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Chronique historique: 10 juillet

10072015

10 juillet 1690 : bataille du cap Bézeviers. En Manche, du côté anglais, Tourville bat Torrington, commandant une flotte anglo-hollandaise durant la guerre de la Ligue d’Augsbourg.

10 juillet 1798 : combat d’El Ramanyel (Egypte). Débarquée le 1er juillet près d’Alexandrie, l’armée d’Orient s’est mise en marche vers le Caire. L’avant-garde, commandée par le général Desaix est attaquée par un détachement de Mamelouks qui subit de fortes pertes en tentant de percer les carrés d’infanterie français.

10 juillet 1898 : Marchand arrive à Fachoda (actuel Soudan du Sud). La colonne Marchand parvient sur les bords du Nil où elle entreprend la construction du fort Saint Louis. Parmi les officiers de cette épopée célèbre se trouve le lieutenant Mangin, qui commande l’escorte des tirailleurs. Lorsque le général britannique Kitchener se présente avec son armée à Fachoda le 18 septembre, il découvre que le drapeau français flotte déjà sur une zone qu’il vient revendiquer pour le compte de l’empire britannique via l’Egypte.

10 juillet 1940 : opération Seelöwe (otarie). Le bombardement de Swansea par la Luftwaffe marque le début de la bataille d’Angleterre. Il a pour objectif la destruction de la Royal Air Force (RAF), prélude indispensable à une opération amphibie sur les côtes anglaises. Malgré des pertes importantes en pilotes, la RAF tient bon mais n’a plus aucune réserve et approche le point de rupture, n’ayant plus le temps nécessaire à la formation de nouveaux pilotes. Les Allemands ne s’en rendent pas compte et le maréchal Göring réoriente sa stratégie contre les villes de Grande Bretagne, ce qui renforce la volonté de résistance de la population, permet à la RAF de se redresser et donc signe l’échec de cette offensive aérienne sans précédent.

10 juillet 1943 : opération Husky (Sicile). 150 000 soldats anglais et américains débarquent en Sicile, profitant d’une forte tempête qui avait conduit les forces de l’Axe à alléger leur dispositif défensif. Cependant la dispersion totale des troupes aéroportées crée une confusion initiale. A cette occasion sont utilisés les premiers postes « talkie-walkie ».

10 juillet 1985 : sabordage du Rainbow warrior (Auckland – Nouvelle Zélande). Une équipe de la DGSE coule le navire de l’organisation Greenpeace et cause la mort d’un photographe présent à bord, qui n’avait pas été détecté.

10 juillet 2007 : le Brésil annonce la relance de son programme nucléaire. Le président Lula relance notamment le programme de la propulsion navale. Le Brésil prévoit de se doter de 6 sous-marins nucléaires d’attaque d’ici 2047.




Chronique historique: 09 juillet

9072015

9 juillet 1429 : prise de Troyes. Charles VII, en route pour son sacre à Reims butte devant Troyes qui veut rester fidèle aux Anglais. Jeanne d’Arc le persuade d’entamer le siège de la cité champenoise alors que tous hésitent. Les habitants de la ville apercevant Jeanne diriger les préparatifs, prennent peur et se rendent.

9 juillet 1755 : bataille de Monongahela (Etats-Unis). Durant la guerre de sept ans, le général anglais Braddock se dirige avec 2000 hommes (et 21 pièces d’artillerie) vers le fort Duquesne qu’il compte prendre d’assaut facilement, sachant qu’il n’est défendu que par 900 hommes. Le capitaine Liénart de Beaujeu, commandant français du fort choisit de ne pas attendre pour subir un siège fatal mais au contraire d’attaquer les anglais durant leur approche dans une série d’embuscades en forêt. Les Anglais pensant à une embuscade géante se laissent vite désorganiser. Bien que Beaujeu soit tué, les Français prennent le dessus en utilisant les principes guerriers indiens. Braddock mortellement blessé, les Anglais se replient. Leur retraite est alors permise par le jeune George Washington qui se fait remarquer par ses qualités de chef et d’organisateur. A titre de représailles, les Anglais déportent 16 000 colons Acadiens (le grand dérangement).

