Chronique historique : 20 juin

22062014

20 juin 451 : bataille des Champs catalauniques (près de Troyes). Le roi des Huns, Attila, est surnommé à l’époque le « fléau de Dieu ». Ravageant tout sur son passage, sa réputation le précède et lui ouvre les villes terrorisées. Après avoir rasé la ville de Metz (4 avril 451), il évite cependant Lutèce (Paris) grâce à Sainte Geneviève puis Aureliani (Orléans) et décide d’affronter l’armée romaine commandée par le général Aetius qui s’est mise à sa poursuite. Les Romains sont minoritaires dans l’armée levée puisque l’on compte des Alains, Francs, Germains et Wisigoths. Dans l’autre camp, Attila s’est quant à lui allié aux Ostrogoths et Gépides. La tradition veut que le combat soit titanesque entre les troupes du « fléau de Dieu » et l’Empire romain. La Gaule est sauvée mais la défaite d’Attila n’est pas complète puisqu’avant de se replier vers le Danube, il passe près de Rome et commet d’autres massacres. La victoire n’est romaine qu’en apparence : Elle est surtout le fait des peuples barbares alliés à Rome et fait prendre conscience à tous de la puissance que ces alliés ont acquise dans l’Empire faiblissant.

20 juin 1783 : bataille de Gondelour (côte indienne face au Sri Lanka). Suffren bat les Britanniques sur mer et permet la victoire à terre pendant la guerre d’indépendance américaine.

20 juin 1907 : mutinerie du 17ème Régiment d’infanterie (Agde). Dans un contexte de mévente du vin, les vignerons du Midi se révoltent, excédés par la commercialisation du « Vin de Sucre » à base de raisins secs turcs ainsi que par les importations de vin d’Algérie. La répression des manifestations des 19 et 20 juin  à Narbonne fait 6 victimes. Les soldats du 17ème R.I, basé à Agde, se mutinent et rejoignent les manifestants de Béziers (à 25 km) avec lesquels ils ont tous un lien de parenté. Le gouvernement Clémenceau prend alors des mesures d’apaisement, cédant à de nombreuses demandes des vignerons et promet l’indulgence aux mutins qui rejoignent leurs quartiers. Les vignerons ont obtenu l’interdiction du « Vin de Sucre » et une série de mesures contre la fraude dont certaines sont toujours en vigueur. Le 17ème R.I est envoyé à Gabsa dans le sud tunisien. A partir de cette mutinerie, les conscrits sont envoyés loin de leur région d’origine. Cette journée restera longtemps dans les mémoires grâce à la chanson « Gloire au 17ème » du chansonnier Montéhus.

20 juin 1943 : opération Bellicose. Les Britanniques mettent au point le premier bombardement stratégique multiple de la guerre. 60 Avro Lancasters décollent de Grande Bretagne et bombardent les usines métallurgiques de Friedrichshafen (Allemagne) où  les V2 sont construits, puis se posent en Algérie où ils font le plein en carburant et munitions. Trois jours plus tard, les 52 bombardiers restés opérationnels repartent vers la Grande Bretagne en bombardant au passage la base navale de la Spezia (Italie).




Chronique historique : 19 juin

22062014

19 juin 1157 : bataille du gué de Jacob (Galilée). Le roi Baudoin III vient de mettre en fuite l’armée de Nour ed-Din qui assiégeait la forteresse franque de Paneas. Sur le chemin du retour Baudoin bivouaque sans méfiance près du gué de Jacob et se fait surprendre par ceux-là même qu’il venait de chasser. En déroute, il ne lui faut cependant que quelques jours pour reconstituer son armée et reprendre Panéas. Le suivi de ce chassé-croisé entre la 2ème et la 3ème croisade est particulièrement bien rendu par René Grousset dans son Epopée des croisades.

19 juin 1800 : bataille de Höchstädt (Allemagne). Le général Moreau franchit le Danube et bat les Autrichiens du général Kay.

