussi beaucoup de civils dont le peintre impressionniste Edouard Manet).

19 Juin 1940 : évasion du  cuirassé Jean Bart (Saint Nazaire). En construction depuis 1936, le sister-ship du cuirassé Richelieu n’est toujours pas achevé lorsqu’éclate la guerre. 3500 ouvriers travaillent dès lors, nuits et jours sur ce 35 000 tonnes pour lui permettre de prendre la mer. Dans la nuit du 18 au 19 juin, le Jean Bart appareille et après une série de manœuvres extrêmement audacieuses et délicates, s’échappe sous le feu de la Luftwaffe. Il arrive le 22 à Casablanca. Cette belle évasion commémore curieusement, 252 ans plus tard et presque jour pour jour, celle du corsaire Jean Bart. Héros de la Royale, Jean Bart est fait prisonnier, avec Forbin (autre corsaire célèbre) en Mai 1689 par les Anglais après un combat naval inégal en Manche. Il escortait un convoi marchand lorsqu’une escadre anglaise attaque. Pour protéger le convoi, Bart et Forbin se sacrifient et livrent combat. Battus, ils sont faits prisonniers. Quelques semaines plus tard (début juin), ils réussissent à s’échapper de la prison de Plymouth et traversent la Manche en canot. Ils sont acclamés à leur retour en France.

19 juin 1940 : combat des cadets de Saumur. Le colonel Michon commandant l’école de cavalerie, réunit 2500 hommes (dont les élèves officiers des écoles de cavalerie et du train et un bataillon de 350 hommes de l’école d’infanterie de Saint Maixent) issus de différentes unités et organise la défense de 4 ponts sur la Loire. Avec peu de moyens, il arrête la progression de 40 000 Allemands pourtant appuyés par la Luftwaffe pendant près de 48 heures. Le général allemand commandant les troupes, favorablement impressionné par le courage et l’efficacité de cette poignée de soldats, leur rend les honneurs militaires à l’issue des combats.

19 juin 1974 : dissuasion nucléaire française et OTAN. L’Alliance Atlantique reconnait lors de la déclaration d’Ottawa l’apport de la dissuasion nucléaire française à la stratégie globale de l’Alliance.

19062017

Le Mémorial St Eusèbe (Gennes – 49) où reposent certains des héros des combats de la Loire. Au sommet d’une colline située dans l’axe des ponts Gennes- Les Rosiers (49) se trouve l’église St Eusèbe, excellent observatoire des troupes françaises en juin 1940. Dans l’enclos de celle-ci a été construit le Mémorial dédié aux « Cadets de Saumur » et à leurs compagnons d’armes tombés au cours des combats contre les troupes allemandes les 19 et 20 juin 1940. Pour une visite guidée des lieux de ces combats, contacter Hervé CHAUDRON, du Comité Tourisme et Patrimoine de Gennes au 06. 33. 68. 21. 44.




Chronique historique : 16 juin

16062017

16 juin 1211 : début du siège de Toulouse. Durant la Croisade contre les Albigeois, Simon de Montfort met le siège très brièvement et sans succès à la ville de Raymond VI de Toulouse, protecteur des Cathares. Il mourra sous les murs de cette même ville en juin 1218.

 16 juin 1582 : la France à la conquête des Açores. Le roi de France Henri III expédie aux Açores une flotte corsaire commandée par Philippe Strozzi, cousin de sa mère Catherine de Médicis, afin de priver les Espagnols de leur base étape vers le Brésil. Les dissensions internes mènent les Français à la défaite le 26 juillet suivant au large des Açores.

 16 juin 1807 : prise de Königsberg (aujourd’hui Kaliningrad, territoire russe sans frontière avec la Russie). Alors que Napoléon vient de remporter la bataille de Friedland (14 juin), Murat prend la ville forteresse défendue par le général prussien Lestocq. Il fait 7000 prisonniers et sans grandes pertes pour lui. Cette victoire clôt la guerre de la Quatrième coalition et décide le Tsar Alexandre Ier et le roi de Prusse à négocier.