9 juillet 1944 : Caen est coupée en deux. Durant la bataille de Normandie, la ville de Caen est une des plus sévèrement bombardées de la guerre. 400 civils périssent directement des combats que se livrent Anglo-canadiens et Allemands. Au matin, les SS Panzerdivisions se sont repliées au sud de l’orne.

9 juillet 1959 : opération Etincelles.(Algérie). Lancée le 5 juillet dans le cadre du plan Challe, l’opération Etincelles permet de réduire l’activité du FLN dans les monts de Hodna. Véritable répétition de la grande opération Jumelles (juillet 1959-mars 1960), elle s’appuie sur l’action déterminante des commandos de chasse. Disséminés sur les zones de refuge rebelles, ces commandos localisent l’adversaire et guident l’intervention des forces aéroterrestres.

9 juillet 1970 : le service militaire revient à 1 an. La loi Debré ramène la durée du service militaire de 16 à 12 mois. Les femmes peuvent l’effectuer si elles le veulent. Les sursis sont supprimés.

9 juillet 1986 : explosion à la BRB (Paris). La brigade de répression du banditisme est détruite (1 mort) par une charge explosive placée dans les toilettes par Maxime frérot, artificier du groupe terroriste d’extrême-gauche Action directe. Ancien parachutiste formé au 1er RPIMA, Frérot a été arrêté en 1989 et a purgé une peine de 23 ans de prison.




Chronique historique : 08 juillet

8072015

8 juillet 1653 : bataille de Rethel (Ardennes). Pendant la Fronde des grands, Turenne sauve le trône du jeune Louis XIV en battant Condé.

8 juillet 1709 : bataille de Poltava.. Le tsar de Russie Pierre le Grand bat Charles XII, roi de Suède jusque-là invaincu. Il inaugure une tactique que reprendront après lui Alexandre 1er face à Napoléon et Staline face à Hitler : Entraîner son ennemi dans l’immensité du continent russe pour mieux le vaincre par épuisement de ses troupes. Cette défaite met définitivement fin à l’hégémonie militaire de la Suède, qui, après un siècle de promenades militaires aux quatre coins de l’Europe, retombe au niveau d’une puissance locale. Pierre le Grand devient la coqueluche des cours européennes, tandis que la Russie, qui était, avant la bataille de Poltava, considérée comme une contrée de sauvages, entre dans le concert des grandes nations. Le Tsar peut alors mettre toute son énergie à la construction de Saint-Pétersbourg qu’il vient de fonder deux ans plus tôt.

8 juillet 1758 : bataille de fort Carillon (Canada); Montcalm remporte une victoire sur l’Anglais Abercrombie. Montcalm entreprend de bloquer à Fort Carillon, au sud du lac Champlain, les 15.000 hommes du général James Abercromby qui se dirigent vers Montréal. Pour cela, il dispose de seulement 3.600 hommes dont 400 miliciens canadiens et Indiens. Il remporte une éclatante victoire sur les troupes anglaises qui se briseront sur les défenses du fort. Victoire malheureusement sans lendemain puisque les effectifs anglais grandissant auront raison des Français trop peu renforcés.

8 juillet 1827 : mort de Robert Surcouf (Bretagne). Marin dès 13 ans sur des navires de commerce, il apprend vite le métier dans l’Océan indien. Officier avant 20 ans pour belle conduite au feu puis lors d’un naufrage, il se voit confier par des armateurs un brick armé pour la guerre de course. Sa carrière de « roi des corsaires » commence. Courageux, inventif, humain, il devient grâce à de nombreux exploits la terreur des marins anglais. Il lui arrive régulièrement d’être victorieux en combattant à 1 contre 3. Ayant une conception de l’action navale opposée à celle de Bonaparte (guérilla / combat d’escadres), il décline une offre de commandement du 1er consul et préfère poursuivre ses activités pour son propre compte. Enrichi, il devient armateur. L’imagerie populaire n’a retenu que ses campagnes héroïques, négligeant son implication dans la traite négrière. Une répartie célèbre du corsaire à un marin anglais qui lui reprochait de se battre pour l’argent et non pour l’honneur : « Chacun se bat pour ce qu’il n’a pas ! »

