Cao Bang : documentaire

31032014

CAO BANG

Un  documentaire sur Cao Bang sera diffusé sur la chaîne France 5, le dimanche 13 avril 2014 à 20h40.

Ce film relate un épisode méconnu et pourtant charnière de la Guerre d’Indochine, intervenu au nord-est du Tonkin en septembre et octobre 1950, le long de la terrible Route Coloniale 4. Il constitue également un hommage aux soldats du C.E.F.E.O. tombés en Indochine.

7 témoignages très complémentaires racontent de manière aussi claire que possible le déroulement complexe de cette bataille, ses tenants et ses aboutissants. Le documentaire s’appuie également sur des archives filmées, ainsi que sur des images des lieux où se sont déroulés les événements (Dong Khé, Coc Xa…).

Etant donné la durée du film (52 minutes), la totalité des témoignages n’a pas été utilisée pour ce documentaire. De nombreux témoignages inédits, non utilisés dans ce documentaire, seront en revanche visibles sur un site internet en cours de réalisation, dont l’adresse sera : www.caobang.fr 




Chronique historique : 31 mars

31032014

310314

Durant l’invasion italienne, entre 77 000 et 150 000 Ethiopiens sont tués. Certains chiffres, non vérifiés, font état de plus de 200 000 morts.

31 mars 1928 : Le service militaire est réduit à un an (France)

31 mars 1936 : bataille de Maichew (Ethiopie). Battus de manière très nette lors de la bataille d’Adoua (1er mars 1896) par les forces éthiopiennes, les Italiens attendent près de 40 ans la revanche que Mussolini concrétise grâce à l’exploitation d’un incident que la SDN (Société Des Nations) ne parvient pas à régler. La guerre est déclarée le 3 octobre 1935. Mussolini se dit   »prêt à commettre un pêcher d’excès mais  jamais un d’insuffisance » et envoi au total près de 500 000 hommes avec leur armement le plus moderne pour conquérir l’un des plus vieux empires connus de l’Histoire (mais aussi un Etat indépendant membre de la SDN). Très faiblement armée et peu entrainée, l’Ethiopie résiste tant bien que mal durant sept mois à l’invasion au prix de très lourdes pertes. La bataille de Maichew est catastrophique pour les Ethiopiens qui en voulant contre-attaquer massivement et de manière conventionnelle, s’exposent dangereusement. Les Italiens utilisent toutes les armes disponibles (avions, chars, gaz de combat,..). La retraite éthiopienne, tout aussi meurtrière, s’effectue sous les bombardements à l’Ypérite. Dès lors, la guerre est perdue mais les combats vont durer jusqu’en mai.




Chronique historique : 30 mars

30032014

30 mars 1707 : mort du maréchal Vauban (Paris). Vauban est un des plus grands maréchaux de France.  Même s’il commence sa carrière des armes parmi les « Frondeurs » de Condé, il a l’âme d’un grand serviteur ce que Mazarin découvre lorsqu’on lui présente le jeune Vauban fait prisonnier. Le cardinal, en le ralliant à la cause royale donne à Louis XIV et à la France, l’inventeur du « pré carré » (le réseau défensif français aux frontières), le père du génie militaire (les ingénieurs du Roi), le rénovateur de la poliorcétique (attaque et défense des places fortes),…  Les sujets d’intérêt de Vauban dépassent ses préoccupations de militaire et concernent toujours l’amélioration des conditions de vie et travail des sujets du royaume (statistiques, agronomie, hygiène, hydraulique, architecture, …et finances). Il propose au roi l’idée d’un impôt touchant tous les revenus sans exception afin de renflouer les caisses. L’idée est acceptée mais du fait des nombreuses exemptions, perd de son efficacité, une fois appliquée. Il souhaitait de plus que cette dime remplace les autres impôts sans s’y rajouter et expose son projet dans un ouvrage que le roi interdit.

