Chronique historique : 20 avril

20042015

20 avril 1814 : Napoléon 1er fait ses adieux à la garde impériale (Fontainebleau)

20 avril 1828 : L’explorateur René Caillé entre dans Tombouctou. Sans être militaire, il est un des précurseurs français en Afrique.

20 avril 1899 : le lieutenant-colonel Klobb reçoit l’ordre d’arrêter la colonne Voulet-Chanoine (Niger). Les capitaines Voulet et Chanoine qui se sont illustrés dans de récentes conquêtes coloniales (Indochine et Afrique) reçoivent l’ordre de rallier le lac Tchad par l’Ouest de l’Afrique afin d’opérer une jonction avec deux autres colonnes parties du Sud algérien et du Congo. Le but du commandement français est de contrôler l’Afrique centrale. Le dénouement peu glorieux pour la France de la crise de Fachoda (1898) a exacerbé la compétition coloniale. Les deux officiers, pour des raisons encore indéterminées, commettent de très nombreuses exactions contre les populations rencontrées. Obnubilés par la lettre de leur mission, probablement mentalement malades (syphilis) et manquant des moyens matériels qui leur permettraient de ne pas « vivre sur le pays », ils perdent l’esprit de la mission et s’enfoncent dans la violence. Alerté, le ministre des colonies ordonne à Klobb de les arrêter. Un autre élément éclaire cette décision : Le capitaine Chanoine est le fils d’un général antidreyfusard et ministre de la guerre en 1898. Ne pas sanctionner les rebelles, donnerait aux Dreyfusards un motif supplémentaire contre l’armée. Lorsque Klobb rejoint la colonne infernale, il est tué. Peu de temps après, les propres hommes de Voulet et Chanoine se mutinent et les tuent.

20 avril 1954 : Dien Bien Phu se poursuit. « Le colonel Lalande (commandant le centre de résistance Isabelle) organise une opération – réussie – pour reboucher une partie des tranchées vietminh réalisées par les hommes du bataillon 265 (régiment 57, division 304). Sur Eliane 1, les parachutistes du II/1er RCP recueillent un déserteur viêt-minh disant appartenir à la division 312. Ce dernier dresse un tableau pessimiste des conditions de vie des bo doïs autour de Diên Biên Phu, des pertes terribles causées par l’artillerie et l’aviation françaises expliquant l’arrivée de jeunes recrues moins préparées aux rigueurs du combat. » CDT Ivan Cadeau (SHD/DREE).

 20 avril 1962 : arrestation du général Salan (Alger). Vivant depuis un an dans la clandestinité après la tentative de putsch (22 avril 1961) du « quarteron de généraux » voulant imposer à de Gaulle une Algérie française, le général Salan est arrêté à Alger d’où il dirigeait les opérations de l’OAS. Condamné à la prison à vie, il est réintégré dans ses prérogatives de général d’armée et de grand-croix de la Légion d’Honneur en 1982, à la suite de l’amnistie votée par le Parlement.

20 avril 1999 : incendie d’une pallotte corse (près d’Ajaccio – Corse). Dans la nuit du 19 au 20 avril, une paillotte illégalement construite sur la plage Cala d’Orzo est incendiée par des gendarmes du Groupe de pelotons de sécurité (GPS) agissant sur ordres du préfet relayés par le colonel commandant la légion de gendarmerie de Corse. Très rapidement découverts, à cause d’indices grossiers laissés sur la plage, les protagonistes sont condamnés.




Chronique historique : 16 avril

16042015

16 avril 73 : prise de Massada (Israël actuel). Les Romains ayant détruit le temple de Jérusalem (70) et très durement réprimé la nouvelle révolte juive, un groupe de 1000 juifs, irréductibles (appelés Zélotes), choisit de se réfugier dans la forteresse de Massada pour poursuivre symboliquement la lutte. Le site est imprenable. La menace pour les Romains est  tactiquement dérisoire, mais Flavius Silva, reçoit l’ordre de laver l’affront avec la Xème légion. Afin de protéger au maximum la vie de ses soldats tout en remplissant sa mission, Silva, qu’aucune urgence particulière ne presse, décide de construire une rampe d’accès vers Massada pour y amener une tour d’assaut. Après plus d’un an de travaux et des milliers de tonnes de pierres remuées par une armée d’esclaves juifs, la rampe est achevée et permet l’assaut. Les Zélotes résistent vaillamment mais avant d’être submergés, ils optent pour le suicide collectif.

