Bons indicateurs (et moins bons!)
20 11 2010Alors que se profilent la fin d’année, l’assemblée générale de 2011 et avec elle deux ans de présidence de l’Épaulette, un bilan « en cours de mandat » (tout dépendra du prochain vote du CA!) me semble utile, tant pour moi que pour vous. Je ne céderai pas à la facilité d’un classique: « D’où venons-nous, où sommes-nous et où allons-nous? ». Je préfère les chiffres, parfois brutaux, certains peu flatteurs, d’autres réconfortants, mais au moins incontestables sous réserve d’être analysés avec un minimum de pertinence.
Comme je l’ai répondu à l’un d’entre vous dans un récent commentaire, quelle que soit l’appréciation que nous pourrons porter sur nos actions, je garde une certitude: « Il faut toujours mieux hisser les couleurs que baisser pavillon! »
Ce point de situation constituera -entre autres activités- mon exercice du week-end. A lundi!
(Lundi 22 novembre – Denée – 49) Pour donner leur valeur aux quelques indicateurs qui suivent, il est nécessaire de repréciser la place et le rôle de l’Epaulette.
L’Epaulette est un organisme d’influence, agissant en direction des décideurs civils et militaires du secteur de la Défense. C’est aussi, statutairement, une mutuelle à caractère associatif engagée dans le soutien, la promotion sociale et professionnelle de ses adhérents. C’est enfin un vecteur de cohésion des officiers et un acteur de la diffusion des valeurs et de l’éthique de ce corps.
L’Epaulette agit prioritairement au service de l’armée d’active. Son action s’appuie sur la complémentarité des rôles de ses adhérents, ceux-ci allant des jeunes officiers en école aux “séniors”, en passant par le “noyau dur” des officiers supérieurs et généraux en activité.
Chaque catégorie a ses forces qu’il faut exploiter et ses faiblesses qu’il faut combattre. Aux plus jeunes, la fougue mais aussi l’insouciance et l’indifférence là où nous ne leur demandons pourtant que la confiance. Au noyau dur, la capacité d’action concrète, parfois soumise à l’épreuve des faits pouvant conduire à une résignation qui se veut lucide. Aux séniors enfin, le poids des réseaux, la richesse de l’expérience et le recul “historique” face aux turbulences du moment, tempérés il est vrai, au fil du temps, par une lassitude légitime.
ADHERENTS.
Aujourd’hui 5800. Ce nombre est en fléchissement « mécanique » avec la baisse drastique de l’effectif de l’EMIA, non encore compensée par les populations émergentes (OSC), ou encore « frileuses » à nous rejoindre (OAEA/S – RANG). Les OSC de la promotion « SASSI » ont cependant montré la voie: 63 adhérents. Les IA de la promotion « de la BATIE » se sont, eux, volatilisés: 5 adhérents à ce jour. Or notre poids et notre capacité à influencer, voire infléchir, certaines décisions reposent principalement sur le nombre d’adhérents d’active.
Il y a là un cercle qui peut être vicieux ou vertueux.
BUDGET-FINANCES.
Entièrement assurées par les cotisations (sauf 7000 € par la DRH/MD au titre de l’action sociale) les ressources annuelles, de l’ordre de 230 000 €, offrent un excédent d’environ 10% (23 000 €) hors activités et actions traditionnelles, conforme à l’objectif fixé il y a 2 ans. Cette marge de manœuvre permet de soutenir l’action sociale (aides ponctuelles aux adhérents et leur famille) et des opérations particulières liées aux activités des promotions, des prix et primes supplémentaires, décernés aux officiers qui se seront distingués, ou encore cette année, la préparation du cinquantenaire de l’EMIA.
Malgré cette bonne santé financière, le fonctionnement représente toujours environ 60% des charges. Ce pourcentage important est dû principalement aux frais de personnel (2,5 ETP –équivalent temps plein) liés aux 4 salariés, au loyer afférent aux locaux du siège au Fort-Neuf de Vincennes (900 € par mois) et pour une partie à la diffusion de la revue. La baisse du poids du fonctionnement dans le budget passe par une augmentation du nombre d’adhérents qui reste sans influence notable sur les charges fixes: salaires et loyer.
ACTIONS MENEES. Influence- Action sociale- Cohésion / Tradition.
Elles peuvent être éclairées par les activités récentes et prochaines du Président, entre le 6 octobre et le 13 décembre:
- Draguignan, cérémonie de création des EMD
- Grand rapport de l’armée de Terre
- Remise des galons à l’ENSOA
- Invitation du secrétaire général du CiDAN et du Président de l’UNEO
- Cérémonie des sabres aux ESCC
- Repas de travail avec l’IAT et l’IFP
- Réunion de travail interarmée avec 10 associations (« Vincennes des associations »)
- Réunion de travail avec le DRHAT/ Ecoles
- Réunion du comité d’entente (40 associations de la Défense)
- Invitation du GA Cuche
- Conseil d’administration des « Amis de Saint-Cyr et de Coëtquidan »
- Colloque du Cidan à l’Assemblée nationale
- Rencontre avec les promotions IA, CTA, OSC à Coëtquidan.
Tous ces rendez-vous sont bien évidemment l’occasion de « densifier » le réseau et de recueillir ou porter les messages de nos officiers. Leurs résultats sont liés à la nature des échanges conduits.
Dossiers en cours.
Ces points sont l’objet des réunions de travail, de correspondances et d’entretiens:
- Âge et conditions d’accès à l’EMIA,
- Accès du CTA à l’EMS2,
- Activation des OSC et EMS2 (problème du DT/R),
- Cas particulier des IMID (ingénieurs militaires d’infrastructure de la Défense),
- Parcours professionnels des IA, CTA, OSC, OAEA/S et RANG,
- Préparation aux concours et examens internes,
- Reconversion,
- Cinquantenaire de l’EMIA et Légion d’honneur du drapeau.
Pas de conclusion à ce bref bilan… Le travail continue. (JFD)
- Accès du CTA à l’EMS2,
Bonjour,
je pense que l’Epaulette sous votre direction s’engage dans l’avenir.
Ne regardons pas de trop le passé, bien souvent cela fait perdre du temps, détourne l’attention et risque de faire trébucher sur un obstacle inopiné.
Mais, surtout discutons de tout avec sérieux et aussi une pointe d’ironie.
La fatigue voyez-vous!
Les réunions des correspondants du mois de juin ont toujours été pour moi très intéressantes.
Le Vincennes doit nous permettre d’élargir notre champ de vision, si les autres associations, pas seulement d’officiers, nous rejoignent.
A bientôt