19 juin 1864 : bataille navale américaine à Cherbourg. Durant la guerre de Sécession, le CSS Alabama (sudiste) fait escale dans le port de Cherbourg pour des réparations. Depuis sa sortie des chantiers de Liverpool, il chasse les navires nordistes et en deux ans en a coulé 68. Cette guerre de course est livrée par les Confédérés à titre de représailles puisque leurs ports subissent un blocus draconien de la part des Nordistes. Insaisissable et craint, l’Alabama a créé une psychose dans la marine unioniste, aussi lorsque le consul américain en France apprend l’escale normande, il rend compte immédiatement. Le USS Kearsarge, dépêché en urgence se poste à la sortie du port. Averti par voie de presse, l’Alabama relève le défi et sort l’affronter. Il est envoyé par le fond devant un public assez nombreux venu assister au combat (Royal Navy, marine impériale, mais aussi beaucoup de civils dont le peintre impressionniste Edouard Manet).

19 Juin 1940 : évasion du  cuirassé Jean Bart (Saint Nazaire). En construction depuis 1936, le sister-ship du cuirassé Richelieu n’est toujours pas achevé lorsqu’éclate la guerre. 3500 ouvriers travaillent dès lors, nuits et jours sur ce 35 000 tonnes pour lui permettre de prendre la mer. Dans la nuit du 18 au 19 juin, le Jean Bart appareille et après une série de manœuvres extrêmement audacieuses et délicates, s’échappe sous le feu de la Luftwaffe. Il arrive le 22 à Casablanca. Cette belle évasion commémore curieusement, 252 ans plus tard et presque jour pour jour, celle du corsaire Jean Bart. Héros de la Royale, Jean Bart est fait prisonnier, avec Forbin (autre corsaire célèbre) en Mai 1689 par les Anglais après un combat naval inégal en Manche. Il escortait un convoi marchand lorsqu’une escadre anglaise attaque. Pour protéger le convoi, Bart et Forbin se sacrifient et livrent combat. Battus, ils sont faits prisonniers. Quelques semaines plus tard (début juin), ils réussissent à s’échapper de la prison de Plymouth et traversent la Manche en canot. Ils sont acclamés à leur retour en France.

19 juin 1940 : combat des cadets de Saumur. Le colonel Michon commandant l’école de cavalerie, réunit 2500 hommes (dont les élèves officiers des écoles de cavalerie et du train et un bataillon de 350 hommes de l’école d’infanterie de Saint Maixent) issus de différentes unités) et organise la défense de 4 ponts sur la Loire. Avec peu de moyens, il arrête la progression de 40 000 Allemands pourtant appuyés par la Luftwaffe pendant près de 48 heures. Le général allemand commandant les troupes, favorablement impressionné par le courage et l’efficacité de cette poignée de soldats, leur rend les honneurs militaires à l’issue des combats.

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Chronique historique : 18 juin

22062014

18 juin 1429 : bataille de Patay (près d’Orléans). Événement majeur de la guerre de cent ans qui voit la victoire de Charles VII et Jeanne d’Arc sur les troupes anglaises de Talbot. Les archers anglais n’ont pas eu le temps de se protéger derrière les épieux taillés qu’ils disposent habituellement autour d’eux pour se protéger d’une attaque. Les reconnaissances françaises repèrent leurs positions suite à une maladresse anglaise et donnent l’alerte : l’avant-garde française (1500 hommes) commandée par les capitaines La Hire, de Loré et de Xaintrailles attaque les archers anglais qui fuient. Ensuite, la cavalerie lourde française charge et parvient pour la première fois depuis la défaite d’Azincourt à obtenir un franc succès.

18 juin 1635 : la Martinique devient française (Mer des Caraïbes). Venant de Saint Christophe, les deux colons français Jean du Plessis d’Ossonville et Lienard de l’Olive prennent possession de l’ile au nom du roi de France. Celle-ci, bien que découverte en 1493 par les Espagnols n’est pas encore colonisée et est peuplée par les Caraïbes. Un mois plus tard, d’Esnambuc envoie 100 hommes affermir la prise de possession.