16 avril 1746 : bataille de Culloden (Ecosse). Les Highlanders catholiques sont battus par le duc de Cumberland qui, à la fougue désordonnée de l’ennemi, oppose la salve méthodique de ses fusiliers. La cause des Stuart est perdue et la répression féroce.

16 avril 1781 : bataille de La Praya (iles du Cap vert). Suffren surprend une flotte anglaise au mouillage devant La Praya et l’attaque malgré la neutralité des iles et la supériorité de l’adversaire. L’issue du combat est jugée indécise par Suffren lui-même. Il réussit tout au plus à retarder l’arrivée des Anglais attendus au Cap de Bonne Espérance.

16 avril 1799 : bataille du Mont Thabor (Egypte). Les 25 000 Turcs d’Abdallah Pacha franchissent le Jourdain pour secourir Saint Jean d’Acre assiégée par Bonaparte depuis le 20 mars. Le danger de se retrouver dans la position de l’assiégé est réel, aussi Bonaparte envoi Kleber et 3000 hommes au-devant d’Abdallah Pacha. Kleber souhaite surprendre l’ennemi mais se perd dans la nuit. Repéré au petit matin, il ne lui reste plus qu’à faire face. La division Kleber combattant à un contre douze forme le carré et résiste pendant six heures. Napoléon débouche alors du Mont Thabor avec 3000 hommes sur les arrières turcs. Pris entre deux feux, Abdallah Pacha est vaincu.

16 avril 1856 : fin de la guerre de Course (Paris). Le traité de Paris met fin à la guerre de Crimée mais en profite pour statuer sur quelques points de droit maritime et notamment la piraterie réglementée (ou guerre de Course). Les Etats signataires s’interdisent de délivrer des lettres de marque.

16 avril 1904 : jonction franco-française houleuse àTimiaouin (actuelle frontière algéro-malienne). Les méharistes du CES Laperrine, appartenant aux troupes françaises de l’Algérie et partis de Tamanrasset le 14 mars, rencontrent au puits de Timiaouin les coloniaux du capitaine Thèveniaut (AOF), partis eux de Tombouctou. Chacun rebrousse chemin pour ne pas violer les zones de « souverainetés ministérielles respectives » qui se bâtissent de facto. L’Algérie est en effet gérée par le ministère de l’Intérieur, l’AOF, par celui des Colonies. La rencontre servira malgré tout à délimiter précisément la frontière entre l’Algérie et l’ancien Soudan.

 

16 avril 1917 : début de la bataille du chemin des Dames. C’est au cours de cette offensive française très célèbre, mais malheureuse, que sont employés pour la première fois au combat des chars Schneider (« artillerie spéciale »). Les 80 chars sont répartis sur le front de l’offensive et doivent progresser au rythme de l’infanterie : dilution et lenteur coûtent près de 80% de pertes en chars.

16 avril 1945 : début de la bataille de Berlin. L’armée rouge après avoir marqué une pause devant Berlin, lance un dernier coup de boutoir contre la capitale du Reich. Les combats pour Berlin vont durer jusqu’au 2 mai. Ils débutent de nuit, par la bataille de Seelow qui se caractérise par une grande confusion de la part des soviétiques. Le pilonnage par l’artillerie détruit les axes de communication et crée des décombres que les défenseurs allemands mettent à profit. Même si la progression soviétique est inexorable compte tenu des moyens engagés (1 million d’hommes), les pertes de l’armée rouge sont trois fois supérieures à celles des Allemands.

16 avril 1964 : création du Centre spatial guyanais. En conseil des ministres, la décision est prise de créer le CSG à Kourou en Guyane. La base spatiale est gérée conjointement par le CNES, Arianespace et l’Agence spatiale européenne. Le site est principalement protégé par le 3ème REI.




