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Chronique historique : 28 novembre

28112014

28 novembre 1809 : bataille d’Alba de Tormes (Salamanque). Victoire de Kellermann sur les Espagnols.

8 novembre 1812 : les Russes tentent de détruire la Grande Armée à la Bérézina. L’Empereur a franchi la Bérézina avec une partie de la Grande Armée, le 26. Le maréchal Ney défend la rive droite (rive arrivée) pendant que Victor contient les Russes sur la rive gauche (rive départ) où beaucoup de retardataires n’ont toujours pas franchi.

8 novembre 1870 : bataille de Beaune la Rolande (Loiret). Défaite française.

28 novembre 1942 : arrivée en URSS du futur « Normandie-Niemen » (Bakou). Trois Lisunov 2 soviétiques se posent à Bakou en provenance de Téhéran avec à leur bord les premiers volontaires français du groupe d’aviation de chasse. Originaires du 340ème Squadron « Ile de France » (Angleterre) et du groupe « Alsace » (Moyen-Orient), les 62 premiers volontaires débutent une extraordinaire épopée.

28 novembre 1944 : bataille de la Hardt (Alsace). Le 1er régiment de tirailleurs marocains s’illustre particulièrement dans les combats très durs qui se déroulent dans la forêt frontalière avec l’Allemagne. La 1ère armée du général de Lattre vient de libérer Belfort et Mulhouse. Mais pour franchir le Rhin, il lui faut traverser la forêt de la Hardt que tient la 19ème armée allemande ainsi que toute la région de Colmar. Afin de protéger le pont de Chalampé, un des seuls points de passage vers l’Allemagne, le général allemand Wiese engage toutes ses forces et contre-attaque, bloquant les français qui perdent 162 tués. Ce sont les prémices sanglants de la fameuse poche de Colmar où les Allemands résisteront jusqu’à la mi-février 1945. L’hiver est cette année-là particulièrement rigoureux : Impossible de creuser le sol gelé pour réaliser des protections individuelles ce qui laisse à découvert le RTM lors de la contre-attaque allemande.

28 novembre 1947 : crash de l’avion du général Leclerc (Colomb-Béchar – Algérie). Figure de la France libre, le général d’armée Leclerc meurt à 45 ans après une carrière exemplaire et fulgurante. Saint-Cyrien, cavalier, blessé au combat, il s’évade à deux reprises durant la campagne de France en 1940. Ayant rejoint de Gaulle, celui-ci lui donne mission de rallier l’AEF. Il est l’homme du serment de Koufra et le libérateur de Paris, le chef de la colonne Leclerc devenue 2ème DB.

 




Chronique historique : 27 novembre

27112014

27 novembre 511 : mort de Clovis (Paris). Premier roi de ce qui devint la France. Mort vers 45 ans après avoir régné 29 ans.

27 novembre 1095 : le pape prêche la 1ère Croisade (actuelle Clermont-Ferrand). Urbain II, troisième pape français, appelle la noblesse de la chrétienté à défendre Byzance et libérer les lieux saints. Deux siècles de campagnes guerrières commencent.

27 novembre 1382 : bataille du Mont d’or (Roosebeke – actuelle Belgique). L’ost royal de Charles VI défait complètement la milice de Philippe van Artevelde et venge ainsi la cuisante défaite des éperons d’or, qui, 80 ans plus tôt ,avait vu la chevalerie française se faire battre par les piétons flamands.

27 novembre 1812 : la bataille de la Berezina se poursuit (Biélorussie). « Demeurée dans le langage courant comme synonyme d’une défaite, la bataille de la Bérézina est en fait une victoire tactique au cours de laquelle la manœuvre Russe ne parvient pas à piéger la Grande Armée en retraite. Après de durs combats au cours desquels le général russe WIittgenstein et l’amiral Tchittchagov sont repoussés par Victor, Oudinot et Ney et grâce à l’héroïsme des pontonniers d’Eblé, le 126e régiment d’infanterie de Ligne se sacrifie pour permettre à la Grande Armée de franchir le fleuve. Cette victoire tactique ne sauve néanmoins pas la campagne de 1812, dont l’échec stratégique est d’autant plus patent que la retraite consommera la fin de la Grande armée entrée en Russie en juin de la même année. L’image terrible de la retraite est celle qui reste dans les mémoires tandis qu’elle consacre pour les russes une victoire et un sursaut national ». LCL Th. Mollard (DICOD).

