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Chronique historique : 23 septembre

23092016

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Le porte-avion Charles de Gaulle

23 septembre 1338 : bataille navale d’Arnemuiden (actuels Pays-Bas). Durant la guerre de 100 ans, la flotte française des amiraux Quiéret et Béhuchet attaque cinq navires anglais dans un port de l’île de Walcheren. Les anglais se défendent vaillamment mais doivent se rendre étant en infériorité numérique. Les prisonniers anglais sont massacrés après les combats. Cette violence inutile fait scandale et coûtera finalement la vie deux ans plus tard aux deux amiraux français lors de leur capture à la bataille de l’Ecluse (Picardie) en 1340.

23 septembre 1779: bataille navale de Flamborough Head (Mer du Nord). En pleine guerre d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, le héros américain John Paul Jones remporte au large des côtes du Yorkshire une des plus célèbres batailles navales de ce conflit, bien que la nature réelle des combats fasse encore l’objet de discussions. Commandant une escadre armée grâce à la France,  il intercepte un convoi de navires britanniques et s’empare du principal navire d’escorte, le Sérapis. Son propre navire de commandement le  Bonhomme Richard  est trop endommagé pour être sauvé mais Jones parvient à échapper avec son butin aux navires britanniques lancés à ses trousses. La vie de Jones est une aventure puisqu’il sera contre-amiral dans la flotte impériale russe de Catherine II (1788), combattra les Turcs en mer noire et sera nommé consul des Etats-Unis à Alger. Héros américain, il était question qu’une statue le représentant soit érigée à Kronstadt en mémoire de son action au service de Catherine II…

23 septembre 1845 : début des combats de la Sidi Brahim (Algérie). Le 8e bataillon de chasseurs à pied et le deuxième escadron du 2e régiment de hussards, soit au total 450 hommes attaquent, sur ordres mais inconsidérément, les 6000 hommes d’Abd el Kader.  Les 82 français qui survivent à l’assaut se replient dans un marabout où ils résistent héroïquement à l’ennemi pendant deux jours. A bout de munitions et vivres, ils chargent à la baïonnette et 16 d’entre eux parviennent à enfoncer les défenses d’Abd el Kader le troisième jour. 11 chasseurs en réchappent. Le courage, l’endurance et la combattivité de ces hommes ont marqué l’armée française dans son ensemble. Chaque année les chasseurs à pied commémorent la bataille devant le mémorial des Chasseurs situé depuis 1965 au Château de Vincennes, dans les murs du Service Historique de la Défense (SHD).

23 septembre 1888 : décès du maréchal François Achille Bazaine (Madrid – Espagne). « Engagé comme soldat au 37è Régiment d’Infanterie de ligne, il accède à l’épaulette au sein de la première Légion étrangère en 1833. Il prend le commandement du 1er Régiment étranger en 1855. Lors des campagnes de Crimée et d’Italie, deux chevaux sont tués sous lui. En 1870, en tant que commandant en chef de l’Armée du Rhin, il se replie sur Metz. Après avoir refusé des renforts au maréchal Canrobert pour la bataille de Saint-Privat, il capitule le 28 octobre 1870 et livre la ville aux allemands. Suite à un conseil de guerre, il est condamné à mort et à la dégradation. Sa peine est commuée en 20 ans de prison par le président de le République Mac Mahon. Le 10 août 1874, il s’évade du fort de l’île Sainte-Marguerite et gagne l’Espagne ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

23 septembre 1913 : Rolland Garros traverse la Méditerranée. A bord de son Morane, le futur lieutenant Garros est le premier au monde à franchir d’une seule traite la Méditerranée (Fréjus- Bizerte).  Il meurt en combat aérien le 5 octobre 1918.

23 septembre 1914 : prise de Cocobeach (actuel Gabon). La canonnière La surprise a débarqué le 21, 250 hommes qui attaquent la petite garnison allemande présente sur place depuis 3 ans. Après de rudes combats, les Allemands capitulent. Un monument y commémore l’évènement depuis 1920.

23 septembre 1940 : combat de Dakar (Sénégal).  Le général de Gaulle tente de rallier l’Afrique occidentale française (AOF) à la France libre avec l’aide de la marine britannique (Force M) mais se heurte au refus catégorique de Pierre Boisson, gouverneur général qui reste fidèle à Vichy. L’Afrique équatoriale française (AEF) vient quant à elle de rejoindre de camp de la France libre grâce à Eboué, Leclerc et de Larminat. La tentative échoue et voit même les tout premiers combats franco-français se produire devant Dakar. L’attaque britannique de Mers el Kébir (3 juillet 1940) a laissé chez les Français un fort ressentiment et n’incite pas l’AOF à franchir le pas.

23 septembre 1949 : annonce de l’explosion de la première bombe A soviétique. Harry Truman, président américain, annonce l’explosion qui aurait eu lieu le 29 aout.

23 septembre 1980 : décision de construire deux porte-avions nucléaires (Elysée – Paris). En conseil de Défense, la décision est prise de doter la Marine de 2 porte-avions à propulsion nucléaire. Seul le Charles de Gaulle verra le jour.