8 juillet 1918 : Ernest Hemingway est blessé (Fossalta – Italie). S’étant engagé (à 18 ans), Hemingway sert sur le front Italien en tant que brancardier. Il est touché par un éclat d’obus autrichien alors qu’il ravitaille une tranchée. Revenu à lui, il porte sur son dos et malgré sa blessure un camarade plus gravement atteint. C’est au cours de cette évacuation qu’il est à nouveau blessé par un tir de mitrailleuse. Marqué à jamais par la guerre, il devient l’un des artistes les plus représentatifs de la « lost generation »(Paris est une fête). Journaliste et romancier, il couvre la guerre d’Espagne aux côtés des Républicains (Pour qui sonne le glas), et la dernière année de la Seconde guerre mondiale en France. Aventurier difficilement contrôlable mais meneur d’hommes avéré, Hemingway se fait éconduire par le général Leclerc pour son mélange des genres ne parvenant pas à se contenter du statut de correspondant de guerre et cherchant sans cesse l’aventure avec une bande de résistants au mépris des règlements. Sa passion pour la navigation et la pêche au gros l’ont aussi amené durant la guerre à pratiquer en dilettante la chasse au sous-marin nazi en mer des Caraïbes avec son petit chalutier… Personnage hors normes, Hemingway se suicide à l’age de 61 ans, atteint d’une maladie dégénérative.

8 juillet 1920 : réception du maréchal Lyautey à l’Académie française.

8 juillet 1943 : mort de Jean Moulin (en gare de Metz). Arrêté le 21 juin par la Gestapo à Lyon, le préfet Jean Moulin meurt d’épuisement après avoir été torturé, dans le train qui devait le conduire en camp de concentration.




Chronique historique : 03 juillet

6072015

ERRATUM pour le :

2 juillet 1652 : bataille du faubourg Saint-Antoine : au lieu de duchesse de Longueville, lire duchesse de Montpensier dite « La Grande Mademoiselle ».

Merci aux COL C. de Lajudie (EEM) et C. Franc (CDEF).

2 juillet 1984 : le Mirage 2000 est opérationnel : première unité à employer de façon opérationnelle les Mirage 2000C : l’escadre escadron de chasse I / 2 Cigognes.    Merci au G (2S) L. Robineau et à l’ADC B. Palmieri (SHD).

 3 juillet 1608 : fondation de Québec (actuel Canada). Lieutenant de la compagnie fondée par Pierre Duguas de Mons, Samuel de Champlain fonde la ville de Québec au bord du Saint Laurent.

3 juillet 1808 : l’ESM s’installe à Saint-Cyr (actuelle ville de Saint-Cyr l’Ecole). Créée par Napoléon le 1er mai 1802, l’école de formation des officiers, Ecole Spéciale Militaire, est d’abord implantée à Fontainebleau puis transférée dans l’ancienne école pour jeunes filles créée par Mme de Maintenon. Aujourd’hui, Saint-Cyr l’Ecole abrite le lycée militaire de Saint-Cyr (qui est aussi une prépa à l’ESM de Saint-Cyr-Coetquidan).

3 juillet 1866 : bataille de Sadowa (actuelle République tchèque). Victoire prussienne sur l’empire autrichien.

 3 juillet 1916 : les belges prennent Kato (Afrique orientale). Précédant la victoire anglo-belge de Tabora, le combat de Kato est remporté par le lieutenant général belge Charles Tombeur. Le lieutenant-colonel Paul von Lettow-Vorbeck après près de deux années de combats de guérilla très efficace, enregistre ses premières vraies défaites. Beaucoup plus nombreux et dotés notamment d’hydravions, les alliés chassent les Allemands de la rive orientale du lac Tanganyika. Ces hydravions ont permis la destruction de la flottille allemande et bien évidemment un avantage énorme en matière de renseignement et de reconnaissance.