18 juin 1694 : bataille de Camaret (Bretagne). Informé qu’un débarquement anglo-hollandais se prépare dans la région de Brest, Louis XIV envoi le lieutenant-général Vauban organiser les préparatifs de défense. Les Anglais ont choisi de débarquer plusieurs milliers d’hommes à Camaret, profitant de l’absence de la flotte et pensent l’opération aisée. Vauban a si bien préparé et organisé les défenses de la côte que le débarquement est un fiasco. Quasiment aucun anglais ne parvient à prendre pied à Camaret pris sous le feu des batteries côtières, des compagnies de gardes de la Marine et des milices garde-côtes du capitaine Le Gentil de Quélern.

18 juin 1812 : les USA déclarent la guerre à la Grande-Bretagne. Le président des Etats-Unis James Madison déclare la guerre à la Grande-Bretagne au nom de la défense du principe de liberté des mers, car la marine anglaise, sous prétexte de combattre l’Empire napoléonien, entrave le commerce américain. C’est la première fois que le Congrès américain vote une déclaration de guerre. Les combats auront lieu sur la mer et les Grands Lacs. La paix sera signée en décembre 1814.

18 juin 1815 : défaite de Waterloo (Belgique). Napoléon Ier, revenu de son exil sur l’ile d’Elbe depuis moins de 100 jours, doit affronter la septième coalition. Il choisit d’attaquer les Anglais (Wellington) avant qu’ils ne se regroupent avec les Prussiens (Blücher) mais se heurte à une forte résistance. Le combat est indécis jusqu’à l’arrivée des Prussiens qui débandent l’armée française. Erreurs (de Ney et Napoléon), retards (Grouchy qui s’entête à Wavre) et trahisons (de Bourmont) alliés à la belle combativité des alliés, expliquent la défaite française. C’est la fin. Quatre jours plus tard, l’empereur abdique.

18 juin 1855 : échec du premier assaut de Malakof (Crimée).

18 juin 1917 : décret créant la DGGSM. La direction générale de la guerre sous-marine placée sous l’autorité du contre-amiral Merveilleux du Vignaux est créée pour faire pièce à la menace allemande.

18 juin 1940 : appel radiophonique du général de Gaulle (Londres). C’est le premier discours prononcé par le général de Gaulle à la BBC depuis Londres dans lequel il appelle à ne pas cesser le combat contre l’Allemagne nazie. Ce discours – très peu entendu sur le moment mais publié dans la presse française le lendemain et diffusé par des radios étrangères – est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française, dont il demeure le symbole.

18 juin 1940 : évacuation des réserves d’or de la Banque de France (Brest). Face à l’avance allemande inexorable, les réserves d’or de la banque de France sont transférées par train à Brest (mi- mai 1940), comme en 1870 d’ailleurs. Ces près de 2000 tonnes d’or (dont 170 de la Banque de Belgique) sont finalement chargées à bord de la première division de croiseurs auxiliaires commandée par le contre-amiral Cadart, lorsqu’il devient évident que les Allemands ne peuvent plus être contenus. Une partie de cet or est déjà en route pour Halifax (Canada) depuis quelques jours. L’autre partie ne quitte Brest que quelques heures avant l’arrivée des troupes allemandes et se dirige vers Dakar. Le trésor connait tout au long de la guerre un périple intéressant, excitant les convoitises les plus diverses.

18 juin 1953 : décès de l’as des as (Paris). René Fonck, caporal au début de la Première guerre mondiale, la termine lieutenant et totalise 75 victoires aériennes homologuées (144 victoires probables).

18 juin 1964 : Tabarly remporte la transat.  L’enseigne de vaisseau Eric Tabarly remporte la  transat en solitaire Plymouth-Newport à bord de Pen Duick II.

 




Chronique historique : 17 juin

22062014

17 juin 1696 : bataille de Dogger bank (Mer du Nord). Le corsaire français Jean Bart capture un convoi d’une centaine de navires marchands, chargés de blé, après avoir défait leur escorte hollandaise. Pris en chasse par une escadre de l’amiral britannique Benbow, Jean Bart se cache au Danemark puis passant au travers de tous les pièges tendus en Mer du Nord et dans la Manche, rejoint triomphalement Dunkerque.