 16 juin 1815 : la bataille de Ligny (ou bataille de Fleurus) opposa les prussiens du maréchal Blücher à une partie de l’armée française commandée par Napoléon 1er. Deux jours avant la bataille de Waterloo, Ligny fut la dernière victoire de Napoléon. Mais c’est une victoire moins décisive que ne le croit Napoléon : après un combat d’une grande férocité et de nombreuses pertes dans les deux camps, les prussiens – enfoncés en leur centre – réussissent leur repli sur les ailes, sans être poursuivis la nuit venue par les troupes napoléoniennes. Au cours de la bataille de Ligny, Napoléon perd environ 9.500 hommes.  Les Prussiens comptent 25.000 morts, blessés ou disparus.

16 juin 1826 : massacre des Janissaires (Istanbul). Mahmud II, Sultan de l’Empire ottoman décide d’éradiquer le corps des Janissaires qui à de nombreuses reprises à démontré son manque de fidélité et d’appui au mouvement de réformes qu’il promeut (notamment dans l’armée). Avec l’aide du corps des artilleurs et le soutien de la population d’Istanbul, il fait bombarder les casernes des Janissaires où 7000 de ces soldats périssent. La répression s’étend au reste de l’empire et seuls 20 000 Janissaires (sur les 140 000) survivent en étant bannis de l’empire.

16 juin 1940 : Reynaud démissionne, Pétain prépare l’armistice. Appelé par Lebrun, président de la République, à prendre les fonctions de président du conseil, le Maréchal Pétain, 84 ans, ne cache pas son intention d’arrêter les combats face à l’envahisseur allemand et enterre la proposition britannique de fusion des deux pays en une seule nation (avec la formation d’une armée unique et d’un parlement unique) que venait de présenter Churchill à Reynaud.

16 juin 1944 : Marc Bloch meurt fusillé à St Didier de Formans. Historien médiéviste et fondateur du courant historique dit de l’école des Annales, mais aussi auteur du fameux L’étrange défaite, 1940, ouvrage posthume tentant d’expliquer la débâcle de 1940, il entre en résistance en 1942 et est arrêté à Lyon en avril 1944.

 16 juin 1946 : discours de Bayeux (Normandie). De Gaulle, alors qu’il a démissionné de ses fonctions de Président du gouvernement provisoire en janvier, choisit d’exposer ses idées sur ce que doit être la Constitution française en revenant dans la ville de Bayeux où il avait prononcé son premier discours sur le sol français en 1944. C’est un démontage méthodique des travers de la III eme République et une annonce des grands principes gaulliens du pouvoir. Pour lire le discours.

 16 juin 1977 : mort de Wernher von Braun (Etats-Unis – Virginie). Ancien directeur du centre expérimental allemand de Peenemünde, il est le père de la conquête spatiale. Créateur des V2 allemands, il est évacué à la fin de la seconde guerre mondiale par les services secrets américains pour travailler sur leur programme spatial.

16 juin




Chronique historique : 15 juin

15062017

15 juin : Saint Bernard de Menthon. Saint-patron des troupes de montagne. Voir le site du diocèse aux armées.

15 juin 1389 : bataille de Kosovo Polje (Kosovo). En 1365, Mourad Ier déplace sa capitale en Europe (à Adrianople aujourd’hui Edirne). En 1386, les Ottomans occupent la ville serbe de Nis. Trois ans plus tard, le prince serbe Lazar rassemble une partie des princes chrétiens et marche sur Mourad. La rencontre a lieu sur le « champ des merles » (Kosovo Polje) et s’achève par une défaite des chrétiens. Lazar et Mourad meurent tous deux au combat. Cette bataille est restée dans l’histoire des slaves du Sud (ou Yougoslaves) comme un événement majeur. Aujourd’hui, la date et le lieu de la bataille sont d’autant plus célébrés par les Serbes que Kosovo Polje est situé en République du Kosovo. Depuis début 2008, le Kosovo est un Etat indépendant.

A noter : Les Orthodoxes commémorent la bataille le 15 juin (calendrier Julien) alors que le calendrier grégorien (le nôtre) ne le fait que le 28 juin. Des chrétiens combattaient dans les deux camps.

15 juin 1809 : combat de Maria (Espagne). Le général Suchet bat un corps anglo-espagnol et le poursuit jusqu’à Belchite.

