L’affaire Snowden : une leçon de géopolitique
13 11 2013
Un article de M. Jean-Sylvestre MONGRENIER, chercheur à l’Institut Thomas MORE
L’affaire Snowden et la révélation par la presse de l’ampleur des écoutes réalisées par la National Security Agency (NSA) ont mis au jour les logiques de puissance qui gouvernent le monde et l’équivoque des rapports entre alliés.
D’aucuns en appellent à l’UE, mais les plus importants de ses membres privilégient les relations avec Washington.
De fait, les nations européennes participent d’un « Grand Espace » euro-atlantique centré sur les Etats-Unis. Depuis l’été 2013, l’affaire Snowden n’en finit pas de rebondir. Au fil des semaines, la presse a mis au jour l’ampleur des écoutes réalisées par la National Security Agency (NSA), cette agence américaine ayant bénéficié de moyens renforcés à la suite des attentats du 11 septembre 2001. L’espionnage se révélant être une pratique courante entre alliés, il appert que le renseignement américain n’est pas animé par la seule lutte contre le terrorisme ou la surveillance des compétiteurs stratégiques mondiaux. Plus largement, la sortie de la Guerre froide et l’avènement d’un nouvel âge global ne signifient pas la fin du « politique » compris comme phénomène de puissance. D’aucuns en appellent à l’UE comme structure de coopération privilégiée entre nations européennes, mais celles-ci privilégient leurs relations propres avec le pouvoir américain, centre moteur d’un « Grand Espace » euro-atlantique.
Pour lire la suite : L’affaire Snowden une leçon de géopolitique
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.