30 mars 1814 : bataille de Paris. Paris, dont les fortifications ont été peu entretenues pendant l’Empire, est attaqué sur un arc nord-est allant de Montmartre à Vincennes. Les Français infligent aux coalisés plus de 6000 morts, mais sont submergés par le nombre.  La défection de Marmont, duc de Raguse, (« raguser » signifie dès lors « trahir ») contraint Napoléon à jeter l’éponge, faute de troupes disponibles. L’ennemi pénètre dans Paris le lendemain malgré ça et là des actes héroïques, comme celui des élèves de l’école polytechniques à la barrière de Clichy. Pour l’anecdote, le mot bistro (« vite » en russe) entre dans le vocabulaire français à ce moment : Les soldats russes emploient fréquemment le mot en commandant leur consommation au café.

30 mars 1856 : le traité de Paris met fin à la guerre de Crimée

30 mars 1954 : début de la bataille des cinq collines (Diên Biên Phu). La première vague d’assaut (13 et 14 mars) des divisions 316 et 312 de Giap a conquis les centres de résistance Béatrice et Gabrielle qui défendaient l’accès nord au terrain d’aviation. Surpris par l’ampleur des moyens ennemis engagés, les Français luttent à 1 contre 6 et tentent de reprendre pied. Le 30, dans la soirée, Giap, après avoir réorganisé son dispositif, lance un deuxième assaut mais cette fois sur les centres de résistance Eliane et Dominique, à l’est du camp retranché : si ces collines sont prises, c’en est fini. Le lieutenant Brunbrouk parvient, grâce à une utilisation en tir tendu de ses canons, à repousser momentanément les vagues d’assaut de l’armée populaire causant de très lourdes pertes chez l’assaillant qui sont finalement insuffisantes puisque les deux centres de résistance tombent le lendemain, avant d’être partiellement repris dans les jours qui suivent. La résistance de Brunbrouk, aidé par les tirailleurs nord-africains, les parachutistes vietnamiens et les deux mitrailleuses quadruples qui font des ravages dans les rangs du Viêt-Minh, oblige cependant Giap à renoncer aux attaques frontales pour privilégier désormais le pilonnage et l’étouffement du camp retranché par un immense réseaux de tranchées et de boyaux qui rappellent la Grande Guerre. La piste d’aviation est, depuis le 26 mars, inutilisable, le mauvais temps empêche l’appui aérien, le ravitaillement et le renforcement du camp sont impossibles, … Le point de non-retour est franchi. Diên Biên Phu va pourtant résister jusqu’au 7 mai.

300314




Libre opinion : Comment abuser d’une muette

29032014

 nuque

Tiré de l’excellent blog de Michel Goya, la voie de l’épée

Vous voulez vous faire une gloire universitaire et/ou journaliste facile ? Faites une enquête sur le monde militaire. Si « l’armée » est « la grande muette » c’est forcément qu’elle cache quelque chose, à vous d’inventer quoi, de compiler quelques dizaines de faits, vrais ou adaptés, puis de conclure dans un livre au titre accrocheur (avec le mot « secret » si possible ou un équivalent) à l’existence d’un phénomène particulier et dissimulé. Vous ne craignez rien puisque justement vous pensez vous attaquer à une muette.