 3 juillet 1940 : drame de Mers el Kebir (Algérie). Le Royaume-Uni combat seul l’Axe depuis l’armistice français (22 juin). L’éventualité que la marine française (4ème rang mondial), intacte jusqu’à présent, puisse tomber aux mains des Allemands est impensable pour Londres dont la survie passe par la maîtrise des mers. L’amiral Darlan a certes donné des ordres pour que la flotte se saborde en cas de réquisition allemande, mais l’enjeu est trop lourd pour Churchill qui ordonne l’opération Catapult. Le vice-amiral Sommerville commandant la force H se positionne devant le port algérois de Mers el Kebir et propose un marché (ultimatum) à l’amiral Gensoul :1. le suivre et rallier le combat contre l’Axe. 2. Se saborder. 3. Gagner un port américain. Sinon, la force H détruira le fleuron de la flotte française bloquée dans le port algérien. Gensoul refuse: 1300 marins français périssent. En Grande-Bretagne, les Britanniques saisissent par la force les unités navales réfugiées dans les ports de Portsmouth, Plymouth et Falmouth (2 contre-torpilleurs, 8 torpilleurs, 13 avisos, et 6 sous-marins). La prise du sous-marin Surcouf est marquée par des incidents sanglants. Le personnel est interné dans des camps et traité comme prisonniers de guerre. A Alexandrie, l’amiral Cunningham et le vice-amiral Godfroy à bord du croiseur Duquesne trouveront le 7 juillet une solution négociée sur la posture de la force navale française, dite « force X ».

L’épisode est particulièrement douloureux entre les deux anciens alliés et a servi à alimenter la rancœur, compréhensible, de beaucoup de Français contre la perfide Albion. Cependant comme le raconte Churchill dans ses mémoires, deux familles françaises enterrant leurs fils tués à Mers el Kébir, posèrent côte à côte sur les cercueils le drapeau français et l’Union Jack !

3 juillet 1988 : le USS Vincennes abat un airbus A300 (Golfe persique). Le croiseur américain tire 2 missiles qui détruisent le vol iranian air 655.




Chronique historique : 02 juillet

6072015

2 juillet 1652 : bataille du faubourg Saint-Antoine (Paris). Le prince de Condé, chef des « frondeurs » tente de renverser la régente, Anne d’Autriche (veuve de Louis XIII) et son ministre Mazarin. A la tête des armées du roi de Louis XIV qui n’a que 14 ans, Turenne affronte l’armée de Condé à la porte du faubourg St Antoine  et s’apprête à l’écraser sous les yeux du jeune roi et de Mazarin présents sur les hauteurs de Charonne, lorsque se produit un événement inattendu : la duchesse de Longueville, montée sur la Bastille pour galvaniser les troupes frondeuses, fait retourner les canons de la forteresse contre l’armée royale, dont un rang de cavalerie est emportée. Elle ouvre à Condé la porte St Antoine pour que ses troupes ne périssent pas. Cette trahison marquera Louis XIV et le rendra vigilant vis-à-vis des puissants nobles de France : recrutement de ses ministres et de ses plus proches collaborateurs parmi les grandes familles bourgeoises et la petite noblesse, arasement des fortifications de Paris et refus d’en bâtir de nouvelles malgré les propositions de Vauban. C’est aussi pour Condé le début d’une longue période de disgrâce, jusqu’à la brillante campagne de Hollande en 1672.

2 juillet 1779 : d’Estaing débarque à la Grenade (Caraïbes). Pendant sa campagne d’aide aux insurgés américains, l’escadre du vice-amiral d’Estaing mouille devant Grenade qui avait été cédée à l’Angleterre en 1763 et met à terre 1200 hommes qui s’emparent de l’île après deux jours de combat. Réussie malgré l’intervention de la flotte de l’amiral Byron, l’opération permet la saisie de trente navires de commerce.

