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Prix littéraire : un sergent récompensé

15102013

Prix littéraire : un sergent récompensé dans ACTUALITE photo-tdm

Ce mercredi 9 octobre 2013, les membres du jury du prix littéraire de la gendarmerie ont décerné leur prix au sergent Yohann Douady pour son livre « D’une guerre à l’autre ».

Ce récit autobiographique retrace l’engagement d’un jeune soldat français de la Côte d’Ivoire à l’Afghanistan et des épreuves traversées par son régiment, le 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa).

À travers cet ouvrage de témoignage, ce sont tous les soldats projetés sur les théâtres d’opérations extérieures qui sont ainsi mis à l’honneur.

Le chèque de ce prix sera versé par le sergent Douady à l’association Cyril Louaisil, du nom du jeune soldat de 1re classe, mort pour la France en Afghanistan.

Un geste généreux qui illustre bien la devise du régiment : Fidélité et honneur sur terre et sur mer.

Cette association est destinée à perpétuer son souvenir mais également à apporter un soutien aux blessés, à leur famille et à ceux qui sont morts au combat.

L’EPAULETTE a remis cet ouvrage aux officiers-élèves, lauréats 2013 des écoles d’application.




Rubrique historique : 15 octobre 2013

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Rubrique historique : 15 octobre 2013 dans CULTURE 151013-210x300

Concernant Mata Hari, le Service Historique de la Défense a publié le dossier complet de l’espionne dans le n° 247 de la Revue historique des armées.

L’article du col. Frédéric Guelton, « Le dossier Mata Hari » est aussi en ligne sur le site Internet du SHD.

15 octobre 1760 : bataille de Clostercamp

15 octobre 1805 : bataille de Michelsberg. En prenant d’assaut le village bavarois, Napoléon fait sauter le verrou de la ville d’Ulm qui se rend 5 jours plus tard. La manœuvre en elle-même est belle : Napoléon avec des troupes inférieures en nombre, bat les Autrichiens du général Mack que l’espion Schulmeister a probablement intoxiqué.

15 octobre 1894 : arrestation du capitaine Dreyfus. L’écriture de Dreyfus ressemblant fortement à celle couvrant un document retrouvé chez l’attaché de Défense allemand à Paris conduit à l’arrestation du capitaine.

15 octobre 1917 : exécution de Mata Hari (Vincennes). Margaretha Zelle, hollandaise dont le surnom malais Mata Hari (l’œil du ciel= le soleil) est devenu un synonyme d’espionne, est un agent double travaillant plus ou moins en dilettante pour les Allemands et les Français. Elle épouse un officier écossais, Mac Leod dont elle divorce après un séjour en Malaisie. Jeune femme romanesque, collectionnant les amants et ayant besoin d’argent pour son train de vie, elle est vite engagée par le service de renseignement allemand. L’agent H21 gagne alors Paris. Repérée par le contre-espionnage français, Mata Hari accepte de travailler aussi pour la France. Elle reçoit une mise en garde des britanniques tant son comportement devient dangereux pour elle. Probablement pour la punir de son double jeu, le service de renseignement allemand laisse intercepter un message secret qui la désigne clairement comme espionne. Son procès s’ouvre au moment où la France doute et cherche à se ressaisir. Cette affaire d’espionnage en est une occasion. Bien que l’activité d’espionnage de Mata Hari soit avérée, il semble que les informations communiquées par elle, n’aient pas eu grande valeur. Elle est fusillée à Vincennes où elle affronte dignement son peloton d’exécution.

15 octobre 1945 : exécution de Pierre Laval (Prison de Fresnes). Homme politique talentueux de la III ème République, Laval est l’un des piliers de l’État français et de la Révolution nationale. Animal politique par excellence, Laval choisit la collaboration avec l’Allemagne estimant que le point de non-retour n’existe pas en politique. Devenu l’instrument du Reich en France, il finit par indisposer un certain nombre de Vichystes. Totalement compromis, il part en Allemagne en aout 1944 puis fuit en Espagne où il est arrêté. Après son procès, il tente de se suicider pour ne pas tomber sous des balles françaises. Il est ranimé puis fusillé.

15 octobre 1946 : suicide d’Hermann Goering (Nuremberg). Goering avale une capsule de cyanure et échappe à la pendaison prévue dans la nuit. Ribbentrop, Keitel, Franck, Goebels,… sont quant à eux exécutés.

