L’heure d’un choix…de soldat

Demain, il va falloir choisir et recommencer dans 2 semaines. Je ne peux m’empêcher de faire un rapide parallèle entre la période écoulée, celle à venir et la vie de nos régiments.

Beaucoup des débats menés et des propositions faites au cours des semaines passées ont -sous la pression des médias (merci à eux!) pour lesquels sans « buzz » point d’info- certainement rappelé à quelques uns d’entre nous des réunions du CHSCT (Comité Hygiène, Sécurité, Condition du Travail). Une alarme coup de poing par-ci, un tapis électrostatique par-là, un ramassage plus fréquent des feuilles mortes pour éviter les chutes de cyclistes…et j’en passe.

A petit jeu petites réactions, quand le chef n’est jugé que sur les détails, il s’expose aux mesquineries et aux « petits meurtres entre amis »: je fais semblant de ne pas l’avoir vu dans la rue, je ne vais pas à son « pot de départ ». Et les états d’âme de popote vont bon train.

Pourtant quand les OPEX approchent, on revient soudainement aux vraies valeurs. Le chef agaçant, râleur, trop mou, trop dur, jamais content et un peu caractériel, celui « qui ne m’a pas mis de barreau », n’est plus observé sous le même angle, car demain ce sera  lui le garant de notre vie et de celles de nos subordonnés.

Alors au moment du choix, alors que la crise que nous traversons est considérée comme structurelle, une OPEX permanente en quelque sorte, la bonne question ne reste-t-elle pas: « Avec lequel (laquelle) serais-je en confiance à la guerre?« 

A défaut d’autres critères plus pertinents, c’est celui qui me guide principalement aujourd’hui!

Vieux réflexe de sauvegarde de soldat. A chacun et chacune sa réponse.

Bon vote.