« Le 126e RI est le seul régiment en activité portant « La Berezina 1812 » dans les plis de son drapeau. Cette inscription a été portée sur 9 emblèmes seulement ( 123, 124, 125, 126, 127, 128 , 129 , 131e RI et 7e Cuirassiers). » Mme C. Glazas (SHD/DSD)

27 novembre 1838 : prise de Veracruz (Mexique). Pour rétablir les droits des commerçants français installés au Mexique, bafoués depuis une décennie, Louis-Philippe ordonne une expédition (1837). Le contre-amiral Charles Baudin, vétéran de la marine du Premier Empire bombarde la forteresse de San Juan d’Uloa, considérée comme imprenable. Il utilise pour la première fois l’obus explosif (177 obus tirés) et obtient la reddition du fort. C’est le « seul exemple » dira Wellington « d’une place régulièrement fortifiée réduite par une force purement navale ».

27 novembre 1870 : bataille de Villers-Bretonneux (Somme).  Le général Faidherbe après s’être emparé de la ville doit l’évacuer face à la poussée des 35 000 hommes du général Manteuffel appuyés par une artillerie surclassant celle des Français.

27 novembre 1942 : sabordage de la flotte française (Toulon). Les Anglo-américains ayant débarqué en Afrique du Nord (8 novembre- opération Torch), Hitler envahit la « zone libre » (11 novembre- opération Anton) et donne ordre de se saisir de la flotte française à Toulon. Appliquant les ordres reçus de Vichy, l’amiral de Laborde ordonne aux unités à quai de se saborder. Le IIIème Reich est ainsi privé d’une flotte de 230 000 tonnes,… tout comme les alliés. Cinq sous-marins parviennent cependant à fuir mais 3 seulement rejoignent les combattants gaullistes.

27 novembre 1973 : choix de la propulsion nucléaire. Sous la présidence du ministre de la Défense, Robert Galley, le Conseil supérieur de la Marine opte pour une propulsion nucléaire sur le futur porte-avions.




Chronique historique : 26 novembre

26112014

26 novembre 1741 : prise de Prague. Dans le cadre de la guerre de succession d’Autriche, le futur maréchal de Saxe est envoyé par Louis XV en renfort auprès de l’Electeur de Bavière. Maurice de Saxe assiège Prague lorsqu’il apprend qu’une armée autrichienne arrive sur ses arrières. Risquant d’être pris en tenaille, il ordonne tout simplement la prise immédiate de Prague sous peine d’être écrasé. A la nuit tombée, un « commando » escalade les remparts profitant d’une attaque de diversion de l’Electeur de Bavière. Le lieutenant-colonel Chevert et le sergent Jacob Pascal avec quelques grenadiers neutralisent les sentinelles et abattent le pont-levis par lequel s’engouffre la cavalerie de Maurice de Saxe. Prague restera française jusqu’en janvier 1743, date à laquelle la garnison restante se rendra aux Prussiens avec les honneurs.

26 novembre 1812 : début de la bataille de la Bérézina (Biélorussie). Feintant les Russes qui l’attendent à Borissov, Napoléon ordonne au général Eblé de construire à Studienka deux ponts sur la Bérézina pour faire franchir son armée poursuivie par Koutouzov et Witgenstein. Commencés dans la nuit du 25 au 26 novembre, les ponts sont achevés à midi et permettent le franchissement immédiatement. Cet exploit technique repose sur le sacrifice des 400 pontonniers d’Eblé qui, à l’imitation de leur chef, travaillent dans l’eau glacée. Eblé meurt lui aussi 15 jours plus tard des suites de ce bain hivernal prolongé.

26 novembre 1849 : assaut final contre l’oasis de Zaatcha (Algérie).  Parce qu’ils jalousent l’aisance économique inhabituelle des sédentaires acquise avec l’arrivée des bureaux arabes, les nomades organisent une rébellion en profitant des rumeurs venues de métropole après la révolution de 1848. Bou Zian, chef militaire et religieux dirige avec talent la rébellion de la région des Zibans. L’épisode est particulièrement sanglant. Chaque camp combat avec un acharnement que les exactions et provocations des deux bords expliquent sans les excuser. Sous les ordres du général Herbillon, quelques grands noms de l’armée d’Afrique font leur apparition ; Bourbaki, Canrobert, de Lourmel, de Barral,… L’oasis fortifiée et entourée d’un fossé inondé est finalement prise d’assaut (26 novembre) après deux mois de siège et de combats « urbains » particulièrement meurtriers.