Chronique historique : 15 avril

15042015

15 avril 1450 : bataille de Formigny (Normandie). Alors que les garnisons anglaises de Normandie fatiguent et sont sur le déclin,  3000 anglais commandés par le capitaine Thomas Kyriel débarquent à Cherbourg et reprennent quelques places fortes. L’armée anglaise progresse vers Bayeux et se renforce chaque jour. Charles VII, le roi de France, dépêche Jean de Clermont (un Bourbon) et 3000 hommes. Clermont retient tant bien que mal ses troupes qui veulent en découdre au plus vite et fait prévenir en urgence son allié breton, Arthur de Richemont. Craignant les archers gallois, il donne des ordres pour que seule son artillerie s’avance et se mette à portée de tir. Les couleuvrines françaises causent des pertes aux Anglais qui décident de les capturer. Sans les Bretons, Clermont se résigne à attaquer pour reprendre sa précieuse artillerie et se retrouve totalement engagé après 3 heures de combat. Kyriel, quant à lui, a conservé une troupe en réserve et possède donc un avantage qu’il s’apprête à utiliser pour faire basculer le combat. Les 1500 cavaliers bretons débouchent alors opportunément sur le flanc gauche des anglais qu’ils mettent en fuite. Beaucoup d’archers gallois périssent tant leur habileté meurtrière les fait haïr par les Français et les Bretons. La victoire de Formigny est une des dernières batailles de la guerre de Cent ans et met un terme à la présence anglaise en Normandie.

15 avril 1689 : ordonnance royale pour les Armées navales et Arsenaux de Marine. C’est l’ordonnance qui définit l’organisation de la Marine jusqu’en 1776. Elle est le fruit d’une préparation de près de cinq années sous la houlette de Colbert et implique des marins illustres comme Tourville, d’Estrées. Elle partage les officiers de Marine en deux catégories : la plume et l’épée. La plume regroupe tous ceux qui construisent, approvisionnent la Marine. L’épée rassemble tous ceux qui utilisent ce que la plume a préparé.

15 avril 1847 : bataille navale de Tourane (actuel Vietnam – Danang). Pour faire libérer l’évêque français Dominique Lefebvre, deux navires de guerre commandés par le CV de Lapierre (frégate La gloire) et le CF de Genuilly (corvette La victorieuse) sont envoyés parlementer avec la cour de l’empereur d’Annam Thieu Tri. La tension monte du fait de l’incompréhension : les Français sont perçus comme insolents, les Vietnamiens sont taxés de duplicité. Les 5 navires de l’empereur Thieu Tri sont envoyés par le fond à la suite d’une canonnade dont l’origine est encore discutée aujourd’hui.

15 avril 1915 : présentation du casque Adrian. « Le sous-intendant Adrian présente au Grand Quartier Général son modèle de casque, rapidement adopté et qui devient le premier symbole des Poilus de la Grande Guerre ». LCL Remy Porte  – Chronologie commentée de la Première guerre mondiale.

15 avril 1965 : premier vol du Puma. Le prototype de l’hélicoptère Puma SA330 vole pour la première fois. La firme Eurocopter a poursuivi le développement de cet appareil avec le Super Puma et le Cougar. Les 3 types sont toujours en service et dans de nombreux pays. Le Puma a 40 ans.

15 avril 1986 : bombardement américain de Tripoli et Benghazi (Libye). En représailles au plasticage d’une discothèque accueillant des soldats américains à Berlin Ouest (5 avril), le président Reagan décide l’opération El Dorado Canyon. L’interdiction de survol des territoires français et espagnols complique la mission de l’amiral Kelso, commandant la VIème flotte et patron d’El Dorado Canyon. La coordination des 119 appareils (F111, F14, Corsair A7E, F18, …) convergeant en deux raids simultanés est cependant un succès. Seul un F111 s’écrase.

15 avril 1997 : début de l’opération Alba (Albanie). Le pays risquant de sombrer dans des débordements populaires suite à un effondrement économique (dû à des faillites en cascades des sociétés d’épargne), l’ONU (appuyée par l’OSCE) décide l’intervention (28 mars 1997) d’une force multinationale de protection de 7200 hommes sous commandement italien. Les forces de l’ordre et l’armée albanaises ont abandonné généralement leur poste et leur armement devant l’ampleur du mécontentement qui coûte la vie à 1800 Albanais avant l’intervention du contingent international. 950 français participent à l’opération qui dure jusqu’en Aout 1997.




