Mort pour la France en Afgnanistan

19062011

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Âgé de 20 ans, Florian Morillon faisait partie du 1er  RCP (régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers). Il a été tué samedi après-midi lors d’un accrochage avec des insurgés afghans. 

Un décès qui porte à 62 le nombre de militaires français morts dans ce pays depuis fin 2001.

Alors qu’il effectuait une mission de reconnaissance à pied en Kapisa, il a été mortellement blessé par un tir.

Le ministère de la Défense a précisé que l’accrochage avait eu lieu dans le cadre de l’opération «Endurance».

L’Epaulette adresse ses condoléances à sa famille et ses camarades de combat. 




Questions de RH…

18062011

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Proposez en « Commentaires » ou via la rubrique « Contacts » vos questions relatives aux politiques RH. Sous réserve qu’elles soient d’intérêt général, au minimum catégoriel (les cas particuliers sont traités directement par contact avec le siège de l’Epaulette) elles pourront être soumises à l’administration centrale via des synthèses écrites ou lors de rendez-vous.

N’oubliez pas le forum du site ainsi que vos référents catégoriels… qui ont besoin d’entretenir leur compétence grâce à vos nombreuses (!) questions.

Prochain rendez-vous avec la DRHAT le 23 juin AM.




Là où il y a une volonté…

17062011

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Quitte à remuer le couteau dans la plaie, je reviens sur le fond de mon éditorial de la revue 173 qui m’aura valu quelques retours amers de l’administration centrale.

J’y écrivais que la gestion concrète du quotidien offrait parfois des contre-exemples aux discours tenus. M’éloignant un peu du cadre de la stricte GRH, je retiendrai deux illustrations récentes de ce constat touchant l’EMIA et sa préparation.

La première concerne le Conseil de perfectionnement. Plus de président depuis la fin de mandat du GDI Cavan…Où se cache donc le successeur ? Faut-il voir là la preuve d’un désintéressement des officiers généraux candidats potentiels à ce poste ou celle de l’inutilité de cette structure aux yeux de certains? Ce point sera évoqué lors de notre prochaine rencontre avec la DRHAT.

La seconde m’est apportée hier par un officier engagé dans la préparation aux concours et examens ouverts aux « semi-directs » (EMIA et OAEA notamment). Son constat portant sur un effectif significatif en nombre et quant à sa  couverture régionale est sans appel. Là où les cadres de contact et le commandement local ou régional s’investissent les résultats d’admission à l’EMIA vont de 25 à 35%. Quand les candidats sont laissés entre les seules mains du CNED… 2,5%. Ce dernier cas semblant malheureusement le plus répandu!

Ces deux exemples avec leurs limites et leurs évidences posent la question de la volonté rélle de promouvoir ces origines et de mettre en oeuvre une politique efficace de sélection des meilleurs sous-officiers et EVAT.

Les efforts et résultats d’isolés et de petites équipes motivés ne constituent pas cette politique. L’Épaulette s’est donc engagée dans ce chantier pour soutenir et relayer ces initiatives locales et contribuer par ses contacts et « interpellations » à la relance de la « RH de commandement ».




De retour d’un désert numérique

15062011

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Un village classé c’est beau mais le WIFI et le 3G+ y sont rares…retour vers la civilisation numérique après un séjour chez Cromagnon au cours duquel mes talents de bricoleurs m’auront été inutiles malgré des efforts pour rester « en ligne ».

Le temps de retrouver un peu d’agilité sur le clavier et d’ici la fin de semaine je reprends mes mauvaises habitudes.

Un passage hier par le groupement 87 m’a permis de voir de belles choses en matière de vie associative et de solidarité entre générations d’officiers. Ce fût aussi l’occasion de rappeler que nos futurs déserts militaires (Limoges en est un exemple) seront toujours « noyautés » par nos Gendarmes… tout n’est donc pas perdu la solitude n’est peut-être qu’apparente.

Enfin je n’oublie pas nos deux derniers camarades morts accidentellement en Afghanistan, je n’ai simplement pas disposé des moyens habituels pour leur rendre un hommage sur ce blog.

A bientôt. 




2012 l’année des capitaines ?

10062011

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Alors qu’on constate un maintien, voire une légère hausse des adhésions à l’Épaulette, une seule catégorie est moins présente aujourd’hui qu’il y a 4 ans: celle des capitaines qui ne constitue  plus que 17% de notre effectif au lieu des 27% de 2007. 