Je passe sur les adeptes des X-files. L’un d’entre eux me demandait récemment à voix basse pourquoi l’armée refusait de publier le rapport (j’ai oublié le nom de code) sur les OVNIs. Plus sérieusement, et sans remonter à la Grande guerre (les fusillés en masse, les troupes noires chair à canons, etc.) on a droit régulièrement aux succédanés de la Guerre d’Algérie.
La notion d’ « ennemi » intérieur a beaucoup plu un temps, les militaires français rêvant, c’est bien connu, d’appliquer aux banlieues parisiennes les méthodes de la bataille d’Alger. Je me souviens donc d’une thèse, puis d’un ouvrage et d’articles dérivés, sur « la préparation au combat contre l’ennemi intérieur » dont la profondeur (au sens de creux) n’avait  d’égal que la (in) suffisance des membres du jury sur le sujet. Je me souviens aussi d’un pseudo-scientifique m’interrogeant sur les plans d’intervention militaires dans les banlieues. Le même, et ce qui a coupé court à notre conversation, me demandait aussi si les militaires étaient vraiment tous « républicains » jouant sur la variante « coup d’état » de ce fantasme algérien, variante qui revient de temps en temps sur le devant de la scène journalistique en s’appuyant sur les fantasmagories internautiques de quelques illuminés. 
Toujours dans la veine algérienne, on a eu droit aussi à une « école française de la contre-insurrection » (résumée au quadrillage étroit de la population et surtout à la torture) s’exportant dans le monde entier, inspirant toutes les dictatures d’Amérique latine (qui nous attendaient avec impatience pour imaginer tout cela) et d’Afrique subsaharienne jusqu’au Rwanda. Un géopoliticien célèbre me demandait même un jour sans rire si les militaires français ne cherchaient pas au Rwanda à prendre une revanche sur l’Algérie. Il liait ainsi la filière algérienne à ce nouveau pot à miel constitué par l’engagement au Pays des mille collines et particulièrement l’opération Turquoise. La construction, aussi farfelue qu’indécente, d’un « Sabra et Chatila à la française » (à ce détail près que les militaires français n’étaient pas présents au Rwanda au moment des massacres), a permis de créer une nouvelle branche secondaire qui a fait la fortune de quelques uns au mépris de la moindre rigueur intellectuelle.
Voici maintenant le temps des enquêtes internes. Après avoir tenté, sans grand succès, d’accuser l’institution militaire de raciste (ce qui est différent évidemment de cas individuels) La guerre invisible. Révélations sur les violences sexuelles dans l’armée française permet à deux journalistes de faire un joli succès de librairie en « dénonçant », « dévoilant », les horreurs sexistes du monde militaire. Voici donc une compilation de quarante témoignages d’agressions sexuelles ayant eu lieu dans les armées depuis 2001. Ces témoignages sont tous évidemment vrais et également odieux (et, autant que je sache, sanctionnés) mais là n’est pas la question. Le problème est que la compilation de quelques dizaines de faits ne fait pas un phénomène de fond. On pourrait d’ailleurs avec cette méthode et en ne compilant que des témoignages contraires (il pourrait y en avoir des milliers) expliquer qu’il n’y a jamais eu aucun problème dans les armées, ce qui n’aurait en soi pas plus de signification. Passons sur la méthode qui consiste à associer aux agressions sexuelles, la prostitution lors des opérations en Afrique (présentée forcément comme une forme d’agression) et des bizutages d’une crétinerie sans noms (au sein d’écoles militaires qui sont forcément peuplées de nazis ou de catho-tradis voire souvent les deux). On pourrait presque croire à un pamphlet idéologique, disons ultra-féministe, tant tous les hommes présentés, ou presque, sont systématiquement cons et pervers.  
La population militaire (gendarmes compris) représente à peu près la population adulte de Lyon (Rennes si on ne tient compte que des femmes), or, si on regarde les registres policiers de cette ville depuis 2001 on trouvera probablement et malheureusement bien plus de 40 cas d’agressions sexuelles ou autres. Quant aux non-dits, très probablement plus nombreux, il n’y a pas de raison qu’ils soient plus importants dans un cas que dans l’autre. Autrement-dit, loin de « la guerre invisible », il est possible qu’en réalité la proportion de ces actes soit inférieure à la moyenne nationale. Je n’en sais rien, toujours est-il qu’en 34 ans de vie militaire je n’en ai jamais rencontré. Les seuls cas d’agressions sexuelles, rares et impitoyablement sanctionnés, dont j’ai jamais entendu parler concernait en réalité des hommes. Peut-être verra-t-on bientôt un livre sur les agressions sexuelles exercées par les homosexuels. Je crois qu’on aura plutôt quelque chose sur les persécutions dont ces derniers auraient fait l’objet et on trouvera aussi sans aucun doute 40 cas qui ne prouveront pas pour autant que les armées sont d’odieuses organisations homophobes.
Quant à l’accusation de dissimulation, qu’il y ait volonté de certains de cacher des faits en espérant ainsi ne pas écorner l’image de leur unité ou leur carrière, c’est l’évidence…comme dans n’importe quelle autre structure, jusqu’au moment où les faits sont connus et les sanctions plus lourdes encore. Maintenant les armées sont elles obligées de faire un communiqué de presse chaque fois qu’il y a une vilenie dans ses rangs hormis le cas où chacun de ses membres n’est plus un citoyen comme les autres mais un représentant armé de la nation, c’est-à-dire en opération ? Dans ce cas, et alors que l’honneur de la nation est engagé, il est évident que cela doit être porté à la connaissance du public ainsi que la manière dont l’affaire est traitée. Cela a été le cas notamment lors de la sordide affaire Mahé en Côte d’Ivoire. Dans les autres cas, l’armée n’est pas plus muette que n’importe quelle autre administration, entreprise ou association.
Encore une fois, tout cela ne signifie en rien qu’il n’y ait rien de répréhensible dans l’institution militaire. Individuellement on trouvera certainement dans une population de près de 400 000 hommes et femmes à peu près tous les types de comportement possibles. C’est collectivement qu’l faut s’interroger en gardant à l’esprit que l’on parle d’une organisation bien plus complexe et hétérogène que la vision que peut en avoir un public non averti. Un militaire ne parle jamais par exemple de « l’armée » parce que ce grand tout qui englobe les trois armées (avec leurs nombreuses subdivisions), la délégation générale pour l’armement, la gendarmerie et peut-être même le secrétariat général pour l’administration ne signifie pas grand-chose pour lui. Qu’on évoque la manière dont les premières femmes ont été traitées à Saint-Cyr, non par l’école elle-même mais par les autres élèves-officiers, ça c’était (c’est ?) un phénomène collectif inadmissible qui méritait d’être traité de manière moins caricaturale. Dire que « l’armée cache des choses » ne veut en revanche par dire grand chose mais c’est tellement facile. 




