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Chronique historique : 20 septembre

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alesia

20 septembre 52 (avant Jésus Christ) : reddition de Vercingétorix à Alésia (date probable). Après l’éprouvante bataille de Gergovie durant laquelle il malmène les troupes de César, Vercingétorix commet l’erreur de se retrancher sur le point haut d’Alésia (oppidum en Côte d’or) avec ses 92 000 hommes. César ne disposant que de 70 000 fantassins (10 légions) et de 10 000 cavaliers germains ne peut donner l’assaut et met donc le siège au camp retranché gaulois qui finit par manquer de vivres. Vercingétorix tente de sortir du piège mais est contenu par les savantes défenses érigées par César (16 km de fossés et palissades – contrevallations). L’armée gauloise de secours (240 000 hommes !) ne parvient pas à profiter de sa supériorité numérique et fuit finalement devant les cavaliers germains après s’être épuisé contre le périmètre de défense extérieur (21 km de circonvallations). La maîtrise de la poliorcétique par César et la discipline des troupes romaines ont compensé leur faiblesse numérique. Vercingétorix décide de se rendre à César. Trois siècles de paix relative débutent en Gaule romaine.

20 septembre 1187 : début du siège de Jérusalem par Saladin

20 septembre 1792 : bataille de Valmy. Les généraux Kellermann et Dumouriez obligent le duc de Brunswick à se replier contre toute attente. En effet, les troupes aguerries de l’ennemi auraient dû, en toute logique, bousculer les Français et gagner Paris. La bataille se limite donc à un échange d’artilleries relativement peu meurtrier. L’enthousiasme patriotique des français suscité par la bravoure de Kellermann, la dysenterie chez les austro-prussiens et l’artillerie récente créée par Gribeauval peuvent expliquer la retraite des troupes venues au secours de la monarchie française. Elle est devenue le symbole de la victoire obtenue par le sursaut des citoyens prenant les armes.

20 septembre 1854 : bataille de l’Alma (Guerre de Crimée). Les franco-britanniques à peine débarqués à Eupatoria sont attaqués par les troupes de Menchikov au niveau dela rivière Alma. Bien qu’en infériorité numérique, les zouaves et légionnaires français ainsi que le l’infanterie britannique, mettent en déroute les Russes. La statue du Zouave sous le pont de l’Alma à Paris rend hommage à la bravoure des zouaves qui lors de la bataille se sont particulièrement bien comportés.

20 septembre 1979 : opération Barracuda
(Centrafrique). Une intervention française provoque la chute de Bokassa 1er et la fin de son régime.

20 septembre  1984 : attentat à l’ambassade US de Beyrouth (Liban). Une voiture piégée percute une installation diplomatique tuant 24 personnes dont l’ambassadeur américain.




Chronique historique : 19 septembre

22092014

thermopyles

19 septembre 480 (av Jésus-Christ) : bataille des Thermopyles (Grèce). Leonidas, le roi de Sparte avec 1000 de ses soldats (dont 300 combattants d’élite) et quelques troupes de 31 cités grecques résiste pendant 3 jours à la gigantesque armée Perse de Xerxès (environ 100 000 hommes) dans le défilé des Thermopyles. Le courage, l’entrainement, les armes (lance légèrement plus longue que celle des Perses) et l’utilisation parfaite du terrain permettent aux hoplites de Léonidas de tenir en échec les assaillants. Les pertes subies par les troupes perses pour tenter de forcer le seul passage vers Athènes sont très lourdes et surtout disproportionnées jusqu’à ce que Ephialtès (un grec) trahisse la cause grecque en révélant à Xerxès l’existence d’un chemin de montagne contournant le défilé tenu par les Spartiates. La résistance de Léonidas donne cependant aux Athéniens le temps d’évacuer la ville qui sera incendiée. Les Grecs finissent par rejeter l’envahisseur durant l’année qui suit : dans un premier temps, la flotte athénienne bat celles des Perses à Salamine (ile au large d’Athènes) puis la bataille terrestre de Platées met fin à la seconde guerre médique et ouvre l’ère classique dominée par Athènes. La bataille est à jamais célèbre se trouvent les vers du poète Simonide de Ceos, gravés sur le mont Kolonos le sont tout autant : « Passant, va dire à Spartes que nous sommes morts pour obéir à ses lois ».