Article du Point : les militaires angoissés par les technologies « nivelantes »

22092016

Un intéressant article du Point : Des réseaux sociaux aux explosifs improvisés, en passant par les imprimantes 3D, les technologies civiles inquiètent les militaires.
PAR JEAN GUISNEL publié le 20/09/2016 à 08:13 | Le Point.fr

Les militaires savent gérer les guerres « classiques », celles qui les opposent à des adversaires équipés d’armes létales identifiées, du couteau de cuisine à la bombe atomique. Avec plus ou moins de succès, sur le terrain ou sur le tapis vert, ils ont appris à y faire face. Mais les choses changent. Bien des théoriciens travaillent sur ce qu’il est convenu d’appeler les guerres « hybrides ». Personne n’ignore plus que les groupes terroristes sont d’autant plus déroutants pour les esprits formés aux stratégies classiques qu’ils ne respectent pas (eux non plus) les lois de la guerre reconnues par la communauté internationale et répertoriées par les conventions de Genève.
À coups de centaines de milliards de dollars chaque année, les armées du monde mettent au point et fabriquent des armes utilisées ensuite sur les champs de bataille. Elles sont censées assurer la supériorité au plus puissant, qui est aussi souvent le plus riche. Bien que, souvent, des guérillas et autres rébellions, ou des groupes criminels, leur tiennent la dragée haute. Mais ça, les militaires connaissent.

Prolifération des outils militaires

Ils sont, en revanche, désarçonnés par ce qu’ils appellent désormais les « technologies nivelantes ». Ces dernières sont de plusieurs types, mais deux catégories émergent. Dans la première, on peut placer ces outils qui appartenaient naguère quasi exclusivement aux États qui les développaient pour leurs usages souverains. Parmi eux, la cryptographie est un symbole éclatant. Il aurait été
naguère impensable que des moyens de protection aussi puissants fussent non seulement utilisés par des personnes privées, mais encore conçus en dehors des laboratoires étatiques. Or, aujourd’hui, la cryptographie puissante est devenue commune, elle résiste au craquage des cryptanalystes des États. Elle permet à tout un chacun de protéger son intimité et supprime aux forces armées l’avantage
consistant à lire à livre ouvert dans les communications adverses, y compris si elles sont mises en oeuvre par des groupes sans moyens comparables avec les leurs.
Un autre outil développé au départ pour les militaires, le GPS, est mis à profit par les groupes armés. Dans le Sahel, les caches d’armes des djihadistes sont invisibles, localisées seulement par leurs coordonnées GPS. Pour les trouver, il faut disposer des listes de coordonnées. Quand les militaires les découvrent, c’est bingo. Sinon… Des caméras thermiques aux technologies infrarouges, des caméras embarquées aux outils de repérage des satellites-espions, la liste de ces moyens dont les militaires disposaient seuls et qui sont aujourd’hui à la disposition de tout un chacun est interminable.

Nivellement

Mais les outils qui « nivellent » le plus, c’est-à-dire ceux qui placent les civils combattants ou les forces irrégulières au même niveau que les armées, à tout le moins dans certains domaines cruciaux, sont encore plus nombreux ! En février dernier, le général Didier Castres, alors chargé des opérations à l’état-major des armées, avait fait part au Point.fr de son inquiétude, sinon de son angoisse, devant les outils de communication planétaire (Internet, réseaux sociaux, etc.) donnant aux groupes terroristes un accès illimité aux moyens de propagande les plus puissants.
Et de souligner la difficulté de vaincre « l’adversaire organisé en réseaux très structurés, très redondants, protégé par des mesures de sécurité parfois moyenâgeuses, mais extrêmement efficaces ». Les plus répandues des technologies de l’information sont utilisées tous les jours dans les attentats terroristes, mais elles ne sont pas les seules à être mises en oeuvre. Des Cocottes-Minute explosives aux voitures-béliers transformées en bombes conduites par des militants suicidaires, des drones du commerce qui permettent de survoler les lignes ennemies aux imprimantes 3D produisant des armes indétectables, des robots
bricolés aux pénétrations de réseaux mal protégés par des hackers, le champ des technologies nivelantes est infini, transformant la nature même de la guerre. En janvier dernier, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait expliqué que ces technologies nivelantes n’étaient « pas nécessairement perfectionnées, mais suffisamment efficaces pour mettre en question, remettre en cause, l’avantage technologique occidental ».  Il n’y a aucun doute, le problème, déjà sérieux, ne fera que s’aggraver !




Conférence SHD jeudi 29 septembre 2016 à 18h30

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CYCLE DE CONFÉRENCES DU SHD

GUERRES, ARMÉES ET RELIGIONS

  SHD 1                            SHD 2

Pierre Laugeay, chef du Service historique de la Défense, vous prie de bien vouloir honorer de votre présence la conférence que prononcera

Hervé Drévillon :

Du service de Dieu au service du roi : raison d’Etat et conscience

religieuse au XVIIe siècle

le jeudi 29 septembre 2016 à 18h30, au Château de Vincennes, Pavillon du Roi.