Reconversion des militaires : un article de « Challenges »

29032014

Le titre : « L’armée défend l’avenir de ses soldats »
Suppression massive de postes oblige, le ministère de la Défense dépense des millions chaque année pour la reconversion de ses milliers de militaires.
Un travail d’outplacement efficace.

Pour lire la suite : fichier pdf Challenges_20_02_14




Chronique historique : 29 mars

29032014

29 mars 1631 : acte de naissance de la Marine militaire française. Richelieu fait publier le « Règlement sur le fait de la Marine » qui vise à donner les premiers fondements d’une organisation administrative de la Marine française.

29 mars 1809 : prise de Porto (Portugal). Soult entre dans Porto. Au même moment Victor, pourtant en infériorité numérique, bat le général Cuesta.

29 mars 1873 : création du camp de La Valbonne (Ain). Créé officiellement par le général Bourbaki, gouverneur de Lyon, le camp accueille les 86e et 92e régiments d’infanterie, après un an de travaux réalisés par le 2e génie. L’historique du camp évoquant également toutes les formations y ayant tenu garnison a été écrit par le lieutenant-colonel Pasteau : Le camp militaire de la Valbonne et ses régiments 1873-2012.

29 mars 1947 : insurrection malgache. (Madagascar). 150 Français sont tués lors d’une émeute indépendantiste. La reprise en main par l’armée et les forces de l’ordre est sanglante et passe inaperçue en France.

29 mars 1967 : lancement du Redoutable – premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins français (SNLE). Le général de Gaulle est présent et déclare : « C’est une journée capitale pour notre Marine, pour notre défense et par là, pour notre indépendance ».

