Tous égaux!

Une météo maussade m’incite à des réflexions « tristounettes ».

Il y a un peu moins de deux ans (déjà!) j’évoquai sur ce blog les démarches de rapprochement indiciaire entre nos gendarmes et la police, démarches qui occupaient alors quelques rédacteurs du Ministère.

Il était prévisible que cette « course aux points » ne laisserait pas nos terriens sur le bas côté. C’est chose faite (pas le bas côté mais le milieu de la route), lire la suite.

Et si un commandant de police était mieux ou moins bien rémunéré que son homologue des Armées? Qu’adviendrait-il?

(nota: les chiffres accessibles par le lien ci-dessus sont tirés d’un article du Monde publié en 2010)

A dans deux ans peut-être!

Revalorisation des grilles indiciaires des sous-officiers

Le nouvel espace statutaire (NES) a permis la revalorisation de la grille indiciaire des fonctionnaires de catégorie B. Elle est maintenant transposée à l’ensemble des armées en échange d’un allongement de la durée des carrières.

Le 21 septembre 2010, trois organisations syndicales ont signé avec le ministre de l’Intérieur un relevé de conclusions adaptant la nouvelle grille de la catégorie B au corps d’encadrement et d’application de la police nationale (CEA). Elle a ensuite été appliquée aux sous-officiers de gendarmerie puis des armées.

Pour les sous-officiers des armées, les mesures d’adaptation liées à des gestions de carrière différentes ont nécessité des études complémentaires, d’où le délai nécessaire à la transposition au ministère de la Défense (1 an et 1 mois).

Un peu plus de 90 000 sous-officiers échelles 3 et 4, du grade de sergent à major, sont concernés par le décret indiciaire du ministère de la Défense.

Exemple de revalorisation pour un adjudant-chef échelon 8 indice de solde 4 : gain d’indice de solde de 17 points soit un gain annuel de 944,6€, ou 78,8€ mensuels.

La réforme « NES » proprement dite débute en 2012 et s’achèvera en 2015 comme pour les sous-officiers de la gendarmerie nationale.