Un vin d’honneur suivra la conférence.

Entrée libre mais inscription obligatoire par retour de mail. (Se munir d’une pièce d’identité). thierry.widemann@intradef.gouv.fr

 Après s’être combattus pendant les guerres de Religion, catholiques et protestants français ont éprouvé la fraternité d’armes dans les armées du roi à partir de 1635. Cette coexistence religieuse a contribué à renforcer l’idée d’un Etat et d’un idéal militaire transcendant les divergences confessionnelles.

Hervé Drévillon est professeur d’histoire moderne à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et directeur de l’Institut des études sur la guerre et la paix. Il est depuis mars 2016, directeur de la recherche du Service historique de la Défense.

  Le cycle de conférences « Guerres, armées et religions » vise à étudier à la fois la religion comme explication du phénomène de la guerre, comment la guerre agit sur les représentations religieuses, et de quelles manières le fait religieux est pris en compte dans les stratégies et les organisations militaires.




Chronique historique : 22 septembre

22092016

22 septembre 302 : martyre de Saint-Maurice (Valais – Suisse actuelle). Saint-Maurice d’Agaune est le patron de l’infanterie française, suisse et américaine. Officier général de la légion thébaine, Saint Maurice est exécuté pour avoir refusé de sacrifier aux dieux romains. Ses hommes (6600 !) refusant de se désolidariser de leur chef, sont tous décapités. L’école de l’infanterie est située à Draguignan sur le site des Ecoles militaires de Draguignan (EMD). Lire  Saint Maurice ou l’obéissance d’Henry Ghéon.

22 septembre 1694 : tentative de bombardement de Dunkerque. Jean Bart, défenseur de la ville, oblige l’escadre anglo-hollandaise de l’amiral Schovell à se retirer avant qu’elle ne puisse commencer sa canonnade. Jean Bart à l’aide de chaloupes se porte à la rencontre des brulots et machines infernales que l’assaillant envoi contre les forts protégeant l’entrée du port et parvient à les dérouter ou faire exploser.

22 septembre 1822 : exécution capitale de 4 sergents (Paris). Le régime monarchique restauré depuis 1815, s’inquiète des différents complots qui naissent un peu partout en France pour l’abattre. Aussi, lorsque 4 sergents du 45ème RI sont arrêtés parce qu’ils sont reconnus comme bonapartistes et ont fondé une « vente » de carbonari (loge secrète de la Charbonnerie ) dans leur unité, le verdict rendu par le tribunal est extrêmement sévère. Guillotinés en place de grève, ils deviennent des martyrs de la cause républicaine tant leur sort semble injuste à la population. Les sergents, tout en n’ayant commis aucun acte illégal, refusent de révéler les noms de leurs chefs.

22 septembre 1914 : mort d’Alain Fournier (Bois de Saint Rémy). Dans le secteur de la tranchée de Calonne, le lieutenant de réserve Henri Alban Fournier meurt au combat à 27 ans. Auteur du classique et inoubliable le grand Meaulnes.

22 septembre 1914 : la Royal Navy perd trois croiseurs en une heure (Mer du Nord). Lors d’une patrouille, le U-9 sous les ordres du Kapitänleutnant Otto Weddigen coule  les HMS Aboukir, HMS Cressy, et HMS Hogue, en une heure. 1 459 marins britanniques périssent. Auparavant dubitative quant à l’utilité des sous-marins, l’amirauté britannique reconsidère sa position. Le U-9 termine la guerre avec 18 navires coulés.

22 septembre 1914 : bombardement de Papeete (Polynésie française). Apprenant que les cuirassés allemands Scharnhorst et Gneisenau se dirigent vers Papeete, le capitaine Destremau, commandant la garnison, met le feu aux réserves de charbon de l’ile et coule un bateau à l’entrée du port pour empêcher tout débarquement. Après quelques échanges d’artilleries, les cuirassés quittent Papeete qui perd tout intérêt pour eux faute de charbon.

22 septembre 1943 : attaque contre le Tirpitz (Fjord d’Alten – Norvège). Le cuirassé allemand se cache dans un fjord norvégien pour ne pas subir le sort du Bismarck mais ce faisant immobilise une partie de la flotte anglaise à Scapa Flow, en mesure de l’attaquer s’il tente une sortie. Pour remédier à cette situation, l’Amirauté ordonne une attaque sous-marine : 6 sous-marin de poche britanniques (classe X) sont remorqués par des sous-marins conventionnels jusqu’aux abords de leur cible. Seulement 2 d’entre-eux parviennent à poser leurs charges sur la coque du cuirassé. Même s’il n’est pas coulé, les dégâts occasionnés le rendent indisponible plusieurs mois.

22 septembre 1945 : le général Patton s’interroge sur le bienfondé de la dénazification en Allemagne. Le général Patton, gouverneur militaire de Bavière, en présence de journalistes, estime que la dénazification de l’Allemagne n’est pas forcément utile au regard des tensions naissantes entre USA et URSS. La déclaration fait scandale et vient s’ajouter aux nombreuses autres incartades déjà commises.  Eisenhower le relève de son commandement.