15 juin 1895 : création de l’AOF. Par décret gouvernemental l’Afrique Occidentale Française est créée. Le gouverneur de Dakar a désormais en charge le regroupement des colonies et possessions suivantes : Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Dahomey et Soudan.

15 juin 1905 : naissance de Philippe Tailliez (Malo-les Bains). « Officier de marine, écrivain et pionnier de la plongée sous-marine autonome, civile et militaire, il forme, avec Jacques-Yves Cousteau et Frédéric Dumas, les « Mousquemers » et marque l’histoire de la plongée. Comme premier commandant du groupe de recherche sous-marine de la Marine, il apporte le soutien de son unité aux premières plongées du bathyscaphe FNRS 2 du professeur Piccard et mène de nombreuses missions de déminage, d’exploration et d’archéologie sous-marine. Il quitte la marine, atteint par la limite d’âge, avec le grade de capitaine de vaisseau et se consacre ensuite totalement à la protection de l’environnement marin. Il effectue une dernière plongée au sein de la Marine à l’occasion de ses 90 ans ». CESM.

15 juin 1940 : les Allemands à Verdun. Alors que la Wehrmacht est entrée la veille (14 juin) à Paris, Verdun est déclarée ville ouverte dès le 11. Les panzers de Guderian entrent dans la ville restée inviolée en 1916.

15 juin 1940 : jour de gloire des ailes françaises. Décollant sur alerte de l’aérodrome du Luc / Le Cannet des Maures (actuel  EALAT / EFA «TIGRE») pour intercepter des formations italiennes venues attaquer des installations militaires dans la région – dont le terrain de LUC -, l’adjudant Pierre Le Gloan du GC 3/6 (unité alors en cours de transformation sur le nouveau chasseur Dewoitine D520) réussit l’exploit d’abattre 5 avions en moins de 40 minutes sur Saint Tropez, le Luc et Vidauban. Pour ce fait d’arme exceptionnel, félicité en personne par le colonel Fonck grand as de 14/18, il est nommé immédiatement sous-lieutenant. Fidèle à ses engagements, Le Gloan part servir dans l’armée de l’air d’armistice, au Levant, où s’est replié son unité, avant de reprendre la lutte aux côtés des Anglo-américains après leur débarquement en Afrique du nord et le ralliement des unités françaises. Il meurt le 11 septembre 1943 (jour anniversaire de la mort de Guynemer), dans le crash accidentel de son P39 AIRACOBRA aux environs de Mostaganem.  As méconnu aux 18 victoires sûres et 3 probables, il est Chevalier de la Légion d’honneur, titulaire de la médaille militaire et croix de guerre 39/45 avec 10 palmes et une étoile.

15 juin 1943 : premier vol du premier bombardier à réaction au monde (Allemagne). L’Arado 234 effectue son premier vol test au-dessus de Munster. Cette version est celle d’un avion de reconnaissance lancé par un charriot sur rail avec atterrissage sur patin. La version bombardier vole en mars 1944 sous le code A 234 B.

15 juin 1944 : début de la bataille de Saipan (iles Mariannes). Après 2 jours de bombardement naval, 300 blindés et 8000 marines débarquent sous le feu de l’artillerie japonaise. Saipan est la première ile, prise d’assaut par les Américains et mettant le Japon à portée des bombardiers B-29 Superforteress.  La bataille dure jusqu’au 9 juillet face à un ennemi acharné : beaucoup se jettent du haut des falaises pour ne pas être capturés. Lors de ce premier jour de combats, les américains perdent 25% de l’effectif débarqué (soit les 2/3 des pertes de la bataille de Saipan).