15 octobre 1973 : contre-attaque israélienne en Égypte. Grâce à l’action de « guérilla blindée » de la brigade Barak, freinant l’offensive syrienne dans le Golan le temps de mobiliser les réserves, les forces israéliennes peuvent reporter leur effort contre les Égyptiens. Les troupes blindées du général Ariel Sharon passent le canal de Suez vers l’ouest et établissent une tête de pont qui menace la vallée du Nil et Le Caire. Elles encerclent ainsi la IIIème armée égyptienne qui s’était aventurée de l’autre côté du canal, dans la péninsule du Sinaï. 2 000 chars égyptiens sont détruits. A l’appel de l’ONU, l’Égypte acceptera un cessez-le-feu le 23 octobre, puis la Syrie le lendemain. Seul l’Irak refusera toute négociation, n’ayant pas grand chose à craindre des Israéliens vu l’éloignement du front (d’autant plus que la puissance militaire israélienne a été sérieusement remise en cause au début de ce conflit) se plaçant ainsi en nouveau champion du monde arabe au moment où l’Égypte s’apprête à négocier…

 




14 octobre : Chronique historique

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14 octobre : Chronique historique dans ACTUALITE 141013-300x214

La flotte de Barberousse à Toulon (voir aussi le site Herodote).

 

 

 

 

 

14 octobre 1066 : Bataille d’Hastings (Angleterre). Guillaume, duc de Normandie a débarqué depuis deux semaines dans le Sussex et a fait construire une place forte dans l’urgence afin d’attendre le retour du roi Saxon Harold. Ce dernier vient d’écraser les forces Viking (roi norvégien Harald) débarquées dans le Nord de l’Angleterre à hauteur de York. Fatigués, par l’aller-retour qu’imposent ces deux débarquements, les 7500 combattants Saxons surprennent par leur bonne tenue dans le début du combat qui s’engage. Les 7000 Normands sont presque vaincus en fin de matinée. La rumeur de la mort du duc de Normandie se propage dans les rangs et terrasse psychologiquement les envahisseurs. Guillaume se place alors sur le devant des troupes pour se faire reconnaitre et conduit un nouvel assaut. Cependant, c’est l’action « commando » de quatre de ses chevaliers contre Harold (roi saxon) qui est décisive : ayant percé intentionnellement la ligne de défense juste devant lui, ils le tuent et provoquent la débandade saxonne.

Guillaume est couronné roi d’Angleterre en décembre.

14 octobre 1543 : Barberousse hiverne à Toulon avec sa flotte. Suite à l’accord passé entre Soliman et François Ier, le corsaire musulman passe l’hiver à Toulon d’où la population a été évacuée. Cette alliance de revers connue sous le nom de Capitulations (signature entre 1528 et 1536) vise  à affaiblir la maison d’Autriche et instaure dans les faits, la vocation de la France à protéger les chrétiens d’Orient. Lire à ce sujet la très intéressante mise en perspective de Jean-Louis Thieriot dans le Figaro Histoire n°10, La grande pitié des chrétiens d’Orient.

14 octobre 1806 : victoires d’Iéna et Auerstadt (Allemagne). Napoléon à Iéna et Davout à Auerstadt anéantissent la réputation de l’armée prussienne mise en déroute. Murat s’illustre en rattrapant à Weimar l’artillerie et la logistique prussienne en fuite. La reine Louise de Prusse, « âme damnée » de la guerre, parvient toutefois à s’enfuir par une porte de la ville alors même que les Français entrent par l’autre. Cette double victoire ouvre la route de Berlin. Clausewitz quant à lui est fait prisonnier à Auerstadt.

14 octobre 1918 : Adolphe Hitler est blessé (Ypres – Belgique). Affecté au 16ème régiment d’infanterie bavarois, le caporal Hitler est blessé au front pour la deuxième fois. Une attaque britannique au gaz moutarde sur le saillant d’Ypres le rend momentanément aveugle. Il est évacué sur un hôpital en Poméranie où il apprendra la capitulation allemande.

14 octobre 1939 : le cuirassé Royal Oak est coulé à l’ancre par un sous-marin allemand dans Scapa Flow (iles Orcades – Ecosse).  L’amiral Donitz commandant la flotte allemande veut frapper fort dès l’entrée en guerre et ordonne une opération spectaculaire contre la base britannique. L’U47 du commandant Prien parvient à pénétrer de nuit dans Scapa Flow malgré les courants très forts et les obstacles destinés à la protéger des attaques de sous-marins. Curieusement, l’explosion de la première torpille n’alerte pas les britanniques qui pensent plutôt à un accident. Ce n’est que 10 minutes plus tard, lors de la seconde salve que la chasse au sous-marin est lancée. Prien parvient à s’échapper. Churchill dans ses mémoires de guerre lui rend hommage, considérant que l’attaque est un fait d’armes de l’ennemi. Churchill était à ce moment ministre de la marine et venait d’inspecter les défenses de Scapa Flows…

14 octobre 1962 : découverte de rampes de missiles à Cuba. Un avion espion U2 repère 36 missiles SS-4 capables chacun de délivrer 1 mégatonne à 2000 km. Les USA sont à portée de tir nucléaire des soviétiques en quelques minutes.




