La hache reste enterrée
23 12 2011Comme vous le savez si vous êtes un lecteur assidu de ce blog, la parution de la revue 175 a donné lieu à un échange assez vif avec le DRHAT. Je ne souhaite pas polémiquer sur ce point.
Nous avons donné une vision « Epaulette » de certaines évolutions de structure du corps des officiers, la position de la DRHAT est différente sur de nombreux points.
Notre but étant d’informer sur le thème du « recrutement interne » qui fera l’objet de la table ronde de notre AG du 4 février prochain, vous trouverez en lien ci-dessous l’annexe de la lettre de réponse adressée par le DRHAT.
Une lecture attentive des deux textes, lettre et article de la revue intitulé « Recrutement interne: une régression inexorable? » est nécessaire car il n’y a pas toujours une stricte correspondance entre les propos contestés et le texte de l’article.
Bonne lecture constructive.
bonjour
Nous défendons les valeurs de la République » liberté- égalité-fraternité » et le constat est bien là , cette devise ne s’applique pas dans la gestion de nos officiers.
C’est bien là toute la puissance de l’éthnie dominante dans un système tribal: vous le confiez vous-même, réussir à imposer « à l’insu de leur plein gré » les règles de « discrimination positive » à ceux qui ont réussi à se faufiler dans le système.
Mais comme je l’avais écrit précédemment, c’est un réflexe humain (ou animal?) de protection de la meute! Aurions nous procédé différemment si nous avions été aux commandes? J’en doute!
J’ai moi-même, en conscience pratiqué cette « discrimination positive » avec des cyrards de mon régiment…car objectivement ils avaient de grandes qualités…Mais j’ai aussi mis un barreau à un capitaine Rang…et je vous laisse imaginer les regards chargés d’incompréhension qui se sont posés sur moi lors de la commission de notation de la DB: j’avais « gaspillé » un barreau. Grandeurs et exigences du métier de chef de corps, de capitaine et de lieutenant. L’important est de pouvoir se regarder droit dans les yeux dans sa glace le lendemain matin…et même les mois voire les années suivants.
Bon, j’en fais le résumé pour ceux qui n’ont pas le temps de lire….:
« et bla bla bla, et bla bla bla, et enfin (parce qu’il faut une troisième partie) et bla bla bla ».
On assiste au même discours que les banksters de la haute finance et la crise économique………Ma grand mère appelait çà: « cause toujours beau merle! »
Va falloir qu’on m’explique pourquoi dans mon premier régiment le cyrard recevait deux barreaux dans ses trois ans de lieutenant et l’IA un seul, dans sa deuxième année s’il était bon, dans la troisième sinon. Quand on posait la question du pourquoi du comment, le chef de corps (IA…) répondait « c’est comme çà! » Na!
Quand aux postes des IA brevetés, j’ai failli m’étrangler de rire pour les nouveaux arrivants!