Mauvais esprit…certainement!
31 01 2011Un de nos officiers adhérents a saisi la DRHAT pour obtenir un éclairage sur les options de son avenir professionnel. La réponse fournie illustre, mieux que tout long discours d’humeur, les difficultés auxquelles sont confrontés nos officiers et leurs gestionnaires.
Mon but n’est bien sûr pas de critiquer le rédacteur de la réponse mais de mettre en lumière le maelström (*) dans lequel nous nous débattons actuellement sous la pression de réformes qui se tuilent et brouillent l’horizon.
Mon commentaire ironique, porté sur le message de réponse, ne traduit que la difficulté que j’ai eue à décoder ce texte et montre la technicité des questions que nous sommes amenés à évoquer avec nos interlocuteurs lors des rencontres ou correspondances. Pourtant, je suis sapeur et ai déjà eu à me pencher sur ce point suite à des questions posées par des OSC du pôle TOI (Techniques Opérations d’Infrastructure, voir un des billets précédents). J’imagine la perplexité d’un béotien du sujet!
(*) Le terme provient d’une zone particulièrement agitée par le courant de marée entre deux des îles Lofoten en Norvège.
Désolé…dolo conscient d’un avenir peu intéressant et surtout parfois vexatoire, servi en dernier pour les postes à pourvoir -et rarement les plus prestigieux- en tant que breveté et qui a décidé de se spécialiser pour mieux s’éclater!
» a priori intelligent car breveté »…vous ne confondriez pas intelligence et éducation?
Remarque intéressante mais qui montre bien la complexité des choses. S’il faut au minimum 2 officiers, a priori intelligents car brevetés (je me trompe?), pour simplement faire des interprétations sémantiques des messages de la DRHAT, c’est troublant.
Quant aux talebs de la vallée, là je vais encore une fois réunir une commission pour essayer de comprendre…Pitié!
Le diable ne se nicherait-il pas dans les détails? Je ne traduis pas qu’il doit devenir « expert » car effectivement la voie n’existe plus…mais que pour avoir le poste de chef d’USID….. « il doit devenir l’expert en génie climatique » et là, le « l » apostrophe semble vouloir dire: le meilleur dans ce domaine parmi ses petits camarades afin d’avoir ce poste en particulier!
1/ doit devenir le meilleur dans son domaine.
2/ que la mise en situation de responsabilité soit concluante.
et hop, l’USID de là haut!…Bon c’est vrai qu’après, le reste, ça devient plus compliqué à comprendre.
PS: les talebs en vallée de BEDRAOU…Y sont gérés par qui? Non parce que çà à l’air de bien fonctionner leur système…OK, je sors!