Coïncidence ?
24 02 2011Légende de l’image ci-contre. « Twice is a coincidence, three times….a conspiracy. » A.C. Clarke
Un adhérent de longue date -merci pour sa fidélité- me fait part hier de sa démission. Motif: la prochaine réunion de son groupement aura lieu le 19 mars. Hasards du calendrier et de l’Histoire, le 19 mars « tombe » cette année un samedi (jour habituel de réunion des associations) et demeure « l’anniversaire » des accords d’Evian de 1962.
Ce rapprochement, qu’il pense calculé, justifie à ses yeux son départ de l’Epaulette. Cet exemple illustre la tâche délicate de notre réseau d’animateurs de terrain auxquels je renouvelle ma confiance à cette occasion. (JFD)
Comentaire d’un président de groupement transmis par email (JFD)
« Je voudrais faire part de mon étonnement!
L’échange de propos n’exonère aucune des parties en cause, d’une once de politesse et d’amabilité. (…) Sommes-nous des officiers?
Si oui, sachons en tout lieu, en toute circonstance, raison garder!
Si non, alors tout peut être considéré comme naturel, même le pire!
J’estime, pour ma part, qu’en tant qu’officier, à tout moment, je me dois d’analyser les circonstances avec le maximum d’objectivité pour ne jamais envoyer délibérément mes hommes dans un traquenard, et si c’est le cas, je devrais les informer clairement, nettement et complètement.
Nous sommes loin du litige! Non nous y sommes au cœur.
En effet, un membre de notre association annonce à notre président les raisons de sa démission. Il est absolument normal que notre président lui réponde et informe les présidents de groupement et correspondants d’école de sa position. A nous, ensuite, de mettre ces orientations en œuvre dans le meilleur esprit , sans jamais oublier que nous sommes toujours des officiers respectueux de la légalité, respectueux des hommes qui agissent avec nous, citoyen à part entière!
Quant à l’incident en question, il est bien sûr dommage de faire une réunion le 19 mars 2011.
Sans vouloir excuser quiconque, ni reprocher quoique se soit, ne serait-il pas temps, près de cinquante ans après ces évènements, de passer à autre chose. Je ne veux rien oublier des évènements passés car ils appartiennent à l’histoire déjà écrite.
Nous officiers, même directement concernés, ne devenons-nous pas cependant regarder plutôt vers l’avenir sans oublier ces épisodes?
Sommes-nous encore des officiers quand devant une contrariété nous démissionnons?
Sommes-nous toujours des officiers quand face à une polémique, on se tait et on esquive la difficulté?
Sommes-nous seulement des citoyens si devant la première difficulté nous faisons comme l’autruche?
Ne faut-il jamais parler de ce qui fâche?
Je reconnaîs à chacun des interlocuteurs le droit de dire ce qu’il pense, mais dans la politesse et l’amabilité. Qui sommes-nous pour avant toute chose vouloir à tout prix sanctionner! On peux aussi s’appuyer sur le bon sens pour inciter les uns et les autres à plus modération. Et je renvoie chacun à la lecture fort instructive des « Impostures Intellectuelles » de Sokal et Bricmont. »
Comme mon homologue MOTEL, je pense qu’il est difficile de fixer une date pour des réunions. On ne peut connaître les dates des multiples associations et il y a forcément un choix de participation à faire. Motel a du tenir compte des possibilités du cercle militaire. Il est bien évident qu’il n’avait aucun lien avec la triste commémoration de la FNACA! Courage MOTEL!
Bonsoir,
En premier lieu, j’apporte mon soutien personnel et sans restriction à notre président national. Il faut répondre à ceux qui prennent la peine d’expliquer leur décision.
En second lieu, j’apprécie les explications fournies par le président du groupement Alsace et je l’en remercie.
En troisième, je voudrais que nous sachions les uns et les autres faire preuve de calme et de pondération. Il faut mettre un terme à ce vacarme.
Restons calme et buvons frais!
Mon général, Cher président,
Tout d’abord, merci pour votre soutien sans réserve et vos encouragements à l’endroit de ma personne. Le choix de cette date est en fait dû à un concours de circonstance.
En effet, cette année j’ai souhaité changer de formule en organisant une soirée un samedi soir autour du Cercle de garnison Broglie à Strasbourg, en lieu et place de la caserne Stirn bien connue des officiers d’origine IA. Le colonel (er) MELIANI (promotion gal Laperrine) conseiller municipal, vice-président de la CUS et membre de L’Epaulette m’avait suggéré lors d’un entretien, l’idée d’une réception au profit des membres du groupement à l’hôtel de ville.
Initialement, j’avais arrêté la date du 3 avril (pour des raisons météorologiques, Alsace oblige …) auprès du Cercle et en avais informé oralement le colonel MELIANI. Or, lors de la cérémonie des voeux au Maire de Strasbourg, le colonel MELIANI me fait part de son regret d’être retenu ce soir là par une AG. Amené à changer de date, le seul créneau disponible pour le Cercle ( mariages, repas de familles, communions, fermetures …) jusqu’à l’été était le samedi 19 mars. Réflexion faite, je me suis dit que les partisans de la commémoration de cette date auront terminé « de battre le pavé » (la soirée débutant par une messe à 18h00 en mémoire des anciens et des camarades disparus en 2010) et surtout que cette date ne nous interdit, en aucune façon, de se rencontrer entre adhérents : nous ne commémorons pas d’évènement particulier !
Un ancien (témoin de cette période) m’a fait part de son étonnement pour ce choix et même menacé de ne pas participer (c’est un fidèle). Je lui ai expliqué, il m’a dit qu’il réfléchirait et finalement a décidé de participer CQFD. Quant à ce capitaine, j’ai une petite idée …
LCL (er) André MOTEL
IA, gal Brosset 73-74
Président du groupement Alsace