Chronique historique : 14 avril

14042015

14 avril 1544 : bataille de Cerisolles (Piémont). Le roi François 1er   accède à la demande de combattre du jeune duc d’Enghien. Ce dernier, grâce à quelques innovations tactiques (arquebusiers manœuvrant à cheval, …) défait les Impériaux sur le front italien.

14 avril 1941 : début de la bataille de Tobrouk (actuelle Lybie).

14 avril 1975 : première apparition publique du Kfir (Israël). Chasseur bombardier israélien dérivé du Mirage 5. Les plans du Mirage ont été vendus par l’ingénieur suisse Alfred Frauenknecht (condamné en avril 1971) à Israël. C’est à l’occasion du micro-filmage de ces plans qu’il procède astucieusement et simplement à leur sortie : Le volume de papier que représente les plans de l’avion français est en effet tel, que l’idée de les dématérialiser pour gagner de la place, séduit les dirigeants de l’usine suisse fabriquant sous licence les réacteurs.

14 avril 1983 : naissance du projet ACX. Le ministère français de la Défense annonce le lancement des études concernant un avion de combat expérimental (ACX) ayant vocation à être multi rôles. Le prototype du Rafale volera en 1991. Les premières mises en service seront pour le porte-avions Charles de Gaulle (Flottille 12F) en 2001.

14 avril 1988 : annonce du retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan (Genève). Les USA, l’URSS, le Pakistan et l’Afghanistan signent à Genève un accord stipulant que l’armée soviétique doit se retirer en 9 mois, que les Américains et les Pakistanais doivent cesser leurs livraisons d’armes ou ingérences en Afghanistan. Le retrait des 115 000 hommes de l’armée rouge débute un mois plus tard et s’achève en Février 1989. Le conflit coûte environ 15 000 tués à l’Union soviétique soit en moyenne la perte d’une section par semaine pendant 9 années. Même si le bilan est presque 7 fois plus lourd pour les Moudjahidines, cette guerre a  bel et bien été perdue par la super puissance qu’était à l’époque l’URSS. Pourtant, une série d’ouvrages encore assez récents modifie l’image que l’on pouvait avoir de l’armée rouge en montrant que les victoires tactiques remportées par les soviétiques sont le résultat d’une volonté d’adaptation au terrain et à l’ennemi.

14 avril 1989 : début de construction sur cale du porte-avions Charles de Gaulle. (Brest). Lancé en 1994, il est en service depuis 2001. 42 500 tonnes. 2 réacteurs nucléaires. 40 aéronefs. 2000 personnes embarquées.

Pour connaître le programme des conférences du SHD : www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr

16/04/2015 à 19h00 – conférence par Pierre Michel, Un espace rêvé : le Sahara dans l’imaginaire français - Vincennes.

27/05/2015 à 14h00 – conférence par le SHD/DSD, L’appropriation des mythologies dans la symbolique de Défense – Vincennes.




Texte réglementaire sur la fonction de médiateur militaire

13042015

Deux de nos adhérents nous ont transmis l’arrêté en objet, figurant ci-après, relatif à la fonction de médiateur militaire attribuée aux IGA de chaque armée.

Arrêté du 30 mars 2015 :

Article 1 : Les inspecteurs généraux mentionnés aux articles D. 3124-1 et D. 3124-7 du code de la défense exercent la fonction de médiateur militaire. Tout militaire peut saisir l’un de ces inspecteurs généraux en vue de trouver, de manière confidentielle et amiable, une solution aux litiges individuels, nés au sein du ministère de la défense ou dans la gendarmerie nationale, relevant du périmètre défini au premier alinéa de l’article D. 4121-2 du code de la défense. L’inspecteur général qui, au titre de ses attributions d’inspecteur général, a connaissance du différend dont le saisit le militaire confie ce différend à un autre inspecteur général et en informe sans délai le militaire intéressé.La médiation ne s’applique pas aux litiges relatifs :

- au traitement automatisé de la liquidation et du paiement de la solde et des accessoires de solde ;
- à des actes ou à des décisions concernant le recrutement du militaire ou l’exercice du pouvoir disciplinaire ;
- à des actes ou à des décisions pris en application du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre et du code des pensions militaires de retraite ainsi qu’à ceux qui relèvent de la procédure organisée par les articles 112 à 124 du décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable.