N.B : la date de la bataille est incertaine. Pour certains en août et d’autres en octobre.

19 septembre 1356 : bataille de Poitiers. Le Prince noir, fils d’Edouard III (Roi d’Angleterre) fait prisonnier le roi de France Jean II le bon au cours de la guerre de 100 ans.

19 septembre 1691 : combat de Leuze (Belgique). « Après la prise de Mons par Louis XIV en avril, la campagne de 1691 ne connaît pas de grande avancée sur le front des Pays-Bas espagnols. Le maréchal de Luxembourg, qui commande l’armée de Flandre, guette toutefois un faux pas de l’ennemi et parvient à surprendre avec un corps de cavalerie l’arrière-garde des alliés alors qu’elle traverse le ruisseau de La Catoire à Leuze-en-Hainaut. Luxembourg décide d’attaquer sans attendre de renforts et se trouve en nette infériorité numérique puisqu’il affronte 75 escadrons avec les 28 qu’il a à sa disposition. Mais la fermeté et l’intrépidité de la cavalerie de la Maison du roi compensent la faiblesse de cet effectif. Les Français chargent à plusieurs reprises l’épée à la main et sans tirer un coup de feu. Villars témoigne de la violence de l’affrontement : « L’on marcha aux ennemis et la charge fut peut-être la plus violente que l’on ait vue de la guerre. Il est rare que des escadrons soient aussi longtemps mêlés sans se faire plier. Il fallut presque tuer le premier rang à coups d’épée et le second pour les renverser ». Les pertes sont nombreuses dans les deux camps (650 tués ou blessés sur 2 500 sabres du côté français). Louis XIV fait frapper une médaille à la gloire de ses gardes du corps pour célébrer ce combat qui n’a qu’un impact limité sur le cours de la campagne, mais qui rencontre un écho d’autant plus important qu’il illustre avec éclat le panache et la bravoure d’une cavalerie française qui se voit comme l’incarnation des vertus chevaleresques à une époque où elle ne joue plus le premier rôle dans la bataille. ». Conservateur du patrimoine Bertand Fonck (SHD/CHA – Vincennes).

19 septembre 1759 : chute de la ville de Québec (actuel Canada). Assiégée par la flotte britannique depuis deux mois, Québec ne remplit plus sa fonction de porte et surtout de poumon pour la Nouvelle-France et ne permet donc plus l’acheminement des renforts par bateau. J-B de Ramezay signe la reddition des 15 000 colons. Montréal, plus en amont sur le Saint Laurent, tombe quelques mois plus tard. La Nouvelle France est officiellement cédée aux britanniques en 1763.

19 septembre 1870 : début du siège de Paris. Alors que le dernier réseau télégraphique parisien est coupé, les Prussiens achèvent l’encerclement de la capitale et commencent leur bombardement depuis des positions situées dans un périmètre de 10 à 12 kms. Le siège va durer plus de 4 mois.

19 septembre 1892 : combat de Dogba (actuel Bénin). Durant la guerre du Dahomey, le roi Behanzin à la tête d’une armée Fon (équipée d’armes anglo-saxonnes) attaque la colonne expéditionnaire du colonel Alfred Dodds. Le combat dure 5 heures et est acharné, les amazones de Behanzin (guerrières formées au combat dès l’enfance) entraînant l’armée fon. Dodds repousse l’attaque grâce au fusil Lebel ne perdant que 5 hommes dont le commandant Faurax qui donnera son nom au fort construit sur place. Behanzin perd 132 combattants.

19 septembre 1914 : bombardement de la cathédrale de Reims. Prétextant que les tours de la cathédrale servent de point d’observation pour l’artillerie française, l’armée allemande cause de très graves dommages au sanctuaire des sacres des rois de France. Au total, 350 obus ont atteint l’édifice provoquant outre les dégâts matériels un tollé général qui alimentera l’image du « barbare allemand ».