22 septembre 1980 : début de la guerre Iran-Irak. Voulant prévenir une contagion par l’intégrisme chiite de sa propre minorité, Saddam Hussein attaque l’Iran de Khomeiny. La guerre va durer 8 ans et tuer plus d’un million de personnes.

22 septembre 1984 : les 70 ans du début de la Grande Guerre (Verdun – Douaumont). Réaffirmant la réconciliation franco-allemande à l’occasion des 70 ans des débuts de la Grande Guerre (à quelques mois près), Helmut Kohl et François Mitterrand posent main dans la main devant l’ossuaire de Douaumont.

22 septembre    George Smith Patton

 Quelques rendez-vous historiques :

 du 23 septembre au 27 novembre 2016 : exposition « L’ épopée des uniformes militaires », à la Sucrière, Lyon (Rhône).

jusqu’au 07 octobre 2016 : exposition « Rouget de Lisle & la Marseillaise » au musée de l’Armée.

le 06 octobre 2016 : séminaire de rentrée des historiens de l’Armée de Terre aux Invalides.

du 15 octobre au 29 janvier 2017 : exposition « Verdun, la guerre aérienne » – Musée de l’air et de l’espace (Le Bourget).

jusqu’au 20 novembre 2016 : exposition « Verdun – La Somme » au musée de l’Artillerie de Draguignan.

jusqu’au 31 décembre 2016 : exposition « Visages du 25 août » –  Maison du Souvenir de Maillé

jusqu’ au 15 janvier 2017 : exposition « Mission mode, styles croisés » - Musée de la Légion étrangère (Aubagne) et château Borély (Marseille).




Chronique historique : 21 septembre

21092016

21 septembre 1589 : bataille d’Arques (Normandie). Henri IV, roi de France, repousse les assauts des ligueurs catholiques. Il ne doit cependant sa victoire qu’au débarquement de renforts anglais et écossais dépêchés par Elisabeth I pour prêter main forte au nouveau roi de France (23/09).

21 septembre 1711 : Duguay Trouin prend Rio de Janeiro (Brésil). A la tête d’une escadre sept vaisseaux (financée par un groupe d’armateurs malouins et par le comte de Toulouse), le corsaire Duguay-Trouin force la rade de Rio de Janeiro, fermée par un goulet plus étroit que celui de Brest et protégée par sept vaisseaux portugais. A l’issue d’un débarquement appuyé par ses navires, ses 3 200 hommes de troupe s’emparent des sept forts défendant la rade, pourtant tenus par 12 000 soldats. La ville de Rio est prise le 21 septembre puis rançonnée ; 5 navires de guerre et 60 marchands sont pris ou détruits. Cet exploit parmi les plus extraordinaires de la marine à voiles marque la fin de la vie embarquée d’un des plus incroyables marins français. Il servira encore la marine avec le grade de Lieutenant général de la Marine, commandant successivement la Marine à Saint-Malo, la Marine à Brest, puis l’escadre pour le Levant et enfin le port de Toulon.

21 septembre 1792 : abolition de la monarchie française par la Convention

21 septembre 1793 : bataille de Montaigu (guerre de Vendée). Les révoltés vendéens infligent une sévère défaite aux Républicains.

21 septembre 1860 : bataille de Palikao (Chine). La France et la Grande Bretagne voulant s’ouvrir le marché chinois, ont envoyé un corps expéditionnaire de 5000 hommes commandés par les généraux Grant et Cousin-Montauban qui marche vers Pékin. Le fort de Ta Kou à l’embouchure du Pei Ho est tombé le 21/08 dernier.  A Palikao, les Chinois lancent plus de 40 000 soldats contre les franco-britanniques qui ne rompent pas les lignes et obligent même l’assaillant à se replier. La combattivité et le nombre des Chinois ne peuvent pas grand-chose contre la discipline et l’armement moderne des Européens. C’est le 2ème bataillon de chasseurs à pied qui prend le pont de Palikao. Ces derniers ne déplorent que 5 tués alors que les Chinois perdent 1200 hommes. Le général Cousin-Montauban est fait comte de Palikao par Napoléon III. L’Empereur Xiangfan s’enfuit lorsque les européens entrent dans Pékin, le 12 octobre. Le palais d’été est malheureusement mis à sac, sur ordre de Lord Elgin. La destruction du palais d’Eté reste, dans l’optique chinoise, la preuve de la barbarie occidentale; il faut comprendre que sa destruction et son pillage ne pourraient se comparer qu’avec celles du Louvre et de Versailles combinées.