29 mars 1969 : condamnation du lieutenant William Calley pour le massacre de Mi Lay.
Le 16 mars 1968, la compagnie « C » à laquelle appartient le Ltn Calley tue entre 300 et 500 civils dans le village de Mi Lay (Vietnam) au cours d’une opération planifiée. L’officier de 26 ans prétend avoir obéi aux ordres de son capitaine, Ernest Medina. Mais la cours martiale ne retient que la responsabilité personnelle et le condamne à la prison à vie pour le crime de 22 civils. Le président Nixon intervient trois jours plus tard pour commuer sa peine. Il est gracié en 1974 après 3 années de prison. Le scandale est grand dans l’opinion publique américaine. Des photos prises juste après le massacre, mais publiées au moment du procès, montrent au grand public des cadavres de civils dont beaucoup sont ceux de femmes et d’enfants.

 290314

Le lieutenant W. Calley




Chronique historique : 28 mars

29032014

280314

Le HMS Campbeltown (camouflé en destroyer allemand de la classe Mowe) quelques heures avant qu’il n’explose. Les Allemands pensaient que l’opération commando avait échoué et n’ont pas décelé les 4 tonnes d’explosifs coulés dans du béton et cachés à l’avant du bateau.

28 mars 1380 : première utilisation de la poudre en Occident. Les Vénitiens utilisent pour la première fois la poudre dans un combat contre les génois. La poudre était connue des Chinois depuis l’Antiquité (ou VIIème siècle selon d’autres sources ) et aurait été apportée en Occident via le monde islamique. Elle aurait aussi pu être réinventée accidentellement par un moine allemand.

28 mars 1809 : bataille de Médéllin (Espagne). Victoire française.

28 mars 1898 : adoption du canon de 75 mm modèle 1897 par l’armée française. Après plusieurs années d’études secrètes et de rivalités avec l’Allemagne, le choix français se porte sur le modèle devenu célèbre.

28 mars 1910 : premier vol d’un hydravion (Bouches du Rhône). Sur l’étang de Berre, Henri Fabre expérimente avec succès un hydro aéroplane, ancêtre de l’hydravion à flotteurs.

28 mars 1942 : Opération Chariot (Saint Nazaire).La cale sèche de Saint Nazaire est la seule de la façade Atlantique pouvant accueillir les cuirassés allemands de la classe Tirpitz. En restant opérationnelle, elle représente indirectement une menace pour les convois maritimes alliés si bien que les Britanniques décident de la détruire en menant une opération commando. Dans la nuit du 27 au 28 mars, 611 marins et commandos à bord d’une flottille de 16 vedettes et un destroyer (HMS Campbeltown) pénètrent dans l’estuaire de Saint Nazaire pourtant fortement surveillé. Le Campbeltown éperonne la porte de la cale sèche puis explose quelques heures plus tard grâce à des explosifs cachés à l’avant. Pendant ce temps, les commandos investissent le port et détruisent les différents objectifs assignés. Le bilan est lourd (169 tués, 214 prisonniers) mais la cale « stratégique » est hors d’usage. L’opération Chariot « fut une de ces entreprises qu’on peut tenter seulement parce qu’elles paraissent aux yeux de l’ennemi, absolument impossibles. Aussi nécessitent-elles, dans l’exécution, un courage et une résolution sortant de l’ordinaire. Une fois engagé, chaque individu, chaque bâtiment, chaque groupe de soldats, devait aller jusqu’au bout en se guidant sur les ordres reçus, mais en faisant appel, dans l’application, à l’esprit d’initiative. Je ne connais pas, dans toutes les annales militaires et navales, d’autre cas où des dommages aussi importants furent infligés à l’adversaire aussi rapidement et en engageant des moyens aussi faibles« . Lord Mountbatten. 1945.