26 novembre 1851 : bombardement de Rabat et Salé (Maroc). La cargaison d’un navire français ayant été pillée par la population de Salé, la République française envoie une escadre commandée par le contre-amiral Dubourdieu pour demander réparation. Devant le refus des Pachas, la flotte bombarde et détruit les forts des deux villes.

26 novembre 1916 : naufrage du cuirassé Suffren (au large du Portugal). Resté trop longtemps immobilisé sur le front des Dardanelles, le Suffren, commandé par le CV Guépin, est rappelé en France pour modernisation dans les chantiers de Lorient. Lent et obsolète, le cuirassé n’est plus opérationnel. Il est repéré au petit matin par le U 52 du lieutenant Walther qui profite de l’absence d’escorte et lui tire une unique torpille. En sombrant, le Suffren accroche la coque du sous-marin qui manque lui aussi de faire naufrage. 648 hommes périssent. Pas de survivants.

26 novembre 1939 : incident de Mainila (Finlande). Des tirs d’artillerie sur le village de Mainila tuent 4 soldats soviétiques. Le gouvernement soviétique accuse immédiatement la Finlande et réclame un retrait immédiat des troupes finlandaises de l’isthme de Carélie, près (à portée de canon) de Leningrad, présentant la présence des troupes finlandaises dans la région comme un « acte hostile ». La Finlande répond le lendemain en proposant un retrait mutuel des troupes, mais l’URSS maintient ses accusations et dénonce unilatéralement le traité de non-agression russo-finnois de 1932. Une enquête –finlandaise- démontrera que l’artillerie soviétique est responsable des tirs du 26 novembre.  Le 30 novembre, Les forces soviétiques envahissent la Finlande ; la guerre d’hiver débute. La puissante armée soviétique, disposant de moyens humains et matériels nombreux, va essuyer de nombreux revers face à la valeureuse petite armée finlandaise, bien préparée.

26 novembre 1965 : lancement d’Astérix (Hammaguir – Algérie). La France devient la 3ème puissance spatiale avec la réussite du lancement d’une fusée Diamant-A qui met sur orbite le satellite Astérix.

 




Chronique historique : 25 novembre

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25 novembre 1177 : bataille de Montgisard (Palestine). Le jeune roi de Jérusalem (16 ans), Baudouin IV, appelé aussi le roi lépreux, remporte la plus belle victoire de l’épopée des croisades en battant l’armée de Saladin. Le gros de l’armée croisée étant dispersée, le royaume de Jérusalem est dangereusement exposé, ce qu’apprend Saladin. Il lève 30 000 soldats et se dirige vers Ascalon où Baudouin l’a devancé avec ses 500 derniers chevaliers. Saladin tout en faisant le siège de la ville, ravage la région qui n’est plus défendue puisque les croisés sont enfermés dans Ascalon ou en guerre sur la périphérie du royaume. Victorieux et alourdis de butin, les musulmans reprennent le chemin de l’Egypte pensant n’avoir plus rien à craindre. Baudouin, avec ses chevaliers les rattrapent en suivant discrètement une route parallèle puis leur infligent une défaite presque complète. Saladin parvient à fuir grâce au sacrifice de sa garde personnelle.

25 novembre 1805 : combat de Castelfranco (Italie). En marge des opérations principales de la campagne d’Allemagne, le général Gouvion Saint-Cyr met en déroute un corps autrichien : 6 000 prisonniers, dont le Prince de Rohan, 1 000 chevaux, 12 canons et 13 drapeaux sont pris.

25 et  26 novembre 1870 : bataille de Dijon. Sous l’impulsion de Gambetta, les comités de Défense nationale font appel à Garibaldi, l’ancien adversaire de l’empire en Italie. Les 25 et 26 novembre, avec ses deux fils, Ricciotti et Menotti, à la tête de 10 000 tirailleurs français de l’armée des Vosges, il mène une attaque sur Dijon qui inquiète (temporairement) les prussiens. Mais Garibaldi a agi de sa propre initiative, en dehors du plan prévu de défense du Morvan, ce qui décontenance quelque peu ses adversaires mais ne suffit pas. Il est rapidement repoussé jusqu’à Autun après avoir voulu pousser un peu trop loin son avantage. En février 1871, Garibaldi sera élu député de la Côte-d’Or, de Paris, d’Alger et de Nice, sans même avoir été candidat ! À Paris, il arrive en quatrième position derrière Louis Blanc, Gambetta et Victor Hugo. Il déclinera toutefois ces mandats, offensé par l’accueil de la nouvelle majorité monarchiste de la Chambre et ne répondra pas non plus ensuite aux appels de la Commune de Paris. Le corps des volontaires garibaldiens sera dissous le 10 mars suivant.