21 septembre 1918 : prise de Naplouse (actuelle Palestine). Durant la bataille de Megiddo (16 – 21 septembre), le détachement français de Palestine et Syrie (DFPS) commandé par le colonel de Pieppape et constitué principalement d’unités des 4ème Chasseurs, 1er Spahis, d’éléments de la Légion d’Orient et de tirailleurs algériens fait une brèche de 25 km de large dans le front et sur 8 km de profondeur prenant Naplouse et 2400 prisonniers ottomans. Cette victoire s’inscrit dans la vaste opération que le général britannique Allenby a entrepris contre le général allemand Liman von Sanders (commandant 3 armées turques) pour repousser les Ottomans vers le Nord-Est et finalement prendre Damas (1er octobre). A noter aussi la belle coordination des actions de sabotage du colonel T.E Lawrence sur les lignes ferroviaires (qui auraient pu permettre un repli général) et les bombardements des flottes britannique et française (CA Varney) sur les troupes ottomanes du littoral (et débouchant sur la conquête de Beyrouth).

21 septembre 1931 : les Japonais occupent la Mandchourie.

21 sepembre  Le site de Megiddo a connu 2 batailles antiques (1500 av JC et 609 av JC). Dans la Bible (Apocalypse), c’est le lieu de l’affrontement final (Armageddon).

Quelques rendez-vous historiques :

 du 23 septembre au 27 novembre 2016 : exposition « L’ épopée des uniformes militaires », à la Sucrière, Lyon (Rhône).

jusqu’au  25 septembre 2016 : exposition « 1914-1918, la Mer en guerre » au Château de Vincennes.

jusqu’au 07 octobre 2016 : exposition « Rouget de Lisle & la Marseillaise » au musée de l’Armée.

le 06 octobre 2016 : séminaire de rentrée des historiens de l’Armée de Terre aux Invalides.

du 15 octobre au 29 janvier 2017 : exposition « Verdun, la guerre aérienne » – Musée de l’air et de l’espace (Le Bourget).

jusqu’au 20 novembre 2016 : exposition « Verdun – La Somme » au musée de l’Artillerie de Draguignan.

jusqu’au 31 décembre 2016 : exposition « Visages du 25 août » –  Maison du Souvenir de Maillé

jusqu’ au 15 janvier 2017 : exposition « Mission mode, styles croisés » - Musée de la Légion étrangère (Aubagne) et château Borély (Marseille).




Chronique historique : 20 septembre

20092016

20 septembre 52 (avant Jésus Christ) : reddition de Vercingétorix à Alésia (date probable). Après l’éprouvante bataille de Gergovie durant laquelle il malmène les troupes de César, Vercingétorix commet l’erreur de se retrancher sur le point haut d’Alésia (oppidum en Côte d’or) avec ses 92 000 hommes. César ne disposant que de 70 000 fantassins (10 légions) et de 10 000 cavaliers germains ne peut donner l’assaut et met donc le siège au camp retranché gaulois qui finit par manquer de vivres. Vercingétorix tente de sortir du piège mais est contenu par les savantes défenses intérieures érigées par César (16 km de fossés et palissades – contrevallations). L’armée gauloise de secours (240 000 hommes !) ne parvient pas à profiter de sa supériorité numérique et fuit finalement devant les cavaliers germains après s’être épuisé contre le périmètre de défense extérieur (21 km de circonvallations). La maîtrise de la poliorcétique par César et la discipline des troupes romaines ont compensé leur faiblesse numérique. Vercingétorix décide de se rendre à César. Trois siècles de paix relative débutent en Gaule romaine.

20 septembre 1187 : début du siège de Jérusalem par Saladin.

 20 septembre 1565 : massacre des Huguenots du Fort Caroline (Floride – Etats-Unis). Sous l’impulsion de l’amiral Gaspard de Coligny, une petite colonie protestante française est fondée au nord de la Floride espagnole. Cependant, Philippe II ordonne de chasser tout intrus de cette province. Défendu par 200 à 250 colons, le fort est rapidement submergé par l’ennemi et tous les prisonniers massacrés, sauf 50 femmes et enfants. Cette tragédie met fin à la présence française dans cette partie des futurs Etats-Unis jusqu’à la reprise de Pensacola en 1719 (abandonnée en 1726).

20 septembre 1792 : bataille de Valmy. Les généraux Kellermann et Dumouriez obligent le duc de Brunswick à se replier contre toute attente. En effet, les troupes aguerries de l’ennemi auraient dû, en toute logique, bousculer les Français et gagner Paris. La bataille se limite donc à un échange d’artilleries relativement peu meurtrier. L’enthousiasme patriotique des français suscité par la bravoure de Kellermann, la dysenterie chez les austro-prussiens et l’artillerie récente créée par Gribeauval peuvent expliquer la retraite des troupes venues au secours de la monarchie française. Elle est devenue le symbole de la victoire obtenue par le sursaut des citoyens prenant les armes.

20 septembre 1854 : bataille de l’Alma (Guerre de Crimée). Les franco-britanniques à peine débarqués à Eupatoria sont attaqués par les troupes de Menchikov au niveau de la rivière Alma. Bien qu’en infériorité numérique, les zouaves et légionnaires français ainsi que l’infanterie britannique, mettent en déroute les Russes. La statue du Zouave sous le pont de l’Alma à Paris rend hommage à la bravoure des zouaves qui lors de la bataille se sont particulièrement bien comportés.

20 septembre 1979 : opération Barracuda
(Centrafrique). Une intervention française provoque la chute de Bokassa 1er et la fin de son régime.