2 juillet 1816 : naufrage de La Méduse (au large de la Mauritanie). En route vers Dakar et le Sénégal (que la France récupère des Anglais après les guerres de l’Empire), la frégatte La Méduse s’échoue sur un banc de sable (à 50 km de la côte) causant la mort de 160 personnes. Le commandant sera condamné à 3 ans de prison pour abandon de navire. Géricault immortalise le naufrage en1819 avec le tableau le radeau de La Méduse.

2 juillet 1915 : appel officiel aux Français pour concourir à la Défense nationale. « Echangez l’or que vous détenez, et qui ne peut d’ailleurs vous être d’aucune utilité, contre des billets de la Banque de France dont le crédit fait l’admiration du monde » ou encore « Ohé! Les braves gens… versez votre or, nous versons bien notre sang« . Les affichent se multiplient et des comités de l’or s’organisent dans le pays. Durant la seule année 1915, la Banque de France reçoit 380 tonnes de métal, et plus de 700 tonnes pendant l’ensemble des années de guerre.

2 juillet 1915 : la mention « Mort pour la France » est instituée. Il s’agit d’une récompense morale visant à honorer le sacrifice des combattants morts en service commandé et des victimes civiles de la guerre. Toutefois, la preuve doit être rapportée que la cause du décès est la conséquence directe d’un fait de guerre. Par ailleurs, si la nationalité française est exigée pour les victimes civiles, y compris les déportés et internés politiques, elle ne l’est pas pour les membres des forces armées et ce même dans le cas où ils ont été déportés ou internés résistants.

2 juillet 1984 : le Mirage 2000 est opérationnel (Dijon). La première unité à employer de façon opérationnelle les Mirage 2000C est l’escadre de chasse 1 / 2 Cigognes.

2 juillet 2008 : libération d’Ingrid Bétancourt par un commando colombien.(Colombie). L’audacieuse opération « Jaque » de la Force armée colombienne permet la libération de quinze personnes (Ingrid Bétancourt, 3 Nord- Américains et 11 militaires et policiers) retenues en otage depuis des années par les FARC. Sans verser une goutte de sang, les Forces spéciales colombiennes infiltrent les FARC sous couvert d’une opération humanitaire et obtiennent que les otages soient déplacés en hélicoptère. L’opération a débuté en avril, mais l’exfiltration proprement dite dure 20 minutes.




Chronique historique : 01 juillet

6072015

1er juillet 1097 : bataille de Dorylée (Turquie actuelle). Les combattants de la première croisade (Godefroy de Bouillon, Tancrede de Hauteville, Bohémond de Tarente,…) après avoir pris Nicée quelques jours plus tôt, se dirigent vers Dorylée où les attend Kilidj Arslan, sultan de Roum. Ce dernier sous-estime la nouvelle croisade après sa victoire sur la croisade populaire à Civitot (1096) et ne s’attend pas à une forte résistance. Il mise sur l’embuscade qu’il tend à l’avant-garde des croisés en zone montagneuse. Dans un premier temps, Bohémond est submergé et forme le cercle en attendant les renforts qu’il a demandés par messagers dès le début de l’embuscade. Les puissantes charges de sa cavalerie franque sont sans effet sur  les archers montés turcs qui pratiquent le harcèlement. Dès l’annonce de la bataille par les messagers de Bohémond, la chevalerie des autres corps se précipite en plusieurs escadrons vers le champ de bataille (laissant en arrière l’infanterie) et oblige Arslan à se replier. Il choisit de se retrancher sur des hauteurs qu’il pense imprenables. Or, les croisés se réorganisent très rapidement et démontrent une belle coordination en attaquant sa position selon quatre axes différents au même moment. L’attaque est victorieuse et les forces turco-arabes complètement défaites.

