Chronique historique : 2 juillet

2 07 2014

2 juillet 1652 : bataille du faubourg Saint-Antoine (Paris). Le prince de Condé, chef des « frondeurs » tente de renverser la régente, Anne d’Autriche (veuve de Louis XIII) et son ministre Mazarin. Turenne à la tête des armées du roi Louis XIV (il n’a que 14 ans) affronte l’armée de Condé à la porte du faubourg St Antoine  et s’apprête à l’écraser (sous les yeux du jeune roi et de Mazarin présents sur les hauteurs de Charonne) lorsque se produit un événement inattendu : la duchesse de Longueville, montée sur la Bastille pour galvaniser les troupes frondeuses, fait retourner les canons de la forteresse contre l’armée royale, dont un rang de cavalerie est emportée. Elle ouvre à Condé la porte St Antoine pour que ses troupes ne périssent pas. Cette trahison marquera Louis XIV et le rendra vigilant vis-à-vis des puissants nobles de France.

2 juillet 1779 : d’Estaing débarque à la Grenade (Caraïbes). Pendant sa campagne d’aide aux insurgés américains, l’escadre du vice-amiral d’Estaing mouille devant Grenade qui avait été cédée à l’Angleterre en 1763 et met à terre 1200 hommes qui s’emparent de l’île après deux jours de combat. L’opération est réussie malgré l’intervention de la flotte de l’amiral Byron et permet par ailleurs la saisie de trente navires de commerce.

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2 juillet 1915 : appel officiel aux citoyens pour concourir à la Défense nationale. « Echangez l’or que vous détenez, et qui ne peut d’ailleurs vous être d’aucune utilité, contre des billets de la Banque de France dont le crédit fait l’admiration du monde » ou encore « Ohé! Les braves gens… versez votre or, nous versons bien notre sang« . Les affichent se multiplient et des comités de l’or s’organisent dans le pays. Durant la seule année 1915, la Banque de France reçoit 380 tonnes de métal, et plus de 700 tonnes pendant l’ensemble des années de guerre.

2 juillet 1915 : la mention « Mort pour la France » est instituée. Il s’agit d’une récompense morale visant à honorer le sacrifice des combattants morts en service commandé et des victimes civiles de la guerre. Toutefois, la preuve doit être rapportée que la cause du décès est la conséquence directe d’un fait de guerre. Par ailleurs, si la nationalité française est exigée pour les victimes civiles, y compris les déportés et internés politiques, elle ne l’est pas pour les membres des forces armées et ce même dans le cas où ils ont été déportés ou internés résistants.

2 juillet 2008 : libération d’Ingrid Bétancourt par un commando colombien.(Colombie). L’audacieuse opération « Jaque » de la Force armée colombienne permet la libération de quinze personnes (Ingrid Bétancourt, 3 Nord- Américains et 11 militaires et policiers) retenues en otage depuis des années par les FARC. Sans verser une goutte de sang, les Forces spéciales colombiennes infiltrent les FARC sous couvert d’une opération humanitaire et obtiennent que les otages soient déplacés en hélicoptère. L’opération a débuté en avril, mais l’exfiltration proprement dite dure 20 minutes.


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