A méditer…
23 06 2010
Les candidats CID du concours 2010 ont « planché » sur la culture générale et la synthèse. Je livre à votre méditation le sujet de culture. Si un jour nous envisagions de changer la devise de l’Épaulette, la phrase d’Alain pourrait peut-être nous inspirer !
Vous noterez d’autre part, qu’en vous invitant à cet exercice cérébral, je cherche à éviter qu’à l’avenir nos aptitudes intellectuelles soient de nouveau mises en cause !
Dans cet esprit, j’ouvre ici un concours portant sur un article à publier dans la revue d’automne et qui traiterait en 750 mots ou 5000 caractères du sujet proposé. Le meilleur article, sous réserve d’en avoir reçu au moins 10, sera primé par l’Épaulette.
Bonne réflexion (JFD)
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« Résistance et obéissance, voilà deux vertus du citoyen. Par l’obéissance il assure l’ordre, par la résistance il assure la liberté » Alain- 1912
Cette dichotomie vous semble-t-elle conciliable avec votre engagement d’officier ?
Le concours alphacom n’a, de toute évidence, pas rencontré, parmi les lecteurs de ce blog, le succès escompté par son auteur.
Alors, flop d’Alain ?… ou flop du rédacteur du sujet de l’épreuve de culture générale du concours CID 2010 ?…
Quoi qu’il en soit, cet exercice cérébral a permis de distinguer les candidats les plus cultivés et de les admettre au sein de ce collège interarmées de défense, devenu depuis une école de guerre. C’était bien là l’objectif essentiel de cette épreuve d’admissibilité du véritable « CONCOURS » et il a été atteint.
Il n’y a donc plus lieu d’ergoter sur le sujet, au moyen d’un ersatz de « concours », destiné à valoriser nos facultés intellectuelles auprès de nos détracteurs…
Oups!!!!! désolé!
Tentative d’article que je soumets à la sagacité du modérateur de ce blog :
L’énoncé du sujet soumis à la réflexion des officiers, candidats au CID en 2010, ne m’apparaît pas d’une limpidité parfaite.
En effet, voici la définition du terme ‘Dichotomie’ selon le Petit Larousse :
LOGIQUE : division d’un concept en deux autres qui recouvrent toute son extension.
L’énoncé du sujet conduit d’abord à penser que le concept de « citoyenneté » se diviserait selon Alain en deux concepts dichotomiques, qualifiés de ‘vertus’, à savoir la « résistance » qui assurerait la liberté et l’ « obéissance » qui assurerait l’ordre.
In fine, la question posée aux candidats serait : Votre engagement d’officier est-il conciliable avec les deux ‘vertus’ du citoyen décrites en 1912 par Alain.
A n’en pas douter, l’officier comme le citoyen, épris de liberté et d’ordre, doit harmonieusement (selon la loi du juste milieu) combiner ces deux ‘vertus’ antagonistes que sont la « résistance » et l’ « obéissance ».
Mais sont-ce les seules ‘vertus’ antagonistes avec lesquelles le citoyen doive composer pour assurer ses devoirs ou que l’officier doive concilier pour assumer son engagement ? Assurément, non.
C’est toute la grandeur de l’œuvre humaine que de chercher à concilier les contraires dans l’intérêt général, à rendre la justice en se gardant de tout jugement manichéen et de toute démarche binaire. Il suffit de se référer aux cas de conscience entre ‘résistance’ et ‘obéissance’ qui se sont posés, par exemple, aux officiers de l’armée française pendant l’occupation allemande ou pendant la guerre d’Algérie pour mesurer la complexité de la réponse.
Alors, cessons d’isoler les ‘vertus’ et d’accentuer les multiples dichotomies qui en résultent, mais œuvrons pour l’épanouissement le plus harmonieux de tous les talents dont le citoyen, en général, et l’officier, en particulier, sont dépositaires au service de la Nation et pour le succès des armes de la France.
Soyez attentif! Lorsqu’on poste un commentaire sur un article, il figure généralement dans l’article commenté et pas dans un autre. En revanche, si vous avez un commentaire à proposer sur le dernier sujet de culture générale du CID nous le lirons avec intérêt et le publierons avec plaisir.
Ben alors….on publie pas mon commentaire?