Article 2 : Les états-majors, directions et services sollicités dans le cadre d’une médiation sont tenus de fournir les éléments dont ils disposent dans un délai fixé par le médiateur militaire. Durant toute la phase de médiation, le militaire peut se faire assister par un militaire en activité de son choix.L’avis du médiateur militaire qui recommande une solution aux parties au litige met fin à la phase de médiation. Il est notifié aux parties au litige au plus tard quatre mois à compter de la saisine.Un avis est également notifié par le médiateur militaire pour :

- informer le militaire que le litige ne relève pas du périmètre de compétence du médiateur militaire, défini à l’article 1er ;
- dresser le constat de la disparition du litige ;
- dresser le constat de l’impossibilité de trouver une solution amiable au litige.

Article 3 : I. – La médiation n’est pas exclusive du recours administratif préalable prévu à l’article R. 4125-1 du code de la défense et n’interrompt ni le délai de saisine de la commission des recours des militaires mentionné à l’article R. 4125-1 du code de la défense, ni le délai du recours contentieux. Lorsqu’il est saisi, le médiateur militaire accuse réception de la demande dans un délai de quinze jours. Dans le cas où l’objet de la demande est un acte faisant grief qui entre dans le champ de compétence de la commission des recours des militaires, l’accusé de réception précise que le délai de saisine prévu à l’article R. 4125-2 du code de la défense n’est pas interrompu. II. – Un militaire peut notamment solliciter une médiation lorsque la commission des recours des militaires :

- l’a informé que son recours était dirigé contre une décision ne faisant pas grief ou ne relevant pas de la compétence de la commission ;
- l’a déclaré forclos Il peut également saisir le médiateur militaire après avoir décidé de renoncer au recours formé devant la commission.

Article 4 : Le médiateur militaire et le personnel l’assistant dans son rôle de médiation reçoivent une formation adaptée à la pratique de la médiation.

Article 5 : Chaque année, les inspecteurs généraux exerçant la fonction de médiateur militaire remettent au ministre de la défense un rapport conjoint dans lequel ils rendent compte de leur activité et formulent des propositions de nature à prendre en compte au mieux les attentes et les préoccupations exprimées par les militaires.Le ministre de la défense en communique une synthèse au ministre de l’intérieur et au Conseil supérieur de la fonction militaire.

Article 6 : Les inspecteurs généraux des armées et l’inspecteur général du service de santé des armées sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.




Chronique historique : 13 avril

13042015

13 avril 1796 : bataille de Millesimo (Italie). Bonaparte poursuit sa campagne d’Italie et bat les Piémontais grâce au général Augereau. Quelques RHA traitant de la campagne d’Italie : RHA n° 241, Quelques aspects de la supériorité de Napoléon Bonaparte, chef de guerre, entre 1796 et 1806 de Jean Delmas, RHA n° 6, Autour de la campagne de 1796 de Pierre Paul, RHA n° 250, France – Italie.

13 avril 1919 : massacre d’Amritsar (Pendjab). A l’issue de la Première Guerre Mondiale, les élites indiennes s’impatientent devant la lenteur des autorités britanniques pour accorder plus d’autonomie à l’Inde dont le soutien au Royaume-Uni a pourtant été indéfectible durant le conflit. De plus, les lois Rowlatt, sont mal vécues car elles permettent de décréter l’état de siège dès la moindre manifestation. Lassés, les Indiens répondent à l’appel à la grève de Ghandi qui paralyse le pays le 6 avril. Sentant qu’elles perdent le contrôle de la situation, les autorités locales durcissent la répression des très nombreux mouvements de rébellion passive. Dans les jardins clos d’Amritsar, 10 000 Indiens qui manifestent pacifiquement sont attaqués méthodiquement par  50 Gurkhas du général britannique Dyer qui a décidé de faire respecter la loi sans états d’âme. 379 Indiens sont tués, 1200 blessés … pour 1650 cartouches tirées.  Le choc dans l’opinion publique anglaise et indienne est énorme. Le général Dyer est relevé de son commandement mais la fracture entre Britanniques et Indiens ne peut plus être réduite. L’indépendance de l’Inde est effective en 1947. A l’époque, au Royaume-Uni, le général Dyer est considéré par certains comme le fossoyeur de l’Inde, pour d’autres, c’est un héros du maintien de l’ordre dans l’Empire. Une des scènes du film Gandhi de R. Attenborough (1982) montre l’épisode sanglant.