Chronique historique : 18 septembre

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18 septembre 1811 : création du bataillon de sapeur-pompier de Paris. Napoléon Ier fâché par le manque de professionnalisme et de réactivité des Garde-pompes (corps civil créé en 1716) notamment lors de l’incendie de l’ambassade d’Autriche (juillet 1810), décide de créer un bataillon militaire de sapeurs-pompiers sous l’autorité du préfet de Paris. Il signe le décret que lui propose son ministre de l’intérieur, instaurant cette particularité qui est encore la solution permettant à la Brigade des sapeurs pompiers de Paris d’aujourd’hui (BSPP), unité militaire comme le Bataillon de marins pompiers de Marseille, de remplir ses missions quotidiennes.

18 septembre 1918 : Ernst Jünger décoré de la croix Pour le mérite .  Blessé 14 fois durant le conflit, Jünger s’est engagé dès 1914 et achève la guerre avec le grade de lieutenant. Véritable héros de cette guerre, côté allemand, il est l’un des très rares, à cet âge et à ce grade, à s’être vu décerner le prestigieux ordre Pour le mérite (médaille créée par Frédéric II en 1740  avec inscription en français). Auteur de nombreux ouvrages relatant son expérience de la guerre dont Orages d’acier, Lieutenant Sturm, Boqueteau 125, et un Journal pendant la 2ème guerre mondiale … il est mort en 1998 à 103 ans. Les lecteurs Français l’apprécient souvent plus que ne le font ses compatriotes Allemands et le considèrent de la même façon qu’un Maurice Genevoix ou Roland Dorgelès. Lire l’ouvrage très intéressant de Bernard Maris, l’homme dans la guerre – Maurice Genevoix face à Ernst Jünger.

 




Colloque du CFHM : L’Année 1914

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La Nouvelle Revue d’Histoire de septembre-octobre annonce le colloque organisé les 20 et 21 novembre par la Commission française d’Histoire militaire, sous la direction scientifique du professeur Barjot et du LCL Porte.

Le programme (fichier pdf Programme CFHM Année 1914) et les conditions d’inscription sont consultables sur : Comfrahismil.

Inscriptions : avant le 15 octobre.

 




Journées européennes du patrimoine au SHD : 20 et 21 septembre

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Le Service historique de la Défense, à travers ses installations réparties sur le territoire national, propose ce weekend :

-       Des visites libres et guidées

-       Des animations autour des commémorations des deux guerres mondiales

-       Des expositions

Au château de Vincennes : (pour le détail du C.H.A voir le site Internet du SHD)

Animations autour du débarquement de Provence (août 1944)

expositions :

Opération Dragoon : le débarquement de Provence (août 1944)

Ecrire la guerre, écrire en guerre (1914-1944) : présentation de documents originaux

visite libre des salons du Pavillon du Roi et du Pavillon de la Reine

visite des coulisses des archives du ministère de la Défense

visite du Château de Vincennes

prise d’armes de la Fédération nationale des amicales de chasseurs à pied , alpins et mécanisés

 

A Châtellerault : (pour le détail du C.A.A.P.C  voir le site Internet du SHD)

Visite libre d’une partie du Centre des Archives de l’Armement et du Personnel Civil

Visites guidées des magasins de conservation d’archives et présentation du travail des archivistes

Expositions :

-          Les matériels français de 1914 dans les archives : Carnet de silhouettes

-          Techniques de conservation préventive

-          L’école d’apprentissage de la Manu

Conférence :  la guerre de Robert Gemehl, manuchard et artilleur

 

A Pau : (pour le détail du C.A.P.M  voir le site Internet du SHD)

Visite libre d’une partie du Centre des Archives du Personnel Militaire

Visites guidées de l’atelier reliure et restauration

Expositions :

-          Historique de la caserne Bernadotte

-          Uniformes et objets de l’armée de l’air

 

A Toulon :

Exposition : Dragoon

Contacts :

Institutionnel : LCL J-F Plantec 01 41 93 21 87

Par site : consulter les sites Face Book (SHDefense) ou Internet du SHD www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr

 

 

 




Chronique historique : 17 septembre

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Carte de l’opération Market Garden