Pourquoi les officiers qui sont au cœur des engagements en OPEX et l’un des pivots de la chaîne de commandement sont-ils moins présents dans les débats du quotidien? La réponse serait-elle uniquement dans la question? Sinon que faire? Le CEMAT du moment, le général DELAUNAY, certainement confronté à une interrogation de même nature quoique fondée sur d’autres constats, avait déclaré 1983 « Année des capitaines ». Vingt-huit ans déjà, c’est presque une génération d’officiers. Vingt-huit ans c’est aussi l’âge de nos jeunes capitaines. Il est temps de remettre l’ouvrage sur le métier… au moins à l’Épaulette! J’ai retrouvé dans mes archives de belles définitions du général BOONE, gouverneur militaire de Lyon et commandant de région, qui écrivait ainsi à ses chefs de corps à la suite à cette décision du CEMAT: « …le capitaine à la tête de son unité est la clef de la voie hiérarchique, le lien entre les hommes qui commandent et ceux qui exécutent…entre la pensée et l’action« . On retrouve par ailleurs: « … LE CAPITAINE, CELUI QUI INSCRIT VOTRE VOLONTE AU COEUR DES HOMMES. » 

Face aux difficultés que traverse notre armée de Terre à laquelle s’imposent des réorganisations sans fin la bousculant de refondation en modernisation, consacrant le primat du « comment faire » par rapport au « avec qui faire », il serait symbolique -et le symbole serait fort -d’inverser enfin les priorités pour « remettre l’homme au centre du projet » (autre slogan d’un autre CEMAT). Faire de 2012 une nouvelle « Année des capitaines » … « ça aurait de la gueule » comme l’aurait dit notre regretté général BIGEARD.  Pour cela, pas besoin de mettre sur pied des commissions ou groupes de travail. Simplement plaçons systématiquement sur le dessus de la pile tout dossier qui comporte le mot CAPITAINE.  Vous y aviez pensé…l’Épaulette l’a fait! 

Périgord noir –10 juin 2011 




Coeur de métier, prothèse et sémantique

3062011

coeurdemtier2.bmp(Actualisé le 05/06/2011)

Parmi les alibis sur lesquels on s’appuie dans les périodes de restriction, celui de « coeur de métier » continue à faire florès.

Il présente en effet une double qualité. La première est de ne pas avoir de connotation technocratique comme sa consoeur du moment: l’efficience (néologisme contemporain: « efficiency (GB)=efficacité (FR)« , car c’est bien « le maximum de résultats avec le minimum d’efforts et de moyens » que l’on recherche -définition « Larousse » de l’efficacité- en non pas la seule « capacité à obtenir de bonnes performances » que désignerait l’efficience!)

La seconde qui n’est pas la moindre est d’être « parlante ». Le coeur rappelle l’essentiel, le centre de la vie, et si connotation il y a, ici elle est toute de noblesse, presque sacrée. En se concentrant sur le « coeur de métier » on a  l’impression de servir une cause, on frôle le mystique. On y met dès lors toute son énergie et parfois toute son âme!

Pourtant cette vision est terriblement réductrice. On oublie que le coeur n’a de sens que parce qu’il irrigue d’autres organes encore plus nobles et tout aussi vitaux.

J’ai toujours le même souvenir qui revient quand j’entends cette expression. En terminale « Sciences expérimentales » (lointain passé), nous vivisections des grenouilles -après les avoir décérébrées- pour en extraire le coeur qui, bien suturé, battait sans problème pendant une bonne heure dans une éprouvette de sérum physiologique. Comment faire mieux comme réduction à l’essentiel…Mais au fait, qu’était devenue la grenouille?

Cette digression printanière m’est suggérée par un courrier récent adressé par un de mes anciens cadres de l’EAG, le Lieutenant-colonel J-M. Y. Vous en trouverez l’essentiel dans la suite de ce billet.

Ce cadre de qualité quitte l’institution après « 35 ans de bons et loyaux services » pour avoir vu le volume de son cours FEXA (formation à l’exercice de l’autorité) passer en un été de 900 heures à 90 heures… »ça ne sert à rien…il faut se recentrer sur le coeur de métier« .