13 avril 1954 : mort du lieutenant Brunbrouck (Dien Bien Phu). Lieutenant saint-cyrien de 27 ans, Brunbrouck débarque en Indochine en  janvier 1953. Il commande la 4ème batterie du II/4 RAC dans le poste avancé  Dominique 3 à Dien Bien Phu lorsque la division 312 du Vietminh prend les postes Eliane et Dominique dans la nuit du 30 mars. Leur élan victorieux est cependant brisé contre toute attente par la détermination des 80 hommes de Brunbrouck qui toute la nuit empêchent deux régiments d’infanterie Vietminh de franchir le pont sur la Nam Youm et ainsi d’accéder au PC des forces françaises. Les 4 canons de 105 mm de Brunbrouck tirent à l’horizontal et à vue sur les vagues d’assaut successives.  Devant les très nombreuses pertes dues aux assauts frontaux, le général Giap change radicalement de méthode pour privilégier le combat d’usure. Quelques jours plus tard, lors du pilonnage de son poste de commandement, Brunbrouck est mortellement blessé. Une promotion de Saint-Cyr porte son nom.

13 avril 1975 : début de la guerre du Liban. Escalade de la violence entre les Phalanges chrétiennes et les réfugiés palestiniens. Voir la RHA n°124, 150 ans de relations franco – libanaises du Général G. Spillmann.

13 avril 1975 : coup d’Etat au Tchad. François Tombalbaye meurt dans le coup d’Etat qui le renverse. Le général Félix Malloum prend le pouvoir avant d’être lui-même « putsché » par Goukouni Ouedei qui à son tour est renversé par Issen Habré.




Chronique historique : 10 avril

10042015

10 avril 1677 : bataille de la Peene (Nord – près de Cassel). Afin d’empêcher les invasions venues des Provinces-Unies, et de protéger ainsi la « banlieue » de la capitale, Louis XIV met en application l’une des idées de son ancien ministre Mazarin et déclenche la guerre de Hollande qui accessoirement doit aussi porter un coup à la puissance commerciale du pays. Le frère du roi, Monsieur, bat une coalition anglo-espagnole et attache la ville de Saint Omer au royaume de France.

10 avril 1794 : attaque anglaise de la Guadeloupe (Antilles).L’amiral anglais Lewis s’empare de Pointe à Pitre et de Gosier malgré la belle résistance des 232 défenseurs du Fort Fleur d’Epée (150 morts). Le commissaire Victor Hugues chasse les Anglais le 6 juin avec l’aide des esclaves libérés. Lire la RHA n°70 RHA, Martinique – Guadeloupe – Guyane.

10 avril 1814 : bataille de Toulouse. Dernier maréchal à combattre au nom de l’Empereur, qui a pourtant abdiqué depuis 8 jours, Soult résiste à tous les assauts des coalisés contre la ville rose. Face à des forces numériquement et qualitativement supérieures, il  se résout à quitter la place. Il a  infligé à l’assaillant des pertes d’un tiers supérieures aux siennes. C’est le dernier combat de la campagne de France. L’Empereur reviendra dans moins d’un an… Lors de cette bataille, le général Eloi-Charlemagne Taupin meurt au combat après avoir reçu 8 balles. Il a son nom inscrit à l’Arc de Triomphe.

10 avril 1861 : prise de My Tho. (sur le Mékong – ancienne Cochinchine). Sous les ordres de l’amiral Charner, en opérations au sud de la Cochinchine, le capitaine de frégate Bourdais, commandant d’un corps de débarquement amphibie est tué sur le pont de sa canonnière.

10 avril 1920 : un décret officialise le statut de peintre de la Marine

10 avril 1942 : Philippe de Scitivaux est descendu (au-dessus de Condette – Pas-de-Calais). Rallié à la France libre après un périple héroïque, le capitaine de corvette Philippe de Scitivaux de Greische commandant alors le groupe de chasse Ile de France (Squadron 340) est abattu au cours d’une mission au-dessus de la France et de la Belgique. Fait prisonnier, il parvient à s’évader lors de sa 4ème tentative en février 1945. Compagnon de la libération, il est décédé en 1986.