1er juillet 1690 : bataille de Fleurus (Belgique). « La bataille remportée à Fleurus près de Charleroi (lieu de la bataille du même nom de 1794 et de celle de Ligny de 1815) est le chef-d’œuvre tactique du maréchal de Luxembourg et la plus nette victoire de celles remportées sur le front des Pays-Bas espagnols par celui qui fut surnommé le « Tapissier de Notre-Dame » (les emblèmes pris à l’ennemi étant suspendus dans la cathédrale de Paris lors des traditionnels Te Deum). Face à une armée alliée trop attentiste, Luxembourg, en adepte de l’offensive et de la prise de risque, décide de scinder ses 40 000 hommes et de lancer un vaste mouvement tournant pour prendre à revers la gauche adverse. Il y parvient après avoir masqué la marche de sa colonne et rompt presque complètement le dispositif ennemi. Un corps d’infanterie hollandaise formé en carré refuse de se rendre et offre une ferme résistance dont seule l’artillerie et la cavalerie françaises viennent à bout dans le sang. L’armée du prince de Waldeck a perdu de 15 à 20 000 tués, blessés et prisonniers, soit la moitié de ses effectifs ». M. Bertrand Fonck (SHD).

1er juillet 1911 : coup de force d’Agadir (Maroc). L’empire allemand cherchant à faire pression sur la France pour obtenir des possessions coloniales en Afrique, envoie la canonnière Panther dans la baie d’Agadir. Le différend est réglé à l’issue de tractations internationales où l’Entente cordiale (France et Grande-Bretagne) fait face à l’empire allemand. Ce dernier obtient en guise de compensations des terres d’Afrique équatoriale permettant d’agrandir le Cameroun allemand. La guerre est évitée pour un temps.

1er juillet 1916 : hécatombe britannique lors de la bataille de la Somme. 20 000 soldats britanniques sont tués en une seule attaque alors qu’ils avancent à découvert vers les tranchées allemandes qu’ils pensent ravagées par une semaine de bombardement.

1er juillet 1944 : Garbo trompe les Allemands au sujet des V1. « A cette date, 2415 V1 ont été lancés sur Londres. L’analyse des impacts montre que si 27% des engins atteignent Londres, les autres sont tombés au sud-est de l’agglomération avec des effets limités. Les Allemands tirent donc trop court et à droite. Dès le début de la campagne, les agents doubles, en particulier Garbo et sa vingtaine d’agents fictifs, sont mis à contribution. Les responsables civils et militaires des plans de déception décident d’indiquer obligeamment à l’Abwehr, en se fondant sur l’heure d’impact de nombreux V1 tombés au sud-est de Londres, que ceux-ci ont atteint le centre de la cité. Les Allemands sont donc encouragés à maintenir tel quel leurs réglages. Les Britanniques contrôlent l’efficacité de la ruse en décryptant le trafic de l’Abwehr et celui du régiment lançant les engins. Bien que certains V1 soient équipés de radio-balise permettant de suivre leur trajectoire, les Allemands donnent la priorité aux informations de Garbo en cas ce contradiction, tant la fiabilité de Garbo, Brutus et Tricycle, est grande à leurs yeux. Cette ruse sera reconduite dans le cas des V2.

Source : British Intelligence in the second World War, volume 5 ». Guy Malbosc

1er juillet 1945 : création de l’ESMIA à Coetquidan. L’école spéciale militaire interarmes est créée à Coetquidan pour héberger l’ESM (bâtiments de St Cyr l’école détruits en 1944) et accueillir les différentes écoles de cadres créées durant la guerre.

 

1er juillet 1968 : Signature du traité de non-prolifération nucléaire (TNP). « Il engage les cinq États dotés de l’arme nucléaire (EDAN) — États-Unis, URSS, Royaume-Uni, Chine et France — à ne pas diffuser les technologies nucléaires militaires à d’autres États. La France ratifie le traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP) en 1992 ». (DGRIS/PROLIF)







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