Attention! (actualisé)
12 06 2012Ce document remis par la SNCF aux clients du réseau N
ord appelle leur attention sur la suppression de la réduction militaire de 75% pour les billets pris à bord.
Faites-le savoir.
(12/06/2012) Cheminant régulièrement sur le réseau Sud-Ouest (Paris-Angers), j’ai eu l’occasion d’assister à un échange tendu entre deux contrôleurs et un jeune militaire voyageant sans billet mais qui semblait pourtant de bonne foi. J’ai tenté et réussi à apporter le calme des (pas trop) « vieilles troupes » à cette discussion.
Discussion poursuivie en gare d’Angers avec un des contrôleurs sur le sujet ci-dessus: la suppression à venir de la réduction à bord. Quelle ne fut pas ma surprise quand cet agent me déclara: « Vous comprenez qu’on en en a ras le bol, on a Saint-Maixent sur la ligne et comme « ils » les lâchent toujours au dernier moment on passe notre temps à faire des billets à bord et on ne contrôle plus personne! »
Vu sous cet angle, je comprends un peu mieux une des raisons possibles de cette mesure…et je me souviens avec émotion ces courses échevelées entre l’ESAA et la gare de Nîmes d’un jeune ESOA de la sol-air qui tentait de rejoindre Paris -c’était en 1968! Plus tard, EOA à Coëtquidan -c’était alors en 1972- quels rallyes n’avons nous pas fait après que l’adjudant de compagnie, intervenant opportunément par la fenêtre du premier étage des « peignes » au moment de la distribution des permissions de week-end, avait claironné au capitaine: « Mon capitaine il y a des sabres piqués »…Devinez la suite!
J’imagine bien qu’en 2012 les choses ont certainement changé et que d’autres raisons contraignent nos ESOA…Quoique!
Vous aurez compris que cette petite pique reste amicale pour nos camarades de « Saint-Maix » et vise surtout à rappeler une jeunesse pas si lointaine à beaucoup d’entre nous!









Comme quoi en ce qui concerne la condition militaire, il y a des petites fautes de commandement qui nuisent aux soldats depuis des années sans que l’on arrive à y remédier et que bien souvent l’on répète à son tour plus tard. La disponibilité du soldat est bien souvent l’excuse du chef dépassé. Mais maintenant plus que le sprint jusqu’à la gare pour bénéficier de son repos en famille ou même en cas de résultats insuffisant en course à pied, 2h d’attente avant le suivant, notre jeune ESOA, EVI ou même CYRARD devra payer quatre fois plus cher son aller et en tarif de bord de surcroit. Même à titre éducatif, c’est un peu cher.
Mon général
Il convient de s’interroger sur l’intérêt d’une telle mesure. Il m’est arrivé bien souvent de prendre mes billets à bord car impossible de savoir à l’avance à quelle heure on pourrait rejoindre la gare, ou bien en surreservation.
Entre cette mesure, les contrôleurs payés à la contravention (et donc aucune indulgence pour le moindre défaut de carte), les contrôles avant embarquement, je suis heureux de m’avoir bientôt plus affaire à eux pour mes déplacements de célibataire géographique !
Respectueusement