28 mars 1957 : le général Paris de Bollardière demande à être relevé de son commandement (Algérie). Dans une lettre que Bollardière envoi à son ancien subordonné, Jean-Jacques Servan-Schreiber, directeur du magazine l’Express, il explique qu’ il demande à être relevé de son commandement  pour manifester son désaccord avec la manière dont l’armée française est en train de mener la guerre contre-révolutionnaire en Algérie. Il est naturellement sanctionné par sa hiérarchie pour manquement au devoir de réserve puisque sa lettre est publiée. Héros de la seconde guerre mondiale et de l’Indochine, Bollardière quitte l’armée en 1961 et s’investit alors dans des causes qui l’opposeront souvent à l’armée (construction du camp du Larzac, essais nucléaires,…). Son nom reste lié à la dénonciation de la torture en Algérie.

28 mars 1959 : mort du commandant Amirouche (Bou Saada – Algérie). Lors d’une opération menée par le 6ème RPIMA, le célèbre chef de la willaya de Kaylie est tué.

28 mars 1969 : mort de Dwight D. Eisenhower.(Washington D.C).




Chronique historique : 27 mars

28032014

270314 Image d’Epinal sur la bataille de l’Alma en Crimée

27 mars 1809 : bataille de Ciudad Real. Le général Sebastiani franchit le Tage et repousse une armée portugaise.

27 mars 1814 : bataille d’Horseshoe bend (Etats-Unis – Alabama). Tecumseh (moitié écossais par son père), le chef de la tribu Creek tente sans succès depuis des années de créer une insurrection générale des tribus contre les Américains. Il opte pour le harcèlement et massacre les 500 occupants de Fort Mims. Le général Jackson lève une armée de milicien et de professionnels (3000 hommes) et part à la recherche des 1000 guerriers Creeks. Ces derniers se sont solidement fortifiés dans un des méandres de la Tallapoosa et à l’abri des tirs de l’artillerie américaine, repoussent les premiers assauts. Deux légendes américaines naissent alors : Samuel Houston (marié à une Cherokee, futur président du Texas) pourtant blessé, conduit un assaut que le général Andrew Jackson (futur président des USA) exploite efficacement en enfumant les derniers résistants. Seuls 200 Creeks survivent. Les Américains ne déplorent que 49 morts.

27 mars 1854 : début de la guerre de Crimée. La France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à la Russie. Les deux nations européennes combattent côte à côte pour la première fois depuis 700 ans à l’exception de la bataille des Dunes du14 juin 1658 et de la Triple Alliance de 1717.

27 mars 1883 : prise de Nam Dinh (Indochine –Tonkin). Le capitaine de vaisseau Rivière prend la position de Nam Dinh tenue par les Pavillons noirs durant la guerre franco-chinoise. Il laisse un détachement puis repart pour Hanoi. En raison du manque d’effectifs, les Français sont chassés de Nam Dinh puis Hanoi assiégé. Rivière meurt le 19 mai suivant lors d’une contre-attaque. Sa mort décide le gouvernement à donner plus de moyens à l’expédition française.

27 mars 1943 : bataille des iles Komandorski (iles Aléoutiennes). Les Américains ayant intercepté une communication japonaise annonçant un convoi de ravitaillement vers les bases nipponnes des Aléoutiennes, envoient 2 croiseurs et 4 destroyers pour le couler. Lors de la jonction, les américains découvrent que le convoi japonais est puissamment défendu (près du double de bâtiments de guerre). Un duel d’artillerie s’engage : c’est le seul combat à vue de la guerre du Pacifique. En raison de l’éloignement des Aléoutiennes, aucun appui aérien ni sous-marin n’a été prévu. L’amiral Hosogaya inflige, sans en prendre la réelle mesure, des dégâts importants aux américains et rompt le combat craignant un renfort de l’adversaire. Le contre-amiral MacNorris est victorieux contre toute attente : les Japonais renonceront aux ravitaillements d’ampleur de ces iles.

27 mars 1968 : décès accidentel de Gagarine (ex URSS). Le colonel Youri Gagarine, pilote de chasse soviétique et premier homme dans l’espace à bord de Vostok 1(avril 1961) se crashe avec son Mig 15 lors d’un vol d’entrainement.







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