17 septembre 1944 : opération Market garden (Pays-Bas). Les alliés lancent la plus grande opération aéroportée de l’Histoire (30 000 paras aérolargués et mis à terre par planeurs), dans le but de conquérir les ponts permettant la traversée des Pays-Bas (dont une partie a été inondée par l’occupant) et d’atteindre l’Allemagne. Malgré les succès initiaux à Eindhoven et Nimègue, l’audacieuse opération conçue par le général Montgomery est un échec coûteux sur le plan humain. Le dernier pont à Arnhem n’a pas pu être atteint par la composante blindée avant que les paras britanniques, légèrement équipés, ne soient réduits par les forces allemandes, malgré une résistance désespérée longue d’une semaine. Le cinéaste et acteur britannique Richard Attenborough a rendu célèbre cet épisode de la Seconde guerre mondiale en glorifiant la résistance des paras britanniques dans le film Un pont trop loin avec une distribution prestigieuse (James Caan, Sean Connery, Michael Caine, Dirk Bogard,…).

17 septembre 1986 : attentat rue de Rennes (Paris). Une série d’attentats revendiqués par des mouvances islamistes ébranle la capitale depuis quelques mois et tue de nombreuses personnes. 7 morts rue de Rennes.

17 septembre 1996 : échouage d’un sous-marin de poche nord-coréen (Gangneung – Corée du Sud). La récupération d’un commando des forces spéciales nord-coréennes entraine l’échouage du sous-marin de poche Song-O (35 m de long) sur une plage sud-coréenne. Sur les 26 hommes à bord, 2 survivent à la chasse à l’homme que déclenche Séoul lorsque l’affaire éclate. L’équipage, peu rompu aux exfiltrations terrestres se suicide pour laisser une chance aux commandos. Ceux-ci tuent dans leur fuite une dizaine de sud-coréens mais sont abattus sauf un qui est fait prisonnier et un autre qui se serait échappé. L’épisode survient alors que des pourparlers étaient engagés pour signer un traité de paix. Le traité a finalement été signé en octobre 2007 (mettant fin à l’état de guerre durant depuis 1953) ce qui n’empêche pas la Corée du Nord de continuer à maintenir la pression sur son voisin du Sud à travers des incidents militaires frontaliers. Le Song-O est maintenant exposé à Gangneung.




Chronique historique : 16 septembre

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Le général Gallieni, alors qu’il était lieutenant-colonel de la Coloniale.

16 septembre 1873 : les troupes allemandes évacuent la France. L’évacuation de Verdun par les troupes allemandes marque la fin de l’occupation militaire suite à la défaite de 1871, à l’exception de l’Alsace-Lorraine, annexée. La rançon exigée par Bismarck est de 5 milliards de Franc-or, soit environ 15 milliards d’Euros. Un emprunt d’Etat a été soulevé pour collecter les fonds. En quelques jours, l’emprunt est couvert 4 fois… !

16 septembre 1896 : le général Gallieni nommé gouverneur de Madagascar. Fort de son expérience indochinoise (92-96), le général Gallieni applique à la « Grande Ile », Madagascar, les principes coloniaux qu’il a testés avec succès en Extrême-Orient. Il pacifie progressivement l’île, nouvellement annexée par la France. Patiemment, intelligemment mais parfois fermement, il met en place tous les ingrédients qui feront de Madagascar une des plus belles réussites des coloniaux français.  Un de ses grands subordonnés, le futur maréchal Lyautey, théorisera et développera ce qui jusqu’alors s’appelait le système Gallieni, la colonisation par « tâches d’huile » , bref l’esprit Troupes de marine (TDM). La tache d’huile est appliquée au Tonkin par Gallieni ; elle devient théorie coloniale en 1899 quand Gallieni se trouve à Madagascar et qu’il rédige ses mémoires sur le Tonkin. Le premier officier à théoriser la notion est le capitaine de génie Hellot  ; Lyautey se contente simplement de reprendre des idées existantes. Quant à la tache d’huile, le principe est inventé par le colonel Pennequin au Tonkin au début des années 1890. 

