Inquiétude (in)justifiée ?
27 09 2011Lors de rencontres et échanges récents, les éléments recueillis sur la mise en place des bases de défense et de leurs groupements de soutien sont assez troublants.
Certes toute organisation nouvelle effectuée sous contraintes de temps et de moyens est complexe et parfois « douloureuse ». Pourtant des expériences récentes de « refondation » conduites dans un cadre plus conforme à nos traditions de subsidiarité assurée et assumée ont montré nos capacités d’adaptation. Là, les dysfonctionnements semblent pouvoir être durables car d’origine structurelle!
En effet, aujourd’hui c’est bien une destructuration des voies habituelles de commandement et des repères indispensables qu’elles créaient qui semble marquer les limites de l’exercice.
Il y a 6 ans un officier sur titre de Cyr (OST) écrivait un article, remarquable tant par le fond que par la forme, que j’avais relayé dans les « Cahiers du CESAT » au grand dam d’un commandant des écoles de Coëtquidan et qui s’intitulait: « Officier sans repères, officier qui se perd. »
Je crains que cette formule décapante s’applique partiellement aujourd’hui à nos Armées.
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