17 juin 1734 : mort du maréchal de Villars (Turin). Héros de Maastricht (juin 1673), Seneffe (aout 1674), Friedelinghen (octobre 1702), Denain ( juillet 1712), il meurt à 82 ans en rentrant victorieux d’une campagne en Italie. Louis XIV l’avait remarqué à Maastricht lors de ses débuts :  « Il semble que dès que l’on tire en quelque endroit, ce petit garçon sorte de terre pour s’y trouver ». Puis le maréchal de Créqui : « Jeune homme, si Dieu te laisse vivre, tu auras ma place plus tôt que personne ».

17 juin 1778 : combat naval de Roscoff (Baie de Goulven). La frégate française La belle poule est attaquée sans sommations par la frégate anglaise Arethusa. Celle-ci est finalement vaincue et ramenée à Brest. Cet affrontement pousse Louis XVI à déclarer la guerre à l’Angleterre dans le cadre de ce que l’on va appeler la guerre d’indépendance américaine.

17 juin 1940 : premier acte de résistance de Jean Moulin (Chartres). Préfet d’Eure et Loire lors de l’arrivée de la Wehrmacht à Chartres, Jean Moulin refuse de signer un rapport que les Allemands ont préparé pour faire attribuer la mort de civils à l’aviation française et aux troupes africaines. Comprenant l’intention, Moulin refuse de signer. Passé à tabac, il tente de se suicider pour ne pas faiblir. Au sujet de Jean Moulin, voir l’excellent dossier que lui consacre Le Figaro Histoire n°8 « Jean Moulin, un héros très secret ».

17 juin 1944 : prise de l’ile d’Elbe. Surveillant la portion de Méditerranée entre la Corse et l’Italie, l’ile est tenue par les Allemands et ne peut rester comme une menace dans le dos des alliés qui ont passé la ligne Gustav. Le bataillon de choc (Cdt Gambiez), et les commandos d’Afrique, lors de l’opération Brassard, débarquent sur l’ile et prennent d’assaut les batteries côtières. La 9ème Division d’Infanterie coloniale débarque quelques heures plus tard et parachève la libération de l’ile. Les combats sont durs : 250 français périssent contre 700 Allemands durant les deux jours d’affrontement.

17 juin 1953 : l’armée rouge réprime une insurrection populaire (Berlin-Est). Quelques mois après la mort de Staline, les ouvriers est-Allemands se mettent en grève puis créent une insurrection rassemblant 60 000 manifestants dans Berlin-Est. Appelés en renforts, les chars soviétiques écrasent la révolte : plus de 80 morts et des milliers d’arrestations.

 




Chronique historique : 16 juin

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16 juin 1582 : la France à la conquête des Açores. Le roi de France Henri III expédie aux Açores une flotte corsaire commandée par Philippe Strozzi, cousin de sa mère Catherine de Médicis, afin de priver les Espagnols de leur bas étape vers le Brésil. Les dissensions internes mènent les Français à la défaite le 26 juillet suivant au large des Açores.

16 juin 1815 : la bataille de Ligny (ou bataille de Fleurus) opposa les prussiens du maréchal Blücher à une partie de l’armée française commandée par Napoléon 1er. Deux jours avant la bataille de Waterloo, Ligny fut la dernière victoire de Napoléon. Mais c’est une victoire moins décisive que ne le croit Napoléon : après un combat d’une grande férocité et de nombreuses pertes dans les deux camps, les prussiens – enfoncés en leur centre – réussissent leur repli sur les ailes, sans être poursuivis la nuit venue par les troupes napoléoniennes. Au cours de la bataille de Ligny, Napoléon perd environ 9.500 hommes.  Les Prussiens comptent 25.000 morts, blessés ou disparus.

16 juin 1940 : Reynaud démissionne, Pétain prépare l’armistice. Appelé par le président de la République, Lebrun, à prendre les fonctions de président du conseil, le Maréchal Pétain, 86 ans, ne cache pas son intention d’arrêter les combats face à l’envahisseur allemand.