20 septembre  1984 : attentat à l’ambassade US de Beyrouth (Liban). Une voiture piégée percute une installation diplomatique tuant 24 personnes dont l’ambassadeur américain.

20 septembre Quand le Zouave du pont de l’Alma a les genoux dans l’eau,… il est temps d’envisager de déclencher le plan Seine…

Quelques rendez-vous historiques :

 du 23 septembre au 27 novembre 2016 : exposition « L’ épopée des uniformes militaires », à la Sucrière, Lyon (Rhône).

jusqu’au  25 septembre 2016 : exposition « 1914-1918, la Mer en guerre » au Château de Vincennes.

jusqu’au 07 octobre 2016 : exposition « Rouget de Lisle & la Marseillaise » au musée de l’Armée.

le 06 octobre 2016 : séminaire de rentrée des historiens de l’Armée de Terre aux Invalides.

jusqu’au 20 novembre 2016 : exposition « Verdun – La Somme » au musée de l’Artillerie de Draguignan.

jusqu’au 31 décembre 2016 : exposition « Visages du 25 août » –  Maison du Souvenir de Maillé

jusqu’ au 15 janvier 2017 : exposition « Mission mode, styles croisés » - Musée de la Légion étrangère (Aubagne) et château Borély (Marseille).




Chronique historique : 19 septembre

19092016

19 septembre 480 (av Jésus-Christ) : bataille des Thermopyles (Grèce).Leonidas, le roi de Sparte avec 1000 de ses soldats (dont 300 combattants d’élite) et quelques troupes de 31 cités grecques résiste pendant 3 jours à la gigantesque armée Perse de Xerxès (environ 100 000 hommes) dans le défilé des Thermopyles. Le courage, l’entrainement, les armes (lance légèrement plus longue que celle des Perses) et l’utilisation parfaite du terrain permettent aux hoplites de Léonidas de tenir en échec les assaillants. Les pertes subies par les troupes perses pour tenter de forcer le seul passage vers Athènes sont très lourdes et surtout disproportionnées jusqu’à ce que Ephialtès (un grec) trahisse la cause grecque en révélant à Xerxès l’existence d’un chemin de montagne contournant le défilé tenu par les Spartiates. La résistance de Léonidas donne cependant aux Athéniens le temps d’évacuer la ville qui sera incendiée. Les Grecs finissent par rejeter l’envahisseur durant l’année qui suit : dans un premier temps, la flotte athénienne bat celles des Perses à Salamine (ile au large d’Athènes) puis la bataille terrestre de Platées met fin à la seconde guerre médique et ouvre l’ère classique dominée par Athènes. La bataille est à jamais célèbre se trouvent les vers du poète Simonide de Ceos, gravés sur le mont Kolonos le sont tout autant : « Passant, va dire à Spartes que nous sommes morts pour obéir à ses lois ».

N.B : la date de la bataille est incertaine. Pour certains en Aout et d’autres en Octobre.

19 septembre 1356 : bataille de Poitiers. Le Prince noir, fils d’Edouard III (Roi d’Angleterre) fait prisonnier le roi de France Jean II le bon au cours de la guerre de 100 ans. S’y distingue Philippe dit le Hardi, dernier fils du roi, qui lutte jusqu’au bout, comme il peut (il est encore enfant) : « Père, gardez-vous à gauche, gardez-vous à droite ! ». Il sera le premier de cette lignée des ducs de Bourgogne dont la destinée et la fortune ne souriront guère à celles du royaume jusqu’à ce que Louis XI vienne à bout du dernier d’entre eux, Charles le Téméraire.

19 septembre 1691 : combat de Leuze (Belgique). « Après la prise de Mons par Louis XIV en avril, la campagne de 1691 ne connaît pas de grande avancée sur le front des Pays-Bas espagnols. Le maréchal de Luxembourg, qui commande l’armée de Flandre, guette toutefois un faux pas de l’ennemi et parvient à surprendre avec un corps de cavalerie l’arrière-garde des alliés alors qu’elle traverse le ruisseau de La Catoire à Leuze-en-Hainaut. Luxembourg décide d’attaquer sans attendre de renforts et se trouve en nette infériorité numérique puisqu’il affronte 75 escadrons avec les 28 qu’il a à sa disposition. Mais la fermeté et l’intrépidité de la cavalerie de la Maison du roi compensent la faiblesse de cet effectif. Les Français chargent à plusieurs reprises l’épée à la main et sans tirer un coup de feu. Villars témoigne de la violence de l’affrontement : « L’on marcha aux ennemis et la charge fut peut-être la plus violente que l’on ait vue de la guerre. Il est rare que des escadrons soient aussi longtemps mêlés sans se faire plier. Il fallut presque tuer le premier rang à coups d’épée et le second pour les renverser ». Les pertes sont nombreuses dans les deux camps (650 tués ou blessés sur 2 500 sabres du côté français). Louis XIV fait frapper une médaille à la gloire de ses gardes du corps pour célébrer ce combat qui n’a qu’un impact limité sur le cours de la campagne, mais qui rencontre un écho d’autant plus important qu’il illustre avec éclat le panache et la bravoure d’une cavalerie française qui se voit comme l’incarnation des vertus chevaleresques à une époque où elle ne joue plus le premier rôle dans la bataille. ». Conservateur du patrimoine Bertand Fonck (SHD/CHA – Vincennes).