Nouvelle rubrique : la chronique historique

14102013

Nouvelle rubrique : la chronique historique  dans ACTUALITE 111013 

 Grâce aux informations fournies par le LCL Jean-François Plantec du SHD, vous pourrez suivre une chronique historique qui renvoie chacune de nos journées à l’Histoire.

Lire l’excellent ouvrage du capitaine Ivan Cadeau (chercheur au Service Historique de la Défense) pour se remémorer une guerre oubliée.

 

 

11 octobre 1746 : bataille de Rocourt (près de Liège). Le maréchal de Saxe, le plus grand capitaine de Louis XV, bat une coalition européenne emmenée par les Autrichiens. Rocourt n’est pas sa plus grande bataille mais c’est celle qui met fin au contrôle autrichien sur les Pays-Bas. Personnage méconnu, le maréchal de Saxe n’a jamais perdu une seule bataille et est toujours resté fidèle à Louis XV malgré toutes les possibilités que lui offrait son lignage et son époque. Lire l’ouvrage de M.Jean-Pierre Bois pour découvrir le personnage.

11 octobre 1899 : début de la deuxième guerre des Boers (Afrique du Sud). Les Boers (paysans en Hollandais) qui ont été rejetés vers le nord-est de l’Afrique du Sud par les Britanniques, se sont constitués en Etats indépendants (le Natal et l’Etat d’Orange) et luttent à la fois contre les Zoulous et l’expansionnisme des colons britanniques attirés par l’or fraîchement découvert au Transvaal. Très attachés à leur culture, ceux que l’on finira par appeler les Afrikaners (environ 25 000 combattants), mènent pendant trois ans une guérilla particulièrement éprouvante pour les armées britanniques (près de 500 000 soldats!). Les Afrikaners montent des actions commando (le terme vient de leur langue), sont camouflés alors que les troupes impériales sont de rouge vêtues, mais doivent finalement se rendre. Lord Kitchener (héros de Fachoda) obtient leur reddition en 1902 après avoir quadrillé le territoire afin de priver les insurgés du soutien de la population (rassemblée dans des camps où sévissent maladies et famine).

11 octobre 1951 : victoire de Crêve-cœur (Corée). La conquête de la ligne de crête « Bloody ridge » permettant le contrôle du massif de Hwachon débute le 13 septembre avec la 2ème DI américaine à laquelle appartient le bataillon français (BF/ONU). La position est fermement tenue par les Sino-coréens car donne accès au réservoir hydro-électrique de Séoul. Les pertes franco-américaines sont très élevées (597 morts dont 60 français) durant les 4 semaines d’assaut. C’est le bataillon français qui conquiert la crête dans la nuit du 11 au 12, après avoir utilisé tout le registre connu (de la baïonnette au canon sans recul en passant par le lance-flamme).  Les préparations d’artillerie ont été si intenses du fait de l’excellence des fortifications ennemies que le général Monclar, ancien de la guerre 14-18, a déclaré aux survivants du bataillon, « Vous pourrez dire à vos anciens que vous avez vécu quelque chose qui ressemble à Verdun« .




Débat sur la Toile : Manifeste pour la sauvegarde de nos armées

2102013

Débat sur la Toile : Manifeste pour la sauvegarde de nos armées dans ACTUALITE soldat-grec1Plusieurs blogs se font l’écho du « manifeste pour la sauvegarde de nos armées » émis par le cercle de réflexion « Les sentinelles de l’Agora » auquel appartient le général de corps d’armée  Jean-Claude Thomann, interviewé dans le dernier numéro de l’Epaulette dans le dossier consacré à  » l’Esprit de Défense ».

Vous pourrez lire ci-après le Manifeste en question : comme dans d’autres articles récents (Le Monde, Valeurs actuelles), tout y est superbement dit.