16 juin 1944 : Marc Bloch meurt fusillé à St Didier de Formans. Historien médiéviste mais aussi auteur du fameux L’étrange défaite, 1940, ouvrage posthume tentant d’expliquer la débâcle de 1940, il entre en résistance en 1942 mais se fait arrêter à Lyon en avril 1944.




Chronique historique : 13 juin

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13 juin 323 (avant Jésus Christ) : mort d’Alexandre le Grand (Babylone – actuel Irak). A 33 ans, le plus grand conquérant de tous les temps, est emporté par la malaria. En dix ans, il bâtit un empire allant de la Grèce à l’Inde en passant par l’Egypte et l’Afghanistan, Avec ses 30 000 fantassins et 5000 cavaliers, il a dominé un bref instant dans l’Histoire, la presque totalité du monde connu. Il est resté pour la postérité comme le modèle du stratège et de l’explorateur dont tous les conquérants se revendiqueront par la suite. Convaincu d’être le descendant des mythiques Zeus (par son père) et Achille (par sa mère), il est impitoyable et impulsif, n’hésitant pas à faire exécuter ses meilleurs amis. Cependant, élève d’Aristote et admirateur de Diogène, il veut aussi helléniser l’Orient et repousser les limites connues du monde d’alors. Arrivé aux portes de l’Inde, il renonce à la poursuite de son exploration en constatant la fatigue de son armée.

13 juin 1818 : naissance de Louis Faidherbe (Lille). A sa sortie de Polytechnique, le général Faidherbe choisit le génie. Créateur de la ville de Dakar, il est le pacificateur du Sénégal qu’il gouverne à plusieurs reprises. Mort en 1889.

13 juin 1862 : bataille du Cerro del Borrego (Mexique). Le capitaine Détries à la tête d’une compagnie du 99ème régiment d’infanterie de ligne, détecte l’approche d’une brigade mexicaine (2000 hommes) sur la hauteur dominant la ville d’Orizaba où les troupes françaises se sont repliées après la défaite de Puebla. Il stoppe net leur avance par des assauts successifs puis les met en fuite dès l’arrivée d’une compagnie de renforts. Détries est nommé chef d’escadron le lendemain. Il terminera général de division et sera fêté comme un des héros du Second Empire.




Chronique historique : 12 juin

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12 juin 1248 : Louis IX part en croisade (Paris). Le futur Saint Louis quitte Paris pour le port d’Aigues-Mortes et entame les 6 années qu’il va passer en Egypte et en Terre Sainte. Cette croisade est connue pour la défaite de la Mansourah où il est fait prisonnier par les Mamelouks (1250). Libéré, il passe les 4 années suivantes à mettre en ordre le royaume chrétien d?Orient. Pendant ce temps, la mère de Louis IX assure jusqu’à sa mort la régence du royaume de France.  

12 juin 1783 : début de la 3ème bataille de Gondelour (Inde). Le maréchal de camp Pâtissier de Bussy-Castelnau contient avec ses 5000 hommes l’attaque de l?armée du général James Stuart (18 000 hommes) contre le port de Gondelour. Les renforts par bateaux qu’escompte Stuart seront empêchés par l’un des plus beaux combats navals du Bailli de Suffren le 20 juin. Ce n’est que le 23 juin qu’est connue la signature de la paix (9 février 1783) entre France et Angleterre dans le cadre de la guerre d’indépendance des Etats-Unis.

12 juin 1798 : Bonaparte prend Malte. Dans la plus grande discrétion, Bonaparte aborde Malte avec ses 35 000 hommes (330 navires). En quelques jours, il dote l’ile d’institutions républicaines durables.

12 juin 1808 : combat de Cabezon (Espagne). Au début du conflit espagnol, le général Lassalle écrase une armée hétéroclite de 7000 hommes, en une seule charge de cavalerie appuyée par la division du général Merle. Il entre dans Valladolid le même jour.