 




Chronique historique : 24 novembre

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24 novembre 1964 : création de l’association L’EPAULETTE  

24 novembre 1867 : le fil de fer barbelé est breveté.

24 novembre 1929 : mort du tigre (Paris). Georges Clemenceau décède à 88 ans.

24 novembre 1938 : Beria nommé à la tête du NKVD.

24 novembre 1964 : reprise de Stanleyville (actuelle Kisangani – RDC). Un régiment parachutiste belge est largué sur Stanleyville pour libérer des otages retenus par des rebelles au pouvoir. Avec l’aide de mercenaires occidentaux, il met fin à la rébellion. 24 otages, 2 militaires belges sont tués.

24 novembre 1965 : Mobutu prend le pouvoir (actuelle RDC).

24 novembre 1970 : harakiri de Mishima (Tokyo). Kimitake Hiraoka, plus connu sous son nom d’écrivain, Yukio Mishima se suicide en se faisant Seppuku après avoir tenté un simulacre de prise de pouvoir au ministère de la Défense. Son discours devant le chef d’état-major séquestré et les troupes présentes ne convaincant pas, il se suicide selon le rituel traditionnel. N’ayant aucun passé militaire, son geste a souvent été interprété comme une tentative de rachat pour sa réforme durant la Seconde guerre mondiale ou encore comme une ultime mise en scène sans aucun autre but que la mort esthétisée et ritualisée.




Chronique historique : 21 novembre

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Le SCH Sentenac, blessé à mort – célèbre photo de Flament tirée de l’album de Bigeard  » les Dieux meurent en Algérie » 

21 novembre 1806 : Napoléon instaure le blocus continental et le général Mortier prend le port de Hambourg.

21 novembre 1957 : combat de Timimoun (Algérie). Un convoi d’employés du pétrole, encadré par un groupe de légionnaires, est attaqué (07/11) par des Méharistes, retournés par le FLN et passés à l’ennemi. Les enjeux économiques d’une telle situation sont jugés importants et forcent le général Salan à dépêcher Bigeard sur place (13/11) pour éradiquer la menace. Une compagnie du 3ème RPC partie en chasse après les déserteurs est sévèrement accrochée par des tireurs d’élite (15 morts). Bigeard déclenche alors l’une des seules opérations aéroportées de la guerre d’Algérie pour la dégager. Parmi les blessés qu’il veut secourir se trouve le SCH René Sentenac, héros de Dien Bien Phu qui fait partie de la poignée de soldats ayant réussi à s’échapper de la cuvette de Dien Bien Phu après la capitulation française.




Chronique historique : 20 novembre

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Parachutistes vietnamiens lors de l’opération Castor

20 novembre 1942 : l’armée rouge contre-attaque (Stalingrad). Le général Joukov encercle en trois jours la VIème armée du général Paulus.

20 novembre 1952 : élection du maréchal Juin à l’Académie Française. Le vainqueur de Monte Cassino est appelé au fauteuil de Jean Tharaud (qui avait tenté Saint-Cyr dans sa jeunesse). Sorti major de sa promotion de Saint-Cyr, Juin y côtoie de Gaulle ce qui lui donnera le privilège d’être l’un des seuls généraux à pouvoir tutoyer le Président de la République. Mis cependant à l’écart de la vie publique après le putsch des généraux en Algérie (auquel il ne participe pas), de Gaulle a toujours entretenu des relations distantes avec lui, lui reprochant probablement un engagement tardif à ses côtés et surtout d’avoir débuté le combat contre l’Allemagne sous les ordres de Darlan et Giraud. Il a écrit Trois siècles d’obéissance militaire dont la réédition a été préfacée en 2009 par le GA Irastorza. Il succède à l’Académie française, à Jean Tharaud, auteur voyageur dont les livres sur le monde arabe de l’entre-deux guerre restent toujours très intéressants à lire.