Le démantèlement de l’institution militaire arrive à son terme.
Infiniment plus que l’actuelle disette budgétaire, la fin de la guerre froide, les impératifs de l’Etat-providence et la volonté des « postmodernes » d’en finir avec le « fracas des armes » ont été les abrasifs les plus puissants pour réduire, en moins d’un demi-siècle, l’armée française à l’état d’échantillon.
La force militaire est passée, dans le silence et la dénégation, du statut d’institution régalienne
majeure à celui d’une société de services que l’on rétribue à la tâche.
Le couronnement de cette efficace entreprise de démolition a été de placer la haute hiérarchie aux ordres d’une administration civile de défense qui prospère sans frein, au prétexte de recentrer les militaires sur leur cœur de métier.
Le soldat, « ravalé à la fonction d’homme de peine de la République », est prié de verser son sang dans le silence et l’indifférence en se soumettant aux règles strictes d’un devoir d’ Etat pourtant largement déserté par ceux censés le faire mettre en œuvre et le faire respecter.
Ce désastre consommé ne peut plus être confiné sous l’éteignoir d’un « devoir de réserve de la grande muette », caution hypocrite et confortable à la disposition de tous les habiles pour esquiver dans le confort de la chose publique leurs responsabilités envers la Nation.
Des fautes multiples :
C’est en effet une grande faute que de sacrifier le bras armé de la France au gré des idéologies de rencontre et de quelques embarras financiers.
C’est une faute en regard du monde tel qu’il s’organise et dont chacun sait qu’il réservera de fâcheuses surprises.
L’absence actuelle de menace militaire majeure n’est qu’un simple moment de l’Histoire.
Son calme apparent ne doit pas masquer les reconfigurations géopolitiques qui marginaliseront, pire élimineront sans pitié les nations au moral défaillant.
C’est une faute vis-à-vis de la sécurité des Français de faire ainsi disparaître un pilier majeur de la capacité de résilience du pays face à une éventuelle situation de chaos, dont nul ne peut préjuger le lieu, l’heure et la nature.
Pour y faire face, seule une force armée peut et doit offrir les moyens suffisants, servis par des hommes et des femmes structurés par les valeurs puissantes du devoir et de l’obligation morale.
C’est une faute d’éliminer l’une des institutions « fabriques de liens » dont la France a un urgent besoin face à l’action déterminée de forces centrifuges, dont elle est coutumière, et mises généralement au service d’intérêts particuliers et communautaristes.
Il est donc plus que temps de rétablir la puissance et l’efficacité d’une institution d’ Etat « pour le dedans comme pour le dehors » et de permettre à la France de se remettre à penser en termes de risques et de puissance stratégique.
Elle en a les moyens.
Elle doit le faire sans l’attendre d’une Europe,puissance inexistante,ou d’une soumission transatlantique délétère voire de plus en plus illusoire.
Que rétablir et comment ?
Les voies et moyens pour rétablir une institution,désormais comateuse,sont nombreux et divers. Ils n’attendent qu’une impulsion réparatrice,après des décennies de mesures irresponsables. Ils ne pourront,cependant,faire l’économie d’un certain nombre de dispositions,dont l’abandon ou  le travestissement ne sont plus acceptables.
D’abord, un budget décent qui permette à nos soldats de disposer de l’entraînement et des équipements nécessaires, et au politique de s’engager sans le soutien déterminant des Etats-Unis, tout en évitant le stupide tout ou rien nucléaire.
Ensuite, des hommes et des femmes en nombre suffisant.
Rien d’efficace et de durable ne peut se faire sans des effectifs capables de marquer dans la durée, sur et hors du territoire national, la volonté et la détermination de la Nation.
Avec, bien entendu, une organisation des forces parfaitement univoque, tout en faisant la répartition qui convient entre des professionnels en nombre suffisant et les citoyens en armes qui doivent impérativement revenir au centre de notre dispositif sécuritaire et identitaire.
Enfin, une répartition équilibrée, entre l’exécutif et le Parlement, des responsabilités qu’autorise la Constitution, laissant au militaire le devoir d’exercer librement son conseil, tout en administrant et mettant en œuvre les forces autrement que par le canal malsain d’une administration de défense d’autant plus intrusive qu’elle se sait irresponsable.
Autant de mesures indispensables qui seront déclinées, point par point, dans des documents à venir et dont les signataires du présent document demanderont,avec détermination et constance,la réalisation pour le bien public.
Il est grand temps de rénover et de renouveler le contrat de confiance de la République avec ses soldats.
S’il n’est pas trop tard, il devient urgent de lui redonner la vigueur indispensable sans qu’il soit besoin de recourir à des formes de représentation qui, bien qu’étrangères à notre culture militaire, pourraient s’avérer, un jour peut-être proche, le seul moyen pour nos soldats de se faire entendre.
Le 30 septembre 2013






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