12 juin 1943 : arrestation du général Frère (Royat). Prestigieux chef militaire, le général Frère commande la VIIème armée lors de la campagne de 1940 et parvient à se replier en bon ordre sans se faire encercler. Gouverneur militaire de Lyon avant d’être mis en retraite, il dirige l’ORA (organisation de résistance de l’armée). Il est arrêté par la Gestapo avec son épouse et sont tous les deux déportés en camp de concentration. Son épouse survit à Ravensbrück mais lui meurt au Struthof (13 juin 1944). Le général Frère a donné son nom à une promotion de l’ESM de Saint-Cyr (1948-1950) et a marqué plus d’une génération de soldats ne serait-ce qu’à travers sa devise : « J’obéis d’amitié ».

12 juin 1993 : début de la bataille de Mogadicio (Somalie). Le colonel de Saqui de Sannes à la tête d’un sous groupement tactique français commence à rétablir la situation dans Mogadiscio où 3 journalistes internationaux sont tués et viennent s’ajouter au 24 soldats pakistanais tombés dans une embuscade tendue par les hommes du général Aydid quelques jours plus tôt (5 juin).

12 juin 1998 : disparition en mer d’Eric Tabarly (Mer d’Irlande). Dans la nuit du 12 au 13 juin, Eric Tabarly tombe à la mer. Il était capitaine de vaisseau de réserve.

12 juin 1999 : entrée de la KFOR au Kosovo. La brigade du général Cuche pénètre au Kosovo depuis la Macédoine (Kumanovo) en application de la résolution 1244 de l’ONU.




Chronique historique : 11 juin

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11 juin 1430 : bataille d’Anthon. Les Bourguignons (4000 soldats) alliés au duc de Savoie Amédée VIII s’infiltrent en Dauphiné pour l’arracher au royaume de France. Le gouverneur Raoul de Gaucourt, renseigné sur la progression et le nombre de l’ennemi sait qu’il permettra la survie de ses 1600 hommes s’il attaque par surprise et de manière non conventionnelle. Les Bourguignons marchant sur le château de Colombier doivent traverser le Bois des Franchises sur un axe étroit ne permettant aucun déploiement de leurs cavaliers : c’est là que Gaucourt dispose ses archers et bombardes (venues de Crémieux). Insuffisamment renseignés et trop sûr de leurs forces, les Bourguignons négligent de reconnaître l’axe de progression. Ils tombent dans une série d’embuscades tout le long du chemin et se font décimer. Les troupes dauphinoises accentuent la panique des Bourguignons en faisant croire à une supériorité numérique écrasante (hurlements dans les bois). Le Dauphiné reste au Royaume de France.

11 juin 1837 : inauguration de la galerie des batailles (Château de Versailles). Le roi Louis-Philippe inaugure la galerie qui regroupe parmi les plus belles toiles représentant les grandes batailles françaises, de Tolbiac  (496)  à Wagram (1809).

11 juin 1942 : sortie de vive force de Bir Hakeim (Libye). Du 27 mai au 10 juin, la brigade du général Koenig (3600 hommes) résiste aux assauts et aux bombardements de Rommel et permet ainsi aux Britanniques de la 8ème armée d’achever leur repli et de se reconditionner en Egypte. En s’obstinant à prendre Bir Hakeim qui n’a pourtant pas de caractère stratégique particulier, Rommel perd un temps précieux et surtout commet l’erreur de mettre en évidence la valeur au combat des Français libres. Dans la nuit du 10 au 11 juin, la brigade française démine un couloir de 40 mètres de large dans le périmètre défensif et commence son évacuation du camp retranché. Les Allemands détectent très vite la sortie et déclenchent un déluge de feu qui ne parvient cependant pas à arrêter la sortie. La bataille donne lieu à d’innombrables actes de courage. 2100 soldats gagnent les lignes britanniques distantes de 7 km. Le retentissement de ce fait d’armes est international et salué par toutes les radios alliées qui focalisent depuis deux semaines sur la résistance française inattendue à Bir Hakeim. Le général de Gaulle envoie immédiatement un message de félicitations à Koenig.







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