9112010
Je reviens une fois encore sur le cas de nos OSC qui vraiment nous occupent beaucoup en ce moment!
J’avais demandé à notre « référent OSC » un point de situation sur le nouveau statut des IMID (Ingénieurs militaires d’infrastructure de la Défense). Le décret du 20 octobre, fixant les modalités d’accès et les statuts de ce corps interarmées, ont appelé les remarques suivantes de sa part. Je les livre « in extenso » à votre méditation.
Pour ma part, j’ai transmis ces inquiétudes à des officiers de haut niveau, particulièrement compétents dans le domaine du SID, afin de recueillir leurs avis avant mes rendez-vous avec l’IAT et la DRHAT
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5112010
(
Photo de Gilbert Garcin intitulée »l’Ambitieux »)
(Actualisé 06/11) Lors du dernier CA de l’Épaulette, le thème de l’assemblée générale 2011 a été validé. La table ronde portera sur le rôle et la représentativité des associations dans la société (militaire) contemporaine. Ce thème sous-tend la démarche générale que suit l’Epaulette et qui vise à moderniser et actualiser ses objectifs et modes d’action. Le « Vincennes des associations » que nous avons lancé voici quelques mois (en clin d’oeil aux « Grenelles ») se poursuit le 24 novembre par une réunion de travail… à Vincennes!… à laquelle sont notamment invités une vingtaine d’associations et des officiers, d’active et en retraite, représentants de leurs promotions. L’étape suivante se situe le 9 décembre à l’Assemblée par la participation au colloque du CiDAN (« Place du soldat dans la société ») qui apportera un éclairage déterminant sur la perception du militaire aujourd’hui en France ; cadre que nous devons prendre en compte au risque de nous fourvoyer dans une réflexion militaro-militaire. Enfin le 5 février l’AG.
◊ Je rappelle que le dossier complet du projet « Vincennes » est disponible, dans sa version de mai 2010, en page « Téléchargements ». De même pour ce qui concerne le rapport du groupe de travail, rédigé par le général de la Presle en vue du colloque du CiDAN. ◊
Comme pour l’édition 2010, j’ai souhaité placer notre prochaine AG sous l’éclairage d’un témoin non militaire dont l’aura et la présence traduisent la considération portée à l’Épaulette et à ses membres. Pour 2011, je viens d’obtenir l’accord de Monsieur Yves SABOURET, Président sortant (14 octobre 2010) de la Fondation de France. Le bref CV joint montre que notre ambition est recompensée… donc légitime ! JFD
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4112010
(Actualisé 05/11) Dans la « foulée » des propos du CEMAT relatifs aux voies internes et contractuelles (voir billets précédents), l’Epaulette suit avec un intérêt renforcé toute information précisant les tendances et les futurs contours de nos recrutements. Ainsi, dans une note récente (28 oct.) adressée « pour validation » à la DRH/MD, la DRH/AT aborde la mise en oeuvre du recrutement sur titre à l’EMIA et fixe des objectifs de flux pour 2011.
Ces données ne constituent en l’état que des propositions. Elles sont donc à considérer et à exploiter avec un minimum de réserve.
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2112010
(Modifié 02/11) Ma génération s’est beaucoup amusée des tribulations des Shadoks qui pompaient désespérément le COSMOGOL 999, super-carburant spatial des Gibis, pour parvenir un jour sur la Terre. Leur logique imparable [1] les encourageait à se dépenser tous azimuts avec des résultats pas toujours probants. N’aurions-nous pas hérité de quelques gènes de cette illustre civilisation? L’ascenseur social ne « cafouillerait-il pas » parfois entre les étages comme le faisait leur fusée?
Pour la première fois cette année, cinq EVAT ont réussi le concours des OAEA. Ce qui signifie que ces militaires du rang, sans formation initiale de cadre contrairement aux autres OAEA, vont se retrouver à l’entrée de la DA avec des officiers, dont les moins formés (OSC) totaliseront malgré tout plusieurs mois de stage et bientôt une année de formation avec le séjour en corps de troupe. (A l’initiative du commandant de l’ENSOA, ces « élèves-officiers » vont cependant suivre une partie du cursus de EVSO pour limiter un « fossé culturel » difficile à franchir)
- Quelle logique trouver, à l’observation de cette voie d’accès à l’épaulette, dans la justification du report à 23 ans de la limite d’âge d’accès à l’EMIA par un besoin de « (…) renforcement de l’expérience militaire, caractéristique des IA. » (CEMAT)?
- Comment, a contrario, justifier la formation initiale de 3 ans et 2 ans de nos saint-cyriens et IA à partir de ce même exemple?
Il n’y a dans mes propos aucune amertume pas plus que de mépris pour ces jeunes gradés. Leur réussite témoigne certainement de leurs mérites. En revanche on peut se demander pourquoi ils ont été détectés si tardivement, pourquoi l’on a gaspillé ce potentiel certainement décelable dès leur engagement? Je n’oublie pas, à cet instant, que la critique est facile et l’art difficile… mea culpa.
[1] à titre d’exemple pour les plus jeunes voici une « logique shadok »: comme leur fusée n’avait qu’une chance sur un million de fonctionner, ils s’acharnaient à construire le plus vite possible les 999 999 premières.
1112010
Texte modifié en vue de constituer l’éditorial de la prochaine revue (172).
Nous l’avons tous constaté, à plus ou moins de frais, en exercice ou dans la réalité, la fragilité d’un dispositif se situe souvent aux limites et dans les intervalles. Les mesures de coordination et celles visant à limiter les discontinuités dans le temps et l’espace sont au cœur de tout bon OPSORDER (ordre d’opérations).
J’ai, comme beaucoup, apprécié le discours de notre CEMAT, tant lors du GRAT 2010, qu’au cours du séminaire des présidents d’officiers ou à l’occasion de son audition par la commission de la Défense nationale du 20 octobre dernier. L’effort annoncé sur les recrutements internes et contractuels des officiers confirmerait la reconnaissance de la valeur de nos origines. Dont acte, réjouissons-nous. Mais restons prudents.
Je cite ses propos. (vous reporter aux liens de ce blog pour retrouver l’intégralité du discours du CEMAT prononcé à l’Assemblée)
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