19 septembre 1759 : chute de la ville de Québec (actuel Canada). Assiégée par la flotte britannique depuis deux mois, Québec ne remplit plus sa fonction de porte et surtout de poumon pour la Nouvelle-France et ne permet donc plus l’acheminement des renforts par bateau. J-B de Ramezay signe la reddition des 15 000 colons. Montréal, plus en amont sur le Saint Laurent, tombe quelques mois plus tard. La Nouvelle France est officiellement cédée aux britanniques en 1763.

19 septembre 1870 : début du siège de Paris. Alors que le dernier réseau télégraphique parisien est coupé, les Prussiens achèvent l’encerclement de la capitale et commencent leur bombardement depuis des positions situées dans un périmètre de 10 à 12 kms. Le siège va durer plus de 4 mois.

19 septembre 1892 : combat de Dogba (actuel Bénin). Durant la guerre du Dahomey, le roi Behanzin à la tête d’une armée Fon (équipée d’armes anglo-saxonnes) attaque la colonne expéditionnaire du colonel Alfred Dodds. Le combat dure 5 heures et est acharné, les amazones de Behanzin (guerrières formées au combat dès l’enfance) entraînant l’armée fon. Dodds repousse l’attaque grâce au fusil Lebel ne perdant que 5 hommes dont le commandant Faurax qui donnera son nom au fort construit sur place. Behanzin perd 132 combattants.

19 septembre 1914 : bombardement de la cathédrale de Reims. Prétextant que les tours de la cathédrale servent de point d’observation pour l’artillerie française, l’armée allemande cause de très graves dommages au sanctuaire des sacres des rois de France. Au total, 350 obus ont atteint l’édifice provoquant outre les dégâts matériels un tollé général qui alimentera l’image du « barbare allemand ».

19 septembre 2014 : première frappe aérienne française effectuée contre Daech.(Irak). Deux Rafale de la BA 104 (forces françaises aux EAU) délivrent 4 GBU 12 sur un bâtiment tenu par Daech dans la région de Mossoul. Cette première frappe marque le début de l’engagement français contre Daech au Levant.

Quelques rendez-vous historiques :

 du 23 septembre au 27 novembre 2016 : exposition « L’ épopée des uniformes militaires », à la Sucrière, Lyon (Rhône).

jusqu’au  25 septembre 2016 : exposition « 1914-1918, la Mer en guerre » au Château de Vincennes.

jusqu’au 07 octobre 2016 : exposition « Rouget de Lisle & la Marseillaise » au musée de l’Armée.

le 06 octobre 2016 : séminaire de rentrée des historiens de l’Armée de Terre aux Invalides.

jusqu’au 31 décembre 2016 : exposition « Visages du 25 août » –  Maison du Souvenir de Maillé

jusqu’ au 15 janvier 2017 : exposition « Mission mode, styles croisés » - Musée de la Légion étrangère (Aubagne) et château Borély (Marseille).




Chronique historique : 16 septembre

19092016

Précision pour le 15 septembre 1958 : « achèvement » de la ligne Morice. A noter la présence, de 1958 à 1961, de l’ UDSM (unité de détection au sol de la marine) sur la ligne Morice. Equipée de radars anti-mortiers efficaces jusqu’à 25km contre un piéton, l’UDSM intervient en coordination avec des pièces de 105 mm. Le secteur affecté aux 200 hommes de l’Unité de détection au sol de la marine s’étend sur 15km environ de part et d’autre des postes de Soukies et de Ben Moussa. Les missions consistent à assurer une veille optique permanente de jour et une veille radar nocturne, à prendre à partie les échos suspects, à alerter les postes de la « herse mobile » et à guider sur zone les troupes d’intervention.

Merci au CF Benjamin C. (SIRPA-M).

 16 septembre 1873 : les troupes allemandes évacuent la France. L’évacuation de Verdun par les troupes allemandes marque la fin de l’occupation militaire suite à la défaite de 1871, à l’exception de l’Alsace-Lorraine, annexée. La rançon exigée par Bismarck est de 5 milliards de Franc-or, soit environ 15 milliards d’Euros. Un emprunt d’Etat a été levé pour collecter les fonds. En quelques jours, l’emprunt est couvert 4 fois… !

16 septembre 1896 : le général Gallieni nommé gouverneur de Madagascar. Fort de son expérience indochinoise (92-96), le général Gallieni applique à la « Grande Ile », Madagascar, les principes coloniaux qu’il a testés avec succès en Extrême-Orient. Il pacifie progressivement l’île, nouvellement annexée par la France. Patiemment, intelligemment mais parfois fermement, il met en place tous les ingrédients qui feront de Madagascar une des plus belles réussites des coloniaux français.  Un de ses grands subordonnés, le futur maréchal Lyautey, théorisera et développera ce qui jusqu’alors s’appelait le système Gallieni, la colonisation par « tâches d’huile », bref l’esprit Troupes de marine (TDM).