A propos des relations entre De Gaulle et Juin, passant pour être complexes, voici un commentaire extrait d’un envoi du général d’armée J-R Bachelet : « …ce que de Gaulle aurait pu reprocher à Juin, ce n’est pas tant son ralliement tardif que le fait qu’il n’ait pas contesté l’ordre donné par Vichy de s’opposer au débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 42, alors même qu’il exerçait le commandement (contrairement à leur camarade de promotion Bethouard au Maroc qui est, de ce fait, emprisonné quelques jours…de même, en métropole, que de Lattre qui sera condamné et s’évadera de la prison de Riom pour rejoindre in fine l’Afrique du Nord). Ce faisant, de Gaulle agit en pragmatique qu’il est: il veut rallier « l’armée d’Afrique » et il connait les capacités militaires de son camarade […] Juin était un grand chef militaire, mais qui poussait à l’excès la dichotomie militaire/politique dans un légalisme/loyalisme qui peut se révéler pervers dans les situations hors normes. De fait, on peut dire, sans forcer le trait, que de Gaulle l’a protégé et que, si Juin est devenu maréchal de France, il le doit à son camarade… ».

20 novembre 1953 : début de l’opération Castor (Dien Bien Phu – Indochine). « Opération aéroportée ordonnée par le général Navarre et conduite par le général Gilles, elle consiste à s’emparer de la plaine de Dien Bien Phu pour couper l’offensive du Viet Minh en direction du Laos. Un groupement composé du 6e bataillon de parachutistes coloniaux, du 1er bataillon de parachutistes coloniaux et du 2e bataillon du 1er régiment de chasseurs parachutistes est largué, appuyés par deux batteries du groupement de marche du 35e régiment d’artillerie légère parachutistes et les sapeurs de la 17e compagnie du génie parachutiste. Au total 2 650  hommes. A l’issue des combats contre le 910e bataillon (appartenant au 148e régiment autonome) viêt-minh, l’objectif est conquis ». CDT Ivan Cadeau (SHD/DREE).




Chronique historique : 19 novembre

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19 novembre 1809 : bataille d’Ocana (Espagne).Le maréchal Soult remporte la victoire la plus brillante de toute la campagne d’Espagne alors qu’il dispose de beaucoup moins d’hommes que le général Areizaga (commandant l’armée de la Mancha -50 000 hommes).  Officiellement sous les ordres du frère de Napoléon, le roi Joseph, Soult manœuvre  parfaitement, utilisant l’artillerie du général Sénarmont et la cavalerie de Mortier. Cette victoire ouvre aux Français les portes de l’Andalousie et coute aux Espagnols plus de 12 000 morts.

19 novembre 1873 : prise de Hanoi (Tonkin – actuel Vietnam). Le lieutenant de vaisseau Francis Garnier s’empare d’Hanoi avec 200 hommes appuyés par l’aviso Sphinx et la canonnière Espingole. Ordonnée par le contre-amiral Dupré, l’expédition est désavouée par le gouverneur de Cochinchine après la mort de Garnier (21 décembre 1873).

19 novembre 1827: la troupe rétablit l’ordre à Paris. Sur ordre du ministre de la guerre, la troupe est chargée de rétablir l’ordre suite aux illuminations des façades de certaines maisons célébrant de manière anticipée la victoire du parti libéral aux élections législatives. Cela se passe sans aucun coup de feu sauf rue Greneta (Quartier du Marais), où le colonel Fitz-James croyant le 18ème de ligne sous le feu d’une barricade, commande une charge de cavalerie contre les émeutiers qui sont balayées. Le jeune rebelle Auguste Blanqui est blessé à cette occasion d’une balle dans le cou. Trois ans plus tard, la charge de cavalerie du 28 juillet 1830 sera enrayée par le jet de divers projectiles depuis les toits des immeubles. Les barricades seront désormais principalement réduites par l’emploi de tirs directs d’artillerie. Cela inspirera le Baron Haussmann dans la conception du nouvel urbanisme parisien.

19 novembre 1946 : incident de Haiphong (Tonkin – actuel Vietnam). Une fusillade dans le port de Haiphong entre la douane française et des nationalistes vietnamiens transportant de l’essence de contrebande sur une jonque, dégénère et fait 24 morts dont le commandant Carmoin qui s’avançait avec un drapeau blanc. L’incident sert de prétexte pour bombarder (23 novembre) le port à partir de trois navires français (dont le Suffren). L’attaque fait environ 6 000 morts ! L’événement passe inaperçu en métropole et notamment du chef du gouvernement, le socialiste Léon Blum, qui n’en perçoit pas la gravité. Hô Chi Minh l’utilise le mois suivant pour déclencher l’insurrection, véritable début de la guerre.

 







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