C’est pour être convaincu que pour être un bon soldat il ne faut pas qu’un métier mais aussi du coeur que cet officier tourne aujourd’hui la page un peu avant l’heure.

A méditer… certainement!

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Mort pour la France

2062011

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Le 17e R.G.P est en deuil. 

« Le caporal-chef Guillaume NUNES-PATEGO du 17e RGP est mort au combat en Afghanistan ! 

Son corps sera rapatrié dimanche 5 juin, au matin, à Roissy. Comme d’habitude, le fourgon mortuaire sera escorté par un détachement motorisé de la Garde républicaine qui, venant de Roissy puis de la porte Maillot, descendra les Champs-Elysées entre 08h30 et 09h00.  Au titre de la fraternité d’armes, je demande à tous les anciens disponibles d’être présents ce matin-là le long des Champs-Elysées, si possible avec un drapeau français, pour rendre un dernier hommage à notre « dernier héros, mort pour la France » en Afghanistan !

Je vous remercie d’avance de bien vouloir communiquer cette information à vos camarades ! » 

Compte tenu des plans de vols, la cérémonie d’accueil de notre « dernier héros, mort pour la France » en Afghanistan aura lieu à Toulouse et non plus à Paris ; en revanche, les honneurs militaires lui seront bien rendus à Montauban le mardi après-midi, selon des modalités qu’il reste à confirmer.

En conséquence, le rendez-vous fraternel sur les Champs-Elysées pour lui rendre un ultime hommage le dimanche matin est annulé.  

Messages du GCA DARY17rgp.jpg relayés par l’Epaulette.

L’Epaulette et son Président sont particulièrement émus par cette nouvelle épreuve qui touche des familles et des camarades de combat des 17RGP, 1 RCP et 35 RAP. 

En tant qu’ancien sapeur j’adresse des condoléances personnelles au chef de corps du 17, le colonel POITOU, et à ses cadres et sapeurs. 




Forcer le passage et occuper le terrain

1062011

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A l’occasion de mes différents contacts avec les uns et les autres -et peut-être le ton de ce blog  contribue-t-il maladroitement à cet état d’esprit- je constate que la résignation que je dénonce systématiquement est pourtant bien présente.

Pour plagier notre CEMAT je confirme que pour moi aussi: « Dire la vérité n’est pas se plaindre » et du même coup, constater quelques inégalités de traitement n’est pas en accepter implicitement les conséquences.

Un exemple d’actualité, le concours de l’ESG, me vient en tête. Les candidats sont dans la dernière ligne droite et cette année encore j’ai suivi une dizaine de préparants en tant que correcteur à la Revue d’études. Ces officiers d’origines diverses: Cyr, IA, CTA, 15-2, NE SE DISTINGUENT ABSOLUMENT PAS EN FONCTION DE LEUR RECRUTEMENT. Et j’ose cette affirmation: l’écrit de ce concours est facile, tout au moins accessible à quiconque consacre un temps suffisant à l’acquisition de la méthode de rédaction. Car ce sont bien avant tout des exercices de méthode qui se dissimulent à peine sous l’appellation « Culture générale » ou « Épreuve de synthèse ».

Pour la tactique, c’est encore plus évident… c’est le métier et vous y êtes préparé par le DEM et votre emploi.

Certes, il y a la commission de sélection qui autorise ou non à se présenter… Et alors, quelle est la valeur juridique de cet avis? Un exemple récent recueilli à Lille montre qu’en cas de refus de cette orientation VOUS AUREZ LE DESSUS. Certes, la DRHAT vous demandera de rédiger une lettre reconnaissant que vous vous présentez contre son avis. Et alors que risquez-vous objectivement? Croyez-vous que l’on va par la suite s’acharner sur vous? Les gestionnaires ont d’autres chats à fouetter en ce moment!

C’est donc bien en forçant les passages et en occupant le terrain que vous manifesterez, après nous, votre volonté de faire reconnaître votre valeur. Pour cela rien ne vaut un bon duel à armes égales et sans animosité. Puisque le CEMAT affirme que la sélection des hauts potentiels ne connaît initialement qu’une règle: la réussite à l’École de guerre, allez-y! 

Et si vous échouez… il vaut mieux tomber la tête haute et les armes à la main que la tête baissée et un genou déjà à terre!

 

 







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