Capté ici et là…
22 01 2012Au cours d’échanges conduits lors d’un dernier séjour parisien, j’ai pu capter quelques messages parfois « forts et clairs » , parfois « forts et brouillés ».
Parmi les forts et clairs, celui de la reconduction du contrat de transport avec la SNCF qui serait validée ou sur le point de l’être dans ses conditions ante. A ce sujet, on entend souvent parler « d’avantages », sous entendu de faveurs inacceptables au moins indues. Ne nous trompons pas, ces soit-disants avantages ne sont que la contre-partie de sujétions professionnelles, ici la mobilité et un de ses corollaires le « célibat géographique »…imposant à grand frais les regroupements familiaux hebdomadaires.
Une situation devient anormale quand la cause qui l’a générée devient caduque et que les règles continuent à s’y appliquer. Est-ce le cas de la mobilité, la condition militaire s’est-elle à ce point améliorée qu’on puisse faire fi de cette facilité de mouvement? Je n’en suis pas convaincu. Alors de grâce arrêtons ces analyses qui figent le temps et l’espace pour simplifier des équations financières complexes à résoudre.
Dans l’autre oreille m’est parvenu un message fort mais peut-être plus délicat à analyser. L’équipe de campagne d’un candidat majeur à la prochaine présidentielle travaillerait sur une maquette défense « rigoureuse ».
Dans les grandes lignes: moins 20000 hommes, un resserrement -est-il encore raisonnable?- sur le « coeur de métier » (voir les réactions précédentes sur cette expression « tueuse ») constitué d’unités très qualifiées -les unités actuelles qui fournissent l’essentiel des victimes en Afghanistan ne le seraient-elles pas?- accompagné d’un allègement du dispositif hors métropole, OPEX et stationnements divers. D’autres idées viennent « enrichir » le panorama.
Tout cela n’a pas manqué de me rappeler cette boutade tirée du répertoire de l’EAABC: « Officier qui a de très nombreuses idées justes et neuves. Malheureusement les idées justes ne sont pas neuves et les idées neuves ne sont pas justes! ». Craignons plus que tout ces éminences grises des candidats qui viendraient instiller au creux des oreilles et dans le secret des officines des idées personnelles rejetées au titre de la raison lorsqu’elles ont été émises au grand jour.
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