16 septembre 1917: bataille de La Courtine (Creuse). Suite à l’abdication du Tsar en février, les deux brigades russes présentes sur le front de l’ouest forment des conseils de soldats (comme en Russie). Craignant une contagion dans l’armée française, l’état-major décide de les éloigner du front en les internant dans la Creuse, au camp de la Courtine. 10 000 soldats russes se mutinent alors contre l’ordre de Kérensky de rendre leurs armes aux autorités françaises. Jusqu’au 18 septembre, quatre bataillons d’infanterie français affrontent les mutins avec l’aide des soldats russes fidèles à Kerenski. Le général Comby dirige les opérations. Des meneurs sont fusillés. Beaucoup sont déportés aux travaux forcés en Algérie et attendront 1920 pour être rapatriés.

16 septembre 1940 : début de la Conscription aux Etas-Unis. Le selective and training service act est signé par Roosevelt. Tous les hommes de 21 à 35 ans seront recensés pour débuter une montée en puissance de l’armée américaine. Les Etats-Unis n’entreront en guerre qu’après l’attaque de Pearl Harbour (7 décembre 1941) soit plus d’un an plus tard.

16 septembre 1944 : les américains prennent le fort Monbarey (Brest). Un bataillon de parachutistes allemands tient l’ouvrage fortifié pendant le siège de Brest pour défendre l’entrée Ouest de la ville et l’accès au port. Les américains doivent  percer une brèche dans le périmètre miné puis faire intervenir des chars britanniques équipés de lance-flamme (Churchill Mk VII crocodile) pour réduire la résistance acharnée du lieutenant Floter.

16 septembre 1982 : massacre de Sabra et Chatila  (Banlieue de Beyrouth – Liban). Alors que les troupes de l’ONU viennent de se retirer du Liban suite au départ de l’OLP (organisation de la libération de la Palestine), Béchir Gemayel à peine élu président du pays périt dans un attentat à la bombe le 14 septembre. Le soir même Tsahal envahit le Liban et encercle les deux camps. Les phalanges chrétiennes, milices alliées d’Israël et cherchant des responsables à l’attentat ayant couté la vie à Gemayel, investissent les deux camps de réfugiés palestiniens dans lesquelles elles se livrent à un massacre aveugle jusqu’au 18 septembre. Selon les sources, entre 800 et 2 000 Palestiniens sont tués. Les images sont nombreuses, insoutenables et largement diffusées. Le scandale est grand dans le monde car Tsahal aurait sciemment laissé faire les phalanges chrétiennes.




Chronique historique : 15 septembre

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15 septembre 1812 : incendie de Moscou. Napoléon Ier étant entré dans la ville la veille, le gouverneur général de Moscou, le comte Rostopchine (père de la comtesse de Ségur), ordonne de mettre le feu à la capitale. Le Tsar a ainsi sapé la gloire de Napoléon :  la population moscovite s’est enfuie, la ville est en cendres et n’offre aucune possibilité de ravitaillement. L’hiver s’annonce. A lire Il neigeait de Patrick Rambaud.

15 septembre 1916 : premier engagement des « Tanks » britanniques. Piétinant depuis deux mois dans leur offensive sur la Somme, les britanniques engagent pour la première fois des chars (nom de code : tanks = réservoirs) dans la région de Flers et Courcelette.  Ces engins blindés, montés sur chenille (une innovation apparue en 1905 dans le milieu agricole), se montrent capables de franchir tous les obstacles y compris les rideaux de barbelés qui protègent les tranchées. La surprise des Allemands n’est malheureusement pas exploitée. En Angleterre, les chars d’assaut sont promus par le lieutenant-colonel Ernest Swinton, qui rallie à son idée le premier Lord de l’Amirauté, Winston Churchill. En France, le promoteur des chars d’assaut est le général d’artillerie Jean-Baptiste Estienne (1860-1934), qui a été aussi parmi les premiers à comprendre l’intérêt militaire de l’aviation. Mais les résistances du ministère de l’Armement ne permettront de mettre en ligne les premiers chars français que le 16 avril 1917, dans des conditions au demeurant décevantes. Les Allemands attendront la fin de la guerre pour se laisser convaincre par cette nouvelle technique.

15 septembre 1950 : débarquement à Inchon des troupes de l’ONU (Corée).

15 septembre 1958 : achèvement de la ligne Morice (frontière algéro-tunisienne). Pour empêcher les intrusions du FLN en Algérie, les bataillons du génie réalisent 300 km de barrage électrifié.







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