15 juin 1945 : création de l’Ecole militaire de haute montagne (Chamonix). Initialement créée en 1932, l’EHM rejoint en 1939 le 199ème bataillon de chasseurs de haute montagne. Elle est officiellement reconstituée en 1945. Véritable Institution dans le monde de la montagne et  pôle d’excellence pour la formation des cadres militaires français et étrangers, l’EMHM est la plus ancienne école au monde de ce type. Depuis 70 ans, 50 000 stagiaires ont été formés dont 1800 étrangers (28 nationalités) à Chamonix. La pratique de la montagne est exigeante et dangereuse, c’est pourquoi la conduite de détachements militaires dans un tel environnement fait l’objet d’une attention particulière dans ce haut lieu de la formation. La réputation de l’EMHM est internationale et entretenue notamment par les exploits sportifs régulièrement accomplis par l’élite des cadres de l’école, au sein du GMHM (groupe militaire de haute montagne). Réputation décuplée lors des compétitions sportives internationales par les  athlètes des équipes de France militaires de ski (EFMS) pour ne citer que Martin Fourcade, Pierre Voltier, Tessa Worley, Laetitia Roux et Robin Duvillard.

15 juin

GMHM. Lire pages 42-43 dans le TIM de ce moi-ci Mission UPPICK 2017.




Chronique historique : 14 juin

14062017

Erratum pour le 13 juin 1944 : fin de la bataille de Bloody Gulch (Normandie). « Pour ce qui est de Bloody Gulch, ce n’était pas la 82e mais la 101e Airborne, et pas uniquement la Easy Company, mais également d’autres Company du 506th, ainsi que des éléments des 501st et 502nd PIR, renforcé par la suite par la 2nd Armored. Cet épisode est retracé dans la série Band of Brothers, et non dans Il faut sauver le Soldat Ryan. »  Merci aux lecteurs de la Chronique sur FB et du magazine Guerres et histoire ainsi qu’au LCL Jean L.

14 juin 1646 : mort de l’amiral Jean Armand de Maillé, marquis de Brézé. « Neveu du cardinal de Richelieu, Armand de Maillé est nommé grand-maître de la navigation à 24 ans. Brillant tacticien, il s’illustre durant la Guerre de Trente Ans par ses nombreuses victoires sur les Espagnols (Cadix, Barcelone, Carthagène…) qui assurent à la France la domination de la Méditerranée occidentale. Il meurt à 27 ans, dans un nouveau combat contre une flotte espagnole, devant le port d’Orbetello en Toscane ». CESM.

14 juin 1658: bataille des Dunes (Dunkerque).Turenne défait les Espagnols de Don Juan d’Autriche (pourtant secondé par le Grand Condé) devant les murailles de Dunkerque qu’il assiège.

14 juin 1800 : bataille de Marengo (Italie). Le Premier Consul Bonaparte met fin à la deuxième campagne d’Italie en battant les Autrichiens. La victoire est obtenue in-extremis par l’arrivée sur le champ de bataille du général Desaix, qui meurt en lançant la charge de sa division.

14 juin 1800 : assassinat de Kléber (Egypte). Brillant successeur de Bonaparte à la tête de l’armée d’Egypte (aout 1799), Kléber est considéré comme l’un des généraux les plus capables du futur empereur. Il s’est illustré à Fleurus, en Vendée, en Allemagne et tout récemment à la bataille d’Héliopolis. Depuis un an, il reconstruit l’Egypte et est adulé à la fois par ses hommes et une grande partie de la population qui admire ses qualités humaines au-delà de celles, évidentes, de chef. Poignardé par un jeune illuminé, Kléber en mourant laisse l’armée désemparée. Le général Menou, qui lui succède, n’obtient pas l’adhésion de ses hommes.

14 juin 1807 : bataille de Friedland (Pologne). L’Empereur Napoléon Ier écrase les Russes, malgré leur avantage numérique, effaçant le douloureux souvenir du carnage d’Eylau et mettant un terme à la campagne de 1807 par le traité de Tilsit (25 juin).

14 juin 1830 : débarquement en Algérie (Sidi Feruch). Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Feruch, à 25 km d’Alger, tandis que la flotte bombarde les défenses de la ville. Le Dey capitule le 5 juillet, après plusieurs jours de difficiles combats contre les troupes turques qui font 415 tués et 2160 blessés dans le corps expéditionnaire. Le débarquement a eu lieu grâce à une reconnaissance du littoral effectuée 22 ans plus tôt par l’un des espions de Napoléon…

14 juin 1908 : embuscades en Mauritanie (El Moinan dans le Tagant et Atar dans l’Adrar). Le groupement méhariste de Tidjikjadu du Capitaine Georges Mangin (frère du futur général) est anéanti par les Awlad Sassi des Ideïchelli en représailles aux implantations du colonel Gouraud. Les Awlad Sassi épargnent un seul soldat qu’ils ficellent sur un cheval avec la tête décapitée de Mangin attachée à la sienne… Au même moment mais 150 km plus au Nord dans le Tagant, le lieutenant vétérinaire Amiet, appartenant à un Groupe nomade algérien est attaqué par 200 Maures alors qu’il est le seul cadre au bivouac avec 50 tirailleurs et leurs familles. La patrouille du sergent Moro Coulibaly rapplique avec 10 tirailleurs en entendant les coups de feu et met l’adversaire en fuite. Plusieurs femmes de tirailleurs ayant aidé à repousser l’assaut seront citées à l’ordre de l’AOF pour comportement héroïque au feu. L’une d’elles décèdera d’ailleurs de ses blessures (épouse Moriba).

14 juin 1925 : mort du sous-lieutenant Pol Lapeyre (Beni Derkoul – Maroc). Chef du poste de Beni Derkoul comprenant 35 tirailleurs, le jeune officier (22 ans), sorti récemment de Saint-Cyr, résiste depuis le 3 mai aux assauts de centaines d’insurgés Rifains. Constatant que les assaillants déferlent sur les remparts et que le poste est perdu, il fait sauter les réserves de poudre du fort dans un dernier acte de résistance, ensevelissant les Rifains sous les décombres. Il a donné son nom à la 113ème promotion de Saint-Cyr et à la Corniche militaire (prépa ESM) du lycée militaire de Saint-Cyr l’Ecole.

14 juin 1942 : raid sur Héraklion (Crète). Un commando de paras conduits par le capitaine Bergé (FFL) détruit 20 avions Stukas au sol. Lâchés par un sous-marin à 5 km du rivage, les 6 hommes du commando (4 Français, 1 Britannique, 1 Grec) gagnent la plage à bord d’un canot. Ils s’infiltrent sur près de 20 km jusqu’à l’aérodrome allemand d’Héraklion où, après avoir déjoué courageusement la surveillance allemande, ils détruisent avions et citernes de carburant. Ces destructions contribuent à la sécurité d’un convoi maritime allié devant croiser au large de la Crète le surlendemain. Dénoncés par un habitant, les membres du commando sont arrêtés. Le caporal Leostic est tué en tentant de fuir. Le capitaine Bergé est emprisonné à Colditz et ne sera libéré qu’en 1945 par les Américains.

14 juin 1982 : reddition des Argentins aux Falkland. La guerre des Malouines, ou Falkland, est une surprise stratégique (en pleine guerre froide) pour les Britanniques. Margaret Thatcher, refusant le camouflet que représente la capture de la garnison des Royal Marines par l’armée de la junte militaire argentine, ordonne la reprise des îles situées à 13 000 km de Londres. Mission accomplie en 72 jours. Les actions commandos des SAS sont primordiales et détruisent au sol 1/4 de l’aviation argentine. Elles sont permises par le déploiement d’une task force aéronavale où l’hélicoptère accomplit de très nombreuses missions. Les Britanniques perdent 225 hommes, les Argentins, 649. Le conflit montre aussi la vulnérabilité des bâtiments de surface puisque la Royal Navy en perd 7 dont deux destroyers (atteints par le missile air-mer exocet).

   14 juin Falkland – Port Stanley.




Chronique historique : 13 juin

13062017

13 juin 323 (avant Jésus Christ) : mort d’Alexandre le Grand (Babylone – actuel Irak). A 33 ans, le plus grand conquérant de tous les temps, est emporté par la malaria. En dix ans, il bâtit un empire allant de la Grèce à l’Inde en passant par l’Egypte et l’Afghanistan, Avec ses 30 000 fantassins et 5000 cavaliers, il a dominé un bref instant dans l’Histoire, la presque totalité du monde connu. Il est resté pour la postérité comme le modèle du stratège et de l’explorateur dont tous les conquérants se revendiqueront par la suite. Convaincu d’être le descendant des mythiques Zeus (par son père) et Achille (par sa mère), il est impitoyable et impulsif, n’hésitant pas à faire exécuter ses meilleurs amis. Cependant, élève d’Aristote et admirateur de Diogène, il veut aussi helléniser l’Orient et repousser les limites connues du monde d’alors. Arrivé aux portes de l’Inde, il renonce à la poursuite de son exploration en constatant la fatigue de son armée.

 13 juin 1818 : naissance de Louis Faidherbe (Lille). A sa sortie de Polytechnique, le général Faidherbe choisit le génie. Créateur de la ville de Dakar, il est le pacificateur du Sénégal qu’il gouverne à plusieurs reprises. Mort en 1889.

 13 juin 1862 : bataille du Cerro del Borrego (Mexique). Le capitaine Détries à la tête d’une compagnie du 99ème régiment d’infanterie de ligne, détecte l’approche d’une brigade mexicaine (2000 hommes) sur la hauteur dominant la ville d’Orizaba où les troupes françaises se sont repliées après la défaite de Puebla. Il stoppe net leur avance par des assauts successifs puis les met en fuite dès l’arrivée d’une compagnie de renforts. Détries est nommé chef d’escadron le lendemain. Il terminera général de division et sera fêté comme un des héros du Second Empire.

 13 juin 1917 : débarquement de Pershing et Patton (Boulogne-sur-Mer). 177 Américains, dont le général John Pershing, commandant en chef du corps expéditionnaire, et le lieutenant Patton, débarquent dans le port de Boulogne dans la liesse populaire. Le colonel Jacques Aldebert de Chambrun, descendant direct de La Fayette, les accueille à la descente du bateau. Arrivés le soir même à Paris, ils reçoivent un accueil indescriptible, toute la capitale se pressant sur le parcours du cortège qui se dirige vers la place de la Concorde. En guise de salut, le général Pershing se montre au balcon de l’hôtel Crillon et la foule consent finalement à se disperser.

 13 juin 1939 – proclamation du blocus des concessions française et britannique de Tianjin par le Japon (Chine du Nord). « Le gouvernement chinois collaborationniste et les forces armées japonaises reprochent à la France et à la Grande-Bretagne de donner refuge aux guerrilleros chinois, de maintenir leur neutralité, de refuser de donner valeur légale à la nouvelle monnaie « fédérale » chinoise et de ne pas permettre la sortie des stocks d’argent. Les Français et les Britanniques opposent au blocus une résistance passive, jusqu’à la capitulation des autorités de la concession britannique le 11 août. Cette capitulation ouvre la voie à une collaboration franco-japonaise négociée à Tôkyô en juillet 1940 avec les nouvelles autorités pétainistes de la concession française ». Mathieu Gotteland.

 13 juin 1944 : fin de la bataille de Bloody Gulch (Normandie). La Easy compagny de la 82è Airborne Division livre un combat au corps à corps contre des éléments de la 17è Panzergrenadier Division ainsi que des parachutistes allemands dans le manoir de Donville. La bâtisse devenue poste de commandement avancé est prise avec 12 tonnes de matériel divers. Le film Il faut sauver le Soldat Ryan retrace durant quelques minutes ces combats.

 13 juin Le général Pershing devant le détachement d’honneurs français à Boulogne sur Mer.




Chronique historique : 12 juin

12062017

12 juin 1248 : Louis IX part en croisade (Paris). Le futur Saint Louis quitte Paris pour le port d’Aigues-Mortes et entame les 6 années qu’il va passer en Egypte et en Terre Sainte. Cette croisade est connue pour la défaite de la Mansourah où il est fait prisonnier par les Mamelouks (1250). Libéré, il utilise les 4 années suivantes à mettre en ordre le royaume chrétien d’Orient. Pendant ce temps, la mère de Louis IX assure jusqu’à sa mort la régence du royaume de France.  

12 juin 1783 : début de la 3ème bataille de Gondelour (Inde). Le maréchal de camp Pâtissier de Bussy- Castelnau contient avec ses 5000 hommes l’attaque de l’armée du général James Stuart (18 000 hommes) contre le port de Gondelour. Les renforts par bateaux qu’escompte Stuart seront empêchés par l’un des plus beaux combats navals du Bailli de Suffren le 20 juin. Ce n’est que le 23 juin qu’est connue la signature de la paix (9 février 1783) entre France et Angleterre dans le cadre de la guerre d’indépendance des Etats-Unis.

12 juin 1795 (24 prairial an III) : acte de décès de Louis XVII.  Rédaction, à l’état civil de Paris, de l’acte de décès de Louis XVII, mort en captivité, le 8 juin, à la prison du Temple où, depuis août 1792, il était enfermé avec ses parents, sa tante et sa sœur aînée Marie-Thérèse. L’original de cet acte de décès a disparu dans les incendies de la Commune de 1871, mais l’acte avait été recopié par des archivistes et un exemplaire se trouve aux Archives nationales. Né dix ans plus tôt, Louis-Charles de France, fils cadet de Louis XVI et Marie-Antoinette, était devenu l’héritier du trône à la mort de son frère aîné, le 4 juin 1789. Dès 1795, des rumeurs courent : le dauphin, remplacé dans sa geôle par un autre garçon, aurait été libéré du Temple. Les « faux dauphins » commenceront alors à apparaître, réunissant un nombre variable de partisans autour de leurs prétentions. L’authentification ADN du cœur momifié de Louis XVII, dans les années 2000, met fin aux rumeurs. Depuis le 8 juin 2004, l’urne funéraire contenant ce cœur a rejoint la chapelle des Bourbons dans la basilique de Saint-Denis. LCL J-O M. (DICoD).

12 juin 1798 : Bonaparte prend Malte. Dans la plus grande discrétion, Bonaparte, en route vers l’Egypte, aborde Malte avec ses 35 000 hommes (330 navires). En quelques jours, il dote l’ile d’institutions républicaines durables.

12 juin 1808 : combat de Cabezon (Espagne). Au début du conflit espagnol, le général Lassale écrase une armée hétéroclite de 7000 hommes, en une seule charge de cavalerie appuyée par la division du général Merle. Il entre dans Valladolid le même jour.

12 juin 1916 : la tranchée des baïonnettes (Verdun – ferme de Thiaumont).  Les fusils de soldats des 3ème et 4ème compagnies du 137ème RI sont retrouvés dépassant d’une tranchée ensevelie sous la terre. On pense tout d’abord à l’effet d’un bombardement ayant enterré vivants les soldats du 137ème RI – et c’est cette thèse qui provoque la constitution du monument toujours visible – puis, on admet que cela peut correspondre à une sépulture d’urgence pratiquée par des camarades survivants afin d’éviter les épidémies tout en permettant à la relève de retrouver ultérieurement les restes.

12 juin 1943 : arrestation du général Frère (Royat). Prestigieux chef militaire, le général Frère commande la VIIème armée lors de la campagne de 1940 et parvient à se replier en bon ordre sans se faire encercler. Gouverneur militaire de Lyon avant d’être mis en retraite, il dirige l’ORA (organisation de résistance de l’armée). Il est arrêté par la Gestapo avec son épouse et sont tous les deux déportés en camp de concentration. Son épouse survit à Ravensbrück mais lui meurt au Struthof (13 juin 1944). Le général Frère a donné son nom à une promotion de l’ESM de Saint-Cyr (1948-1950) et a marqué plus d’une génération de soldats ne serait-ce qu’à travers sa devise : « J’obéis d’amitié ».

12 juin1944 : la première V1 tombe sur Londres. « La première Vergeltungswaffe 1 (arme de représailles), passée à l’histoire comme V1, est lancée par les Allemands dans la nuit du 12 au 13 juin. La V1 est l’ancêtre des missiles de croisière. L’impact de cette arme est surtout psychologique, obligeant les alliés à détourner des moyens aériens et de DCA pour protéger les ciels britanniques et ouest-européens ». DGRIS / Bureau désarmement et lutte contre la prolifération.

12 juin 1993 : début de la bataille de Mogadiscio (Somalie). Le colonel de Saqui de Sannes à la tête d’un groupement tactique français (dans le cadre de la mission Oryx) commence à rétablir la situation dans Mogadiscio où 3 journalistes internationaux sont tués et viennent s’ajouter au 24 soldats pakistanais tombés dans une embuscade tendue par les hommes du général Aydid quelques jours plus tôt (5 juin). Saqui de Sannes maîtrise la situation en ne déplorant que 3 blessés parmi ses hommes. En octobre, soit 5 mois plus tard, au même endroit et dans les mêmes conditions, le général américain Garrison, commandant la Task force Rangers déplore 20 morts et 80 blessés. Dans les deux cas, le bilan adverse est inconnu mais supposé important. Pour poursuivre la comparaison des méthodes française et américaine, lire l’article du colonel Goya, Mogadiscio 1993 – l’Oryx et le faucon noir, sur le blog La voie de l’épée.

12 juin 1998 : disparition en mer d’Eric Tabarly (Mer d’Irlande). Dans la nuit du 12 au 13 juin, Tabarly tombe à la mer. Il était capitaine de vaisseau de réserve.

12 juin 1999 : entrée de la KFOR au Kosovo. La brigade du général Cuche pénètre au Kosovo depuis la Macédoine (Kumanovo) en application de la résolution 1244 de l’ONU.

12 juinChar Leclerc du 501-503eme RCC dans les rues de Mitrovica.

 




Cycle de conférences du SHD : Guerres, Armées et Religions

9062017

 

Pierre Laugeay, chef du Service historique de la Défense, vous prie de bien vouloir honorer de votre présence la conférence que prononcera

Philippe Cholous : Deux ans d’immersion dans les forces de combat afghanes : une plongée dans l’altérité militaire, culturelle et religieuse

le jeudi 15 juin 2017 à 18h30, au Château de Vincennes, Pavillon de la Reine

Un vin d’honneur suivra la conférence.

Entrée libre mais inscription obligatoire par retour de mail. (Se munir d’une pièce d’identité). thierry.widemann@intradef.gouv.fr

Deux années en immersion dans une force de contre-insurrection afghane, constituent non seulement une aventure singulière, mais également une rencontre avec l’altérité géographique, sociologique, culturelle, militaire, humaine et spirituelle. Le caractère singulier de cette expérience tient essentiellement à deux facteurs que sont d’une part l’isolement d’un officier occidental dans ce monde centre-asiatique unique qu’est l’Afghanistan, d’autre part la proximité avec un homme extraordinaire, le général Zamaraï Païkan, sorte de « Bigeard afhan » qui y guerroie de façon quasi ininterrompue depuis 1979. Le témoignage qui en découle offre une perspective inédite sur un pays et une guerre également fascinants. Il n’a surtout pas vocation à établir de vérités nouvelles. En revanche, il ouvre une perspective vécue et renouvelée, qui permet de tordre le cou à certaines idées reçues, trop souvent colportées, parfois même de façon universitaire ou institutionnelle.

Originaire du Morbihan, le colonel Philippe Cholous est marié et père de cinq enfants. Après avoir servi comme chef de section de combat d’infanterie dans les Troupes de Marine, il effectue une carrière en Gendarmerie, essentiellement opérationnelle, tant en métropole qu’outre-mer. Spécialiste de l’intervention et de la contre insurrection de haute intensité, il participe à plusieurs opérations extérieures. Ancien chef de corps du 2ème groupement de la 6ème légion de Gendarmerie Mobile, il a été de 2013 à 2015, conseiller permanent en Afghanistan, du général Zamaraï Païkan, commandant la police nationale afghane d’ordre public (ANCOP).

Le cycle de conférences « Guerres, armées et religions » vise à étudier à la fois la religion comme explication du phénomène de la guerre, comment la guerre agit sur les représentations religieuses, et de quelles manières le fait religieux est pris en compte dans les stratégies et les organisations militaires.

Pour aller plus loin, une bibliographie sélective est à votre disposition dans la rubrique « référothèque » du site Internet du SHD (www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr).

Détails : fichier pdf Programme des conférences fichier pdf 15.6.17

 







''Cercle Des Amis Dynamiques'' |
LA DEVIATION DU NORD MIGENNOIS |
COMITE DE JUMELAGE |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | La Gazette du Lavoir de Fon...
| Santé pour tous GHANA
| associationlescoccinelles