16 septembre 1914 : création du Canadian Aviation Corps ou CAC. Le colonel Sam Hughes crée la première et éphémère force aérienne militaire canadienne composée d’un officier et de 2 mécaniciens. Le seul avion de cette force est un biplan américain Burgess-Dunne, qui à son arrivée à Plymouth n’est pas considéré comme un avion de combat par les britanniques : le CAC a fait long feu et les volontaires pilotes canadiens sont intégrés au Royal Flying Corps. La Marine royale canadienne crée le Service aéronaval de la Marine royale du Canada en septembre 1918 puis la Force aérienne canadienne en 1920.

16 septembre 1918 : mort au combat du sous-lieutenant pilote Maurice Boyau (Mars-la-Tour).  « International français de rugby à 15, il évolue au Stade bordelais puis au Racing Club de France. Son palmarès compte un titre de champion de France en 1911, ainsi que 6 sélections en équipe de France en 1912 et 1913. D’abord affecté au 144è Régiment d’infanterie de Bordeaux, puis au 18è Escadron du train, il obtient son brevet de pilote en février 1916. En octobre, il est affecté à l’escadrille n°77 dite l’escadrille des sportifs qui compte plusieurs champions de rugby, natation, course à pied et tennis. Alors qu’il vient de remporter sa 35è victoires, il est abattu par un obus anti-aérien dans le ciel de Meurthe-et-Moselle». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

16 septembre 1917: bataille de La Courtine (Creuse). Suite à l’abdication du Tsar en février, les deux brigades russes présentes sur le front de l’ouest forment des conseils de soldats (comme en Russie). Craignant une contagion dans l’armée française, l’état-major décide de les éloigner du front en les internant dans la Creuse, au camp de la Courtine. 10 000 soldats russes se mutinent alors contre l’ordre de Kérensky de rendre leurs armes aux autorités françaises. Jusqu’au 18 septembre, quatre bataillons d’infanterie français affrontent les mutins avec l’aide des soldats russes fidèles à Kerenski. Le général Comby dirige les opérations. Des meneurs sont fusillés. Beaucoup sont déportés aux travaux forcés en Algérie et attendront 1920 pour être rapatriés.

16 septembre 1940 : début de la Conscription aux Etats-Unis. Le selective and training service act est signé par Roosevelt. Tous les hommes de 21 à 35 ans seront recensés pour débuter une montée en puissance de l’armée américaine. Les Etats-Unis n’entreront en guerre qu’après l’attaque de Pearl Harbour (7 décembre 1941) soit plus d’un an plus tard.

16 septembre 1944 : les américains prennent le fort Monbarrey (Brest). Un bataillon de parachutistes allemands tient l’ouvrage fortifié pendant le siège de Brest pour défendre l’entrée Ouest de la ville et l’accès au port. Les américains doivent  percer une brèche dans le périmètre miné puis faire intervenir des chars britanniques équipés de lance-flamme (Churchill Mk VII crocodile) pour réduire la résistance acharnée du lieutenant Floter.

16 septembre 1982 : massacre de Sabra et Chatilla  (Banlieue de Beyrouth – Liban). Alors que les troupes de la FMSB, Force multinationale de sécurité à Beyrouth viennent de se retirer du Liban suite au départ de l’OLP (organisation de la libération de la Palestine), Béchir Gemayel à peine élu président du pays périt dans un attentat à la bombe le 14 septembre. Le soir même Tsahal envahit le Liban et encercle les deux camps. Les phalanges chrétiennes, milices alliées d’Israël et cherchant des responsables à l’attentat ayant couté la vie à Gemayel, investissent les deux petites villes dans lesquelles elles se livrent à un massacre aveugle jusqu’au 18 septembre. Selon les sources, entre 800 et 2000 Palestiniens sont tués. Les images sont nombreuses, insoutenables et largement diffusées. Le scandale est grand dans le monde car Tsahal aurait sciemment laissé faire les phalanges chrétiennes. Lire le quatrième mur de Sorj Chalandon (lien ténu, certes, mais le livre en vaut le coup).

16 septembre et puisque c’est urgent…une autre proposition de lecture.

Quelques rendez-vous historiques :

du 23 septembre au 27 novembre 2016 : exposition « L’ épopée des uniformes militaires », à la Sucrière, Lyon (Rhône).

jusqu’au  25 septembre 2016 : exposition « 1914-1918, la Mer en guerre » au Château de Vincennes.

jusqu’au 07 octobre 2016 : exposition « Rouget de Lisle & la Marseillaise » au musée de l’Armée.

le 06 octobre 2016 : séminaire de rentrée des historiens de l’Armée de Terre aux Invalides.

jusqu’au 31 décembre 2016 : exposition « Visages du 25 août » –  Maison du Souvenir de Maillé

jusqu’ au 15 janvier 2017 : exposition « Mission mode, styles croisés » - Musée de la Légion étrangère (Aubagne) et château Borély (Marseille).

 







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