10 avril 1963 : l’USS Tresher disparait en mer (Atlantique Nord). Le sous-marin d’attaque, à propulsion atomique, Tresher (SSN 593), est en 1963 le fleuron de la flotte sous-marine américaine. Lancé en 1961, il termine sa campagne de tests lorsqu’il fait naufrage. A 400 km au large de Boston, il disparait en réalisant des essais de plongée à grande profondeur. On suppose que l’accident est dû à un problème de ballast défectueux. 129 marins périssent.

10 avril 1979 : chute d’Idi Amin Dada (Ouganda). Renversé par l’armée tanzanienne et les guérillas ougandaises, le maréchal, docteur, président à vie et dans les faits, tyran de l’Ouganda, s’enfuit après 8 terribles années de règne.

10 avril 1998 : accords de paix du Vendredi Saint . La signature de ces accords met un terme symbolique au conflit Nord-Irlandais. Près de 3500 personnes sont mortes dans l’une des plus vieilles guerres fratricides d’Europe. Conflit à la fois religieux (Catholiques/Protestants), politique (rebelles d’Irlande du Nord/Royaume-Uni) et idéologique (Républicains/Royalistes), les combats sont de type contre-insurrectionnel. Attentats, grèves de la faim, propagande, « intifada » avant l’heure, et guerre secrète ont été les armes de l’IRA pendant près d’un siècle pour tenter de bouter les Anglais hors d’Irlande. Ce faisant, l’armée britannique a durant tout ce temps expérimenté un combat contre-insurrectionnel « quasi à domicile ».




Chronique historique : 9 avril

9042015

9 avril 1241 : bataille de Legnica (actuelle Pologne). L’armée du duc polonais, Henri II le pieux, est écrasée par les Mongols d’Orda et Batu. Ceux-ci n’exploitent cependant pas leur victoire puisque leur action n’est en fait qu’une couverture au Nord pour protéger la conquête de la Hongrie plus au Sud.

9 avril 1865 : reddition sudiste (Appomattox – Virginie –Etats-Unis). Le général Robert Lee (Etats confédérés) signe l’acte de reddition que lui présente le général Ulysses Grant (Etats de l’Union). C’est la fin de la guerre de Sécession.

9 avril 1917 : bataille de la crête de Vimy (Pas de Calais). Conçue initialement comme une diversion à l’attaque française prévue dans la région de Reims, la bataille de Vimy est une victoire canadienne inattendue et nette contre la 6ème armée allemande de Falkenhausen. 15 000 Canadiens percent le front après trois jours de combats, déplorant plus de 3000 morts et 7000 blessés. Vimy est devenu un des événements fondateurs du Canada moderne.

9 avril 1918 : bataille de la Lys (Ypres – Flandres belges). Cherchant à vaincre avant l’arrivée des troupes américaines sur le front, le général Ludendorff lance une série d’attaques, appelées aujourd’hui offensive du Printemps 1918. L’opération Georgette s’inscrit dans ce contexte et voit la 2ème division du corps expéditionnaire portugais se faire écraser par l’assaut allemand.

9 avril 1942 : chute de Bataan (Philippines). Les Japonais conquièrent la province de Bataan sur l’ile de Luçon après plus de 3 mois de combats. Après la bataille, une marche forcée vers le camp d’internement coûte la vie à environ 6 à 11 000 prisonniers américano-philippins. On estime à au moins 20 000, le nombre de prisonniers décédés durant l’occupation japonaise de l’ile. Le général MacArthur, commandant des troupes, a pu quitter Bataan en fin décembre 1941 vers l’ile de Corregidor (au large de Bataan) puis vers l’Australie.

9 avril 1945 : exécution de l’amiral Canaris (Flossenburg – Allemagne). Wilhelm Canaris (1887-1945), chef de l’Abwehr (2ème bureau allemand) de 1935 à février 1944 est pendu au camp de concentration de Flossemburg avec son adjoint le général Oster et le pasteur Dietrich Bonhoeffer pour avoir trempé dans la tentative d’assassinat d’Hitler (20 juillet 1944).

 

9 avril 2003 : entrée des Américains à Bagdad (Irak). A la tête d’une coalition internationale, les Américains prennent le contrôle de Bagdad. Saddam Hussein est en fuite